Trafic de Tati Jacques
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Trafic
Fiche technique
RÈsumÈ
M. Hulot, graphiste dans la firme Altra doit prÈsenter son dernier modËle, un camping-car dotÈ de nombreux gadgets au Salon de lÕautomobile dÕAmsterdam. Le transport sÕeffectue en camion, sous la haute surveillance de M. Hulot aidÈ par Maria, la charmante et volubile public-relations. Les incidents et les contretemps se multiplient de sorte quÕils arrivent ‡ Amsterdam aprËs la clÙture du Salon. M. Hulot est renvoyÈ, tandis que soncam-ping-car connaÓt un joli succËs auprËsdes passants.
InterprËtes : Jacques Tati Maria Kimberly Marcel Fraval
ScÈnario : Jacques Tati
Photo : Edouard Van den Eden, Marcel Weiss
France - 1971
RÈalisateur : Jacques Tati
L EF R A N C E www.abc-lefrance.com
1
Critique
Les films de Tati sont souvent construits sur undouble principe : un espace (un lieu prÈcis : IÕÈcran) vide doit Ítre rempli ; un personnage Ñ inclus dans cet espace Ñ finit par sÕen Èchapper. Sur ce point, PlaytimeÈtait parfait car Tati disposait dÕun important budget. DansTrafic, lÕargent manque et le film sÕenferme consciemment danscette limite. Bien quÕil y ait un manque dÕenvergure(par rapport ‡Playtime),Tati rÈussit ‡ faire fonctionner son propos ‡ lÕintÈrieur de cette clÙture. Il en ressort une suite de choix (vÈritables
de Jacques Tati FICHE FILM
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axiomes), Ètalonnant le film en dispa-perdre en dÈfinitivetoute spontanÈitÈte diversement avecune inspiration raissant aussi vitequÕils sont venus. Leet se prive decette aisance, de ce natu-inÈgale et inÈgalement plaisante. seul personnage fonctionnanten per-rel, decette humanitÈ maladroite qui manence est la jeune attachÈe de pres-faisaient tout le charme de ses premiersMais plusieurs sÈquences donnent une se (publicrelation), qui pour sÕadapterfilms. Si le comique deTraficcapableidÈe de ce dont Tati estest si aux situations,endosse les uniformessouvent dÈsamorcÈ, cÕest bien que Tati,lorsquÕil dÈpasse le dÈj‡ vuou le dÈj‡ adÈquats. De ce mimÈtisme,il ne res-malgrÈ son exigence reconnue, ne saitexploitÈ. Je pense parexemple ‡ la sort rien dÕautre que le vide. Mais cepas en dÈfinitiveopÈrer les renonce-sÈquence du commissariat hollandais et vide (provocateurde catastrophes), estments nÈcessaires. Des gags sÕÈlabo-‡ celle dela collision collective. le seul fil conducteur.rent sous nosyeux selon une durÈeLÕhomogÈnÈitÈ des dizaines degags qui SÕil fallait chercher un thËme de lecturemanifestement disproportionnÈe ‡ leurponctuent le sÈjour ‡la police ne tient Trafic,pas seulement aufait que la plupartce serait certainement dans leintÈrÍt (la tache sur les lunettes), ou mimÈtisme quÕonpourrait le trouver. LasÕinscrivent dans un processus derÈpÈ- sontde mÍmenature. CÕest aussi quÕils scËne de dÈmonstration dansle postetition abusive et impardonnable commese rÈpondent, se complËtent ou sÕannu-de douanes ou (plus Èvidemment) le gagsi le maÓtre Èprouvaitparfois le besoinlent ‡lÕintÈrieur mÍme dÕun dessin des ouvriers cosmonautes, joue directe-de nous faireparticiper ‡ la lente Èlabo-descriptif, analytique et satiriquetout ‡ ment surce registre. (É)ration deson gÈnie. Cela nÕest valablela fois. La mÍme tentativedÕinspiration La saison cinÈmatographique 1971que si le processus de constructiondu unitaireest rechechÈe dans la sÈquence gag est en lui-mÍme source deinitiale delÕatelier, mais avec moins de comique, ce qui nÕest pas toujoursle bonheur. cas ici.Toutefois, la scËne qui tÈmoigne Donc, du dÈj‡ vu, des lenteursinjusti- jusquÕo˘peut aller Tati lorsquÕilchoisit fiÈes, des rÈpÈtitions abusives, desla difficultÈ et le risque,cÕest celle de la recherches inabouties. Ilne faudrait pascollision gÈnÈraleau carrefour et en conclure quetout est de cette (mau-lÕÈchange de politesses Ò mÈcaniques Ò Jacques Tati nÕen finit pasde refuservaise) eau.Dieu merci, le film comportequi sÕensuit. sinon le monde quilÕentoure, du moinsaussi dessÈquences inspirÈes qui don-Tati prend ici carrÈment lecontre-pied les manifestations les plus Èvidentesnent une idÈe de ce que pourraientÍtre dece quÕon attend depareille situation. des aliÈnations que celui-ci nous impo-les films actuels de Tati sicelui-ci Auxengueulades , colËres, indignations, se. FidËle‡ ses options fondamentales,mariait ‡ meilleur escientses exigencesmÈprises que suscitent, avec leur poten-il choisit cette fois, avecTrafictiel comique pour qui sait les traduire ce, de bro-tatillonnes et certains renoncements carder le dieu Automobile ‡ qui notresouhaitables. typede situations, Tati substitueune Èpoque rend unculte manifestementPlus ramassÈ, son comique nÕenper- euphoriquecourtoisie ‡ basede cour-excessif. LeprocËs est ‡ faire et sansdrait pas pour autant sa spÈcificitÈ. Tati,bettes, protestations polieset autres doute le cinÈma est-il le moyenavec ses deux derniers films, nousmaniËres imprÈvues. CetÈtonnant dÕexpression le plus apte ‡ proposerdonne souvent lapreuve a contrario queverso de la rÈalitÈ(pimentÈ de trou-lÕexamen clinique de cettemaladie ledÈclenchement du rire ne peutvailles incroyables comme ce prÍtre moderne. Mais les week -ends de TatisÕeffectuer quÕ‡partir dÕun certain seuil prosternÈdevant son moteur et commu-ne sont pas ceux deGodard. Et sÕil fautrythmique Ñ en-deÁa duquel il a ten-niant dÕunboulon) donne une dimension sÕinterroger surlÕefficacitÈ des pam-dance ‡ situer trop souvent sesperson- surrÈaliste‡ la scËne. phlets nÈcessaires, je ne suis pas s˚r denages. CÕestmanifestement dans cettevoie un conclure en faveur de Tati. Ne revenonsReste, indÈpendamment de laquestion peufolle que Tati devraitsÕengager, l‡ certes pas sur lavaleur corrosive du riredu temps,la nature elle mÍme deso˘ son esprit dÕobservation, son sens en pareillematiËre mais gags.Il y en a de fortclassiques dansinnÈ du gag etmÍme son rythme (ici la interrogeons-nous, aprËslÕinsatisfac-Traficet quirelËvent de la simple etlenteur estpartie prenante dans la tion relative quenous avait procurÈejuste observation,comme lesforce comiquede la scËne) font mani-Playtimeet lefestement ÒmoucheÒ et sÕaffirment dansdoigts dans le nez et lasÈquences desplaisir mitigÈ que nous proposeTraficsur cet Ètrange phÈno-version plus sollicitÈe des essuie-glaces.leur originalitÈ la plusvraie. mËne du vieillisement de M. Hulot.Et puis, il y a le comique demalenten- Restela nostalgie de lÕauteur,rÈaffir-Serait-ce lÕusure du temps ? Atrop vou-dus, de quiproquos et lessituations mÈeici, pour un mondedÈgagÈ plus loir fignoler ses Ïuvres, Tati leur faitabsurdes ou grotesquesque Tati exploi-volontiers des contingences du progrËs
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.712 Fax : 04.77.32.07.09
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et des aliÈnations quÕil implique. Cet attachement est touchant en ce quÕil se rÈpËte avec constance et en ce quÕilest repris par dÕautres auteurscandidats Robinsons de ce mondedifficile ‡ vivre. Mais ce culte sentimental du passÈis-me, ‡ refuserlÕanalyse qui sÕimposerait, confine trËsvite ‡ la rÈaction. Tati ne semble pas vouloir aller plus loinque le simple constat. CÕest peut Ítre son droit. CÕest le nÙtre depenser que si sa vue est parfoispÈnÈtrante, sa philosophie, elle, sÕÈtablitsur des ondes un peu courtes. Gaston Haustrate
CinÈma n∞158
ÒL'idÈe deTrafic, dÈclarait Jacques Tati, m'est venue un dimanche matin en observant un grand dÈpart sur l'autorou-te de l'Ouest. Une foule de voitures pre-naient d'assaut l'entrÈe du tunnel de Saint-Cloud. Dans la poussiËre et la fumÈe, la compÈtition infernale com-menÁaitÉ Au dÈbut, je croyais que mon sujet Ètait exagÈrÈ, mais le camion que nous avions envoyÈ pour tourner les scËnes ‡ Amsterdam a connu ‡ peu prËs les mÍmes embarras que celui de notre histoire, d'autant plus que lors de la tra-versÈe de la Belgique, le chauffeur s'est trompÈ de route !É" Le peintre Jacques Lagrange avait dÈj‡ collaborÈ avec Tati pourLes vacances de M. HulotetMon Oncle. Cette fiche est issue de la sÈrie n∞002 de la collection des fiches de monsieur CinÈma (002/07) www.mcinema.fr
(É) Monsieur Burlesque
Une carriËre cinÈmatographique com-mencÈe en 1932 avecOscar, champion de tennis, court-mÈtrage dont Tati a Ècrit le scÈnario, qu'il interprËte, mais dont la mise en images a ÈtÈ confiÈe ‡
Jack Forrester. L'annÈe prÈcÈdente, Jacques Tati, nÈ Tatischeff, a dÈbutÈ sur les planches avec un spectacle de pan-tomimes sportives. Car le sport, en parti-culier le rugby, est son loisir favori depuis l'adolescence ; dans les ves-tiaires, aprËs les matches, il en mimait devant ses coÈquipiers pliÈs de rire, les diverses phases de jeu, les interventions de l'arbitre, les rÈactions du public. Dans les annÈes 30, il trouve l'occasion de reprendre, devant la camÈra, quelques-unes de ses pantomimes : sur le tennis dans l'OscardÈj‡ citÈ, la lutte dansOn demande une brutede Charles Barrois (1934), ou la boxe dans Soigne ton gauchede RenÈ ClÈment (1936), le plus connu des courts-mÈtrages - il y en a eu cinq avecGai dimanchede Jacques Berr (1935) et Retour ‡ la terre, le premier signÈ Tati en 1938 - qu'il interprÈta avant la guer-re. Mais l'essentiel, en ce dÈbut de car-riËre, demeure le music-hall o˘ Tati s'est taillÈ une solide rÈputation. Avec son numÈro, 'Impressions sportives", il a fait le tour des scËnes franÁaises et europÈennes ; il fallait le prÈsenter au Radio City Music Hall de New York lors-qu'en septembre 1939, il doit revÍtir l'uniformeÉ
"De Gaulle, facteur..." AprËs la guerre, Tati apparaÓt dans Sylvie et le fantÙme(1945) - il est le fantÙme - et dansLe Diable au corps (1947) d'Autant-Lara. Il investit ses cachets dansL'Ecole des facteurs (1947), ultime brouillon du film auquel il pense depuis sonRetour ‡ la terresÈvissait dÈj‡ un impayable facteur rural. Ce film, c'estJour de fÍteque Tati rÈalise et interprËte en 1949 et que les distributeurs, maÓtres de la sortie en salles, ne trouveront pas drÙleÉ Heureusement, une projection surprise, ‡ Neuilly, connaÓt un triomphe gr‚ce auquelJour de fÍtepeut enfin rencon-trer un immense public, surpris et ravi de rire autant. "C'est alors que j'ai eu l'idÈe de prÈsen-
ter M. Hulot, personnage d'une indÈpen-dance complËte, d'un dÈsintÈressement absolu et dont l'Ètourderie, qui est son principal dÈfaut, en fait, ‡ notre Èpoque fonctionnelle, un inadaptÈ". Avec son "visage ‡ la PrÈvert sur le corps de De Gaulle" (MichËle Manceaux), M. Hulot, alias Jacques Tati, va promener sa sil-houette dÈgingandÈe sur la plage des Vacances de M. Hulot(1953) ; arbitrer dansMon oncle(1953) l'Èternel conflit de l'ancien et du nouveau ; plonger avec le courage de l'inconscience dans l'uni-vers cybernÈtique dePlaytime(1968) et affronter dansTrafic(1970) l'hydre automobile aux cent gueules de chauf-fards.
Le temps et l'argent. Tati avait coutume de dire aux apprentis cinÈastes : "Le cinÈma, c'est un stylo, du papier et des heures ‡ observer le monde et les gens". Pour Ècrire ses films, du premier au dernier gag et en prÈvoir tous les rouages ; pour imaginer, sur la bande-son, le moindre bruit, sa modulation, son intensitÈ, son rythme ; pour faire exister, avec un visage, des vÍtements, une silhouette et des signes particuliers, le plus humble des person-nages, ‡ peine entrevu sur l'Ècran, Tati avait besoin de temps et le prenait. Quatre ans entreJour de fÍteetLes Vacances..., cinq entreLes Vacances...etMon oncle, dix entre Mon oncleetPlaytime. Il avait aussi besoin d'argent : il englou-tit des millions dans l'Èdification du gigantesque dÈcor futuriste de Playtime. Le tournage s'y prolongea des mois ; le lÈgendaire perfectionnisme du cinÈaste ne fut pas responsable de tous les retards, car il fallut souvent attendre l'arrivÈe d'argent frais ! Et lorsque apparurent enfin sur l'Ècran gÈant de l'Empire ces images bourrÈes de gags dans leurs moindres recoins, certains criËrent ‡ la dÈmesure, ‡ la mÈgalomanieÉ Vaincu par l'incomprÈ-hension d'une critique pressÈe et par les mises en demeure de ses crÈanciers,
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Tati dut tailler dans le vif, couper des sÈquences entiËres. Rien n'y fit, car le public n'Ètait plus au rendez-vous. DÈj‡ gorgÈ de tÈlÈvision et bombardÈ d'images choc montÈes au pas de char-ge, il avait perdu cette patience qui lui avait permis, dix ans auparavant, de s'introduire en douceur dans le monde nonchalant de M. Hulot. ConfrontÈ ‡ l'Èchec de son entreprise promÈthÈenne, Tati trouva quelque rÈconfort dans les louanges prodiguÈes par certains confrËres, en particulier celles de FranÁois Truffaut qui lui Ècri-vit : "C'est un film qui vient d'une autre planËte o˘ l'on tourne les films diffÈ-remment.Playtime, c'est peut-Ítre l'Europe de 1968 filmÈe par le premier cinÈaste martien, "leur" Louis LumiËre ! Alors il voit ce que l'on ne voit plus et il entend ce que l'on n'entend plus et filme autrement que nous".
Ses ailes de gÈantÉ AprËsTraficqui ne lui permit pas de renouer avec le succËs ni d'Èponger ses dettes, Tati se voit offrir, par la tÈlÈvi-sion suÈdoise, l'opportunitÈ de rÈaliser un film avec les moyens tehniques et financiers des productions tÈlÈvisuelles. C'estParade(1974) o˘ Tati revient au cirque et au music-hall de ses dÈbuts. En bon M. Loyal, il prÈsente une succes-sion d'attractions entre lesquelles il reprend ses pantomimes d'autrefois : le footballeur, le pÍcheur ‡ la ligne, le ten-nisman, la cavalierÉ Ce sera son der-nier film. AprËsPlaytime, cette Ïuvre tita-nesque, aura eu raison de celui qui avait cru possible de faire tenir le monde dans un Ècran, d'y faire entrer ‡ sa suite des millions de spectateurs et de les y lais-ser retrouver leur chemin, armÈs d'intel-ligence, de sensibilitÈ et de la certitude qu'au terme du voyage, un Èclat de rire les dÈlivrerait de l'angoisse. Chris - FÈvrier 1998 www.ecrannoir.fr
Le RÈalisateur
D'origine hollandaise et russe, Jacques Tatischeff (son vrai nom) se destine d'abord au mÈtier d'encadreur qu'exerce dÈj‡ son pËre. EncouragÈ par ses coÈquipiers du Racing Club de rugby, qui dÈcËlent en lui un talent comique, il monte des spectacles humoristiques de mime sur le sport. Il est acclamÈ par le "Tout Paris" dËs 1934. Admirateur des films burlesques amÈri-cains, il dÈcide de co-rÈaliser des courts mÈtrages, notamment avec RenÈ ClÈment (Soigne ton gauche, 1936). AprËs la guerre, il fait quelques appari-tions dans des longs mÈtrages (Sylvie et le FantomeetLe Diable au corps de Claude Autant-Lara). En 1947, il s'attaque ‡ un court : L'Ecole des facteurs, prÈlude ‡Jour de fÍte(1947) qu'il entreprend la mÍme annÈe. Ce premier long remporte un suc-cËs inattendu ‡ la Biennale de Venise 1949, o˘ il est rÈcompensÈ d'un Prix de la mise en scËne. Refusant d'employer des vedettes et de recourir ‡ de grosses structures de production, Jacques Tati construit une Ïuvre burlesque fondÈe sur une observation du quotidien dÈshu-manisÈ de la sociÈtÈ moderne. Il sait Ègalement innover techniquement, tour-nant en 70 mm, faisant construire des dÈcors stylisÈs, donnant une importance primordiale au son dans lequel se noient les dialogues. A l'image de Charlie Chaplin, Jacques Tati crÈe et interprËte lui-mÍme le per-sonnage rÈcurrent de ses films : Monsieur Hulot. Celui-ci est le hÈros des Vacances de M. Hulot(1952), deMon oncle(1958, Prix spÈcial du Jury au Festival de Cannes),Playtime(1953) et Trafic(1971). Tati est adulÈ par la cri-tique amÈricaine et portÈ aux nues par Truffaut mais il connaÓt des difficultÈs financiËres dËs la fin des annÈes 1960. Il doit hypothÈquer ses biens en 1967. En 1974, sa maison de production Specta Films, qu'il avait fondÈe en 1974,
fait faillite. Il rÈalise encore en 1972 un tÈlÈfilm destinÈ au cinÈma mais qui ne sera jamais diffusÈ en salle :Parade. En 1977, il reÁoit un CÈsar d'honneur et meurt en 1982. www.allocine.fr
Filmographie
Courts mÈtrages :
Oscar, champion de tennis On demande une brute Gai dimanche Soigne ton gauche Retour ‡ la terre L'Ècole des facteurs
Longs mÈtrages :
Jour de fÍte Les vacances de M.Hulot Mon oncle Playtime Trafic Parade
1932 1934 1935 1936 1938 1947
1949 1953 1958 1967 1971 1974
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