Un temps pour vivre un temps de Hsia-Hsien Hou
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Un temps pour vivre, un temps pour mourir Tong Nian Wang Shi de Hou HsiaFICHE FILM Fiche technique
Taiwan - 1985 - 2h17 Couleur
RÈalisateur : Hou Hsiao-hsien
ScÈnario : Hou Hsiao-hsien Chu TÕien-wen
Montage : Wang ChÕi-yang
Musique : Wu ChÕu-chÕu
InterprËtes : TÕien Feng (Fen-ming, le pËre) Mei Fang (La mËre) TÕang Ju-yun (La grand-mËre) Yu An-shun (Ah Hsiao dit Ah Ha) Hsiao Ai (Wei Lan, la sÏur) Hsin Shu-fen (La petite amie de Ah Ha)
L E
Yu An-shun (Ah Hsiao dit Ah Ha)
D O C U M E N T
Corporation. AvantLÕHomm Sandwich, Hou Hsiao-hsien a rÈalisÈ seul, trois films (Cute Girl, 1980 Cheerful Wind, 1981 ;Green Gree grass of home, 1982). Les trois sui vants forment de maniËre informelle e non chronologique une trilogie sur l relation qu'entretient Hou Hsiao-hsie avec sa propre biographie, ‡ l'intÈrieu de lÕhistoire politique de son jeune pay …tat. Tous les films postÈrieurs de Ho Hsiao-hsien sÕinscrivent dans une rele ture en perspective du passÈ, un rÈflexion sur IÕHistoire, maisLe GarÁons de Fengkuei(1982),Un Èt chez grand-pËre(1984),Un temp pour vivre, un temps pour mouri (1985), plus encore que les autres, trai tent frontalement de lÕenfance et d lÕadolescence, alors que le traitement d la biographie personnelle dans les film postÈrieurs sera plus allusive, mais tou jours prÈsente. Le premier film qui ouvr la trilogie,Les GarÁons de Fengkuei par le moment choisi - les jours qui prÈ cËdent pour plusieurs amis le dÈpart a service militaire -, clÙt la pÈriode de l jeunesse, tandis quÕUn ÈtÈ che grand-pËrecerne un temps d vacances dÕenfants chez leurs grand parents, et quÕUn temps pour vivre, u temps pour mourirembrasse d maniËre plus large lÕenfance, lÕadol cence, la jeunesse, dans leurs parcour chronologiques. Un temps pour vivre, un temps pou mourir, structurÈ en trois temps, troi morts, celles successives du pËre, de l grand-mËre, de la mËre, est profondÈ ment marquÈ par la mort des ancÍtres e le rattachement au Continent. La grand mËre manifeste continuellement so envie de retourner sur le Continent mËr patrie, lieu des ancÍtres, et sÕÈtonn que cela ne soit pas le souci des petits enfants. Le renoncement au Continent cÕest lÕoubli du culte des morts de la t dition bouddhique. ´Ah Haª, personnag principal, porte-parole cinÈmatogra phique de lÕauteur, nÕa pas connu Continent seulement le pays o˘ il est
en 1947, au lendemain de la grand Èmigration de Tchang Kai Tchek, u pays qui mÈlange traditions locales, cul ture continentale importÈe par se parents, et une occupation japonais temporaire mais traumatisante. LÕun vers dÕAh Ha est dÈveloppÈ dans u pÈrimËtre rÈduit constituÈ de lÕÈcol cellule de l'Èducation et dÕune formatio presque militaire (les lycÈens porten dÈj‡ la casquette plate des militaires) et de la cellule familiale o˘ se croisen trois gÈnÈrations, aux expÈriences cultu relles diffÈrentes. La mort finale de l mËre ferme dÕautant plus une boucl quÕelle rÈvËle le journal secret du pËr sa biographie, o˘ Ah Ha dÈcouvr dÕautres facettes de sa vie : la maladi du pËre, dont le spectateur prend prÈci sÈment conscience au mÍme momen que lui. Ah Ha, qui a accÈdÈ ‡ la maturi tÈ sexuelle au moment o˘ sa mËr atteinte dÕun cancer de la gorge est Èlo gnÈe du foyer familial, est aussi ‡ mÍm maintenant dÕapprendre tous les secre de famille : aprËs avoir ÈtÈ le centr dÕattention, il en devient le chef ‡ so tour. Sans transition explicative, dans un ful gurant raccord entre deux Èpoques, Ho Hsiao-hsien fait passer le spectateur d lÕadolescence dÕAh Ha ‡ sa jeunesse, milieu dÕun groupe de copains de Fon San, les garÁons qui, de quelque annÈes plus ‚gÈs, se sont appelÈs dan un autre film les garÁons de Fengkuei Autour dÕun arbre, la bande qui mang des cannes ‡ sucre prÈpare un mauvai coup qui tournera court. Ce mauvai coup de lycÈens, qui est presque un blague, met en mÍme temps lÕaccent s les rivalitÈs de bandes qui animent l vie des adolescents, et que la polic nÕarrive pas toujours ‡ contrÙler (de dÈveloppements plus mafieux seron dÈcrits par Hou Hsiao-hsien dans de films ultÈrieurs commeGoodby South, Goodbye, en 1996). La maturit familiale, sexuelle, dÕAh Ha sÕÈpano en mÍme temps que la dÈrive de petit
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
dangereux. Et Ah Ha lit en cachette des livres pornographiques, quand sa mËre est rongÈe par la maladie, et il sÕinitie dans une maison close peu luxueuse, quand il esquisse une relation avec une jeune fille lycÈenne. LÕunivers des rivalitÈs de bandes, quand il devient violent, cÕest celui de la nuit, des bars, comme la sÈquence dÕinitia-tion sexuelle avec une prostituÈe, un monde extÈrieur ‡ la maison familiale. La bande des copains plus souriante que dangereuse, les petites histoires du lycÈe, les rencontres sentimentales avec la jeune fille appartiennent ‡ la lumiËre du jour qui constitue toujours une rÈfÈ-rence de fond dans les scËnes de jour de la maison. Les personnages dans la mai-son sont trËs souvent en avant-plan, relativement peu ÈclairÈs, parfois en sous-exposition, tandis que le fond du dÈcor, largement ouvert sur lÕextÈrieur et la lumiËre du jour, est dÕune grande clartÈ, un peu surexposÈ. CÕest une mise en place quÕa trËs vite affectionnÈe Hou Hsiao-hsien dans ses films et quÕil pour-suivra systÈmatiquement dans les films postÈrieurs ‡Un temps pour vivre, un temps pour mourir. Deux mondes dis-tincts se rÈvËlent lÕun ‡ lÕautre, sÕaffron-tent en quelque sorte, mais apprennent ‡ vivre ensemble. Comme les gÈnÈra-tions issues des strates de lÕHistoire. Ou des classes sociales comme dans le magnifique dernier opus de Hou Hsiao-hsien,Les Fleurs de Shanghai(1998). Hubert Niogret Positif n∞459 - Mai 1999
Au milieu des annÈes 80, Hou Hsiao-hsien, aprËs des annÈes de t‚tonne-ments, trouve son style. Ses plans fixes sÕÈternisent, respirations recueillies per-mettant de mettre en marche la machine du souvenir. AvecUn temps pour vivre, un temps pour mourir(1985), il regarde lÕenfant - .
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Un garÁon dÕune dizaine dÕannÈes, Èle dans un monde rÈgi par les ÈlÈment naturels : la terre, o˘ Ah-Ha cach lÕargent quÕil vole ‡ sa mËre ; lÕeau, d il sÕasperge rituellement ‡ chaque dÈcËs les arbres, qui frissonnent dans le ven quand le malheur menace la famille. CinÈaste des illusions perdues, Ho Hsiao-hsien montre que le temps nou est comptÈ. Ses personnages sÕÈte gnent les uns aprËs les autres. Mais l mort de lÕhomme nÕa rien dÕangoiss pour lui. A ses yeux, tous les ‚ges s rejoignent - la grand-mËre a la mÍm dÈmarche sautillante et joyeuse que le enfants qui jouent avec leurs toupies. E lÕombre dÕAh-Ha, imprimÈe sur un tro dÕarbre confident, ressemble ‡ celle dÕ vieillard bossuÉ Les corps des morts, ici, gardent leu dignitÈ. Une trace de putrÈfaction carmi ne laissÈe sur un tatami nÕhorrifie pa Ah-Ha. Elle lui rappelle au contraire l douceur des goyaves, cueillies sur l bord de la route. Une route o˘ il compt bien revenir musarder, avec le souveni guilleret des disparus. Douce leÁon d choses,Un temps pour vivre, u temps pour mouriraffiche la mÍm conviction queLa chambre verte, d FranÁois Truffaut : ÒLes morts continuen de vivre.Ó Marine Landro
TÈlÈrama n∞2572 - 28 Avril 199
La sortie en salles dÕUn temps pou vivre, un temps pour mourirseule ment montrÈ jusquÕici dans quelque festivals et rÈtrospectives, est lÕoccasio de dÈcouvrir la premiËre veine d cinÈaste raffinÈ desFleurs d Shanghai: plus simple, plus rÈaliste mÍme si on y trouve dÈj‡ son go˚t pro noncÈ pour les atmosphËres, un sens d la situation plutÙt que de lÕaction, L carriËre de Hou Hsiao-hsien commenc dËs 1980 avecCute Girls. En deux ans il rÈalise trois comÈdies lÈgËres. Il f
ses gammes. Mais cÕestLes GarÁon de FengkueiquÕil considËre comm son vÈritable premier film. Cette chro nique adolescente ouvre une trilogie poursuivie avec le splendideUn Èt chez grand-pËreet qui sÕachËve ave Un temps pour vivreÉet un dÈbut d reconnaissance internationale (prix de l critique ‡ Berlin, meilleur film asiatique des annÈes 80 ‡ Rotterdam). ´Ces troi films tiennent une place particuliËr dans mon cÏur. Ce sont des souvenirs forts. En filmant de maniËre trËs direct les histoires de ma jeunesse, je m'affir-mais comme cinÈaste et je me confron tais ‡ moi-mÍmeª, dit aujourdÕhui maÓtr Hou. Tout heureux de lÕintÈrÍt quÕ porte en France, ´un pays cinÈmatogra phiquement trËs ÈvoluÈ, rien ‡ voir ave TaÔwanª, ‡ ses Ïuvres anciennes comme ‡ ses tentatives rÈcentes, plu proches dÕ´un cinÈma dÕavant-gardeª. En attendant le prochain, qui devrait s tourner cet ÈtÈ (un projet avec Takeshi Kitano comme producteur et acteur est pour lÕinstant en sommeil), il revient s cette pÈriode o˘ ses films Ètaient aussi sa vie. LÕÈmigrÈ. ´Ma famille est venue TaÔwan en 1948, un an aprËs ma nais sance. Enfant, je ne percevais pas de diffÈrence avec mes copains taÔwanai dÕorigine. On parlait la mÍme langue. puis, petit ‡ petit, on se rend compteÉ Les camarades dÕÈcole qui vous appe lent Òcochon du continentÓ. Les autr familles qui fÍtent leurs morts au cime tiËre, tandis que nos ancÍtres ‡ nou Ètaient loin. Nous ne ressentions pas dÕattache ‡ ce village de Feng-shan o nous vivions. Ma famille sÕÈtait installÈ dans le provisoire, les meubles de la maison Ètaient en bambou, il fallait se tenir prÍt ‡ repartir pour la Chine conti nentale. DÕailleurs, ma grand-mËre, comme on l voit dans le film, faisait rÈguliËremen des fugues pour ÒretraverserÓÉ Ce pro visoire a durÈ. Mes frËres et sÏurs sont restÈs dans le sud de lÕÓle, tandis que j
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service militaire, je ne songeais pas du tout ‡ revenir un jour l‡-basÉ jusquÕau moment de tournerUn temps pour vivre...JÕai pu alors mesurer mon atta-chement aux lieux de mon enfance. Et plus encore il y a quelques annÈes, ‡ lÕoccasion du documentaire dÕOlivier Assayas (HHH,portrait de Hou Hsiao-hsien). L‡, jÕai retrouvÈ la petite place devant le temple et mes anciens copains, que jÕavais pour la plupart per-dus de vue. Peut-Ítre ce statut dÕimmi-grÈ a-t-il influencÈ mon regard de cinÈaste. Les TaÔwanais de souche se posent moins de questions sur leur pays. Quand on vient de lÕextÈrieur, on a un point de vue plus objectif.ª La famille et les copains. ´LÕambiance ‡ la maison Ètait assez pesante. Mon pËre parlait peu, jÕavais avec lui des rapports distants. Son influence intellectuelle nous incitait ‡ lire beaucoup. JÕai tout ingurgitÈ, aventures, kung-fu, romans sentimentaux, classiquesÉ Le cinÈma, cÕÈtait autre chose. Si mon pËre avait ÈtÈ encore en vie quand jÕai dÈcidÈ de faire du cinÈma, il lÕaurait trËs mal pris, cÕe˚t ÈtÈ pour lui le comble de la rÈbel-lion ! A la maison, il fallait filer doux. Dans une famille relativement nombreu-se, je ressentais un isolement. Voil‡ pourquoi jÕÈtais souvent dehors avec mes copains. On se rÈunissait devant le temple du village. On faisait le coup de poing, on jouait, parfois pour de lÕargent. Les meneurs Ètaient naturellement les grands frËres, les plus ‚gÈs. Moi, je nÕai jamais ÈtÈ un meneur, par tempÈrament mais surtout parce que jÕÈtais dÕune famille respectÈe. Mon pËre Ètait pro-fesseur, cÕÈtait un lettrÈ chinois clas-sique. Il est mort trop tÙt mais son pres-tige Ètait intact. Un jour, pour dÈfendre un copain, jÕavais agressÈ le fils de la directrice de lÕÈcole, et celle-ci mÕavait bien fait sentir tout le poids de cette respectabilitÈ. Comment pouvais-je faire Áa, moi, le fils de mon pËreÉ A la rÈflexion, je crois que cela mÕa ÈvitÈ de mal tourner.ª ´ -
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ce permet de refaire lÕordre des chos et de voir revenir comme par enchante ment certaines images quÕon ava enfouies, consciemment ou non. JÕai d faire un effort particulier pour reconsti tuer la mort de mes parents, surtou celle de mon pËre. Plus jeune, il mÕÈta arrivÈ dÈj‡ de ressentir une grande tris tesse, une mÈlancolie inexplicable. Mai l‡, mes frËres et sÏurs et moi, nous Ètions pour la premiËre fois en fac dÕune rÈalitÈ terrible, insurmontable. S le moment, on est dÈmuni, on ne sai pas comment dÈpasser cette souffrance Le film a servi un peu dÕexorcisme, cÕ sans doute pourquoi il y a tant dÕÈm tion dans cette scËne de la mort d pËre, alors que mes films sont plutÙ pudiques en gÈnÈral.ª Le cinÈma.´Le cinÈma a commencÈ vraiment compter pour moi ‡ partir d lÕ‚ge de 15 ans, au lycÈe. Plus petit, j tirais mon oncle par la manche pour quÕ mÕemmËne au cinÈ, comme tous le gamins. Puis je me suis mis ‡ ramasse les billets mal dÈchirÈs par lÕouvreuse. y avait trois salles ‡ Feng-shan et j voyais tout ce qui passait. Mais le vrai dÈclic est venu plus tard. AprËs me Ètudes secondaires, jÕai ratÈ lÕentrÈ lÕuniversitÈ et suis parti ‡ lÕarmÈe. C ‡ cette Èpoque que jÕai vu un fil anglais de 1967, lÕhistoire dÕune jeu fille riche, interprÈtÈe par lÕactrice chanteuse Lulu, qui veut aller sur lÕautr rive, celle des quartiers ouvriers, pour vivre avec le garÁon quÕelle aime. L rÈalisme social de ce film mÕa beaucou marquÈ. Je me souviens avoir notÈ alor dans mon journal intime : dans les di annÈes ‡ venir, jÕaimerais apprendre l mÈtier du cinÈma.ª Propos recueillis par FranÁois Gori TÈlÈrama n∞2572 - 28 Avril 199
Le rÈalisateur
Hou Hsiao-hsien sÕest imposÈ comm chef de file de la nouvelle vague du cinÈma taÔwanais de ces dix derniËres annÈes. NÈ en Chine, il arrive ‡ TaÔwan en 1948. Il passe son enfance dans le sud de lÕÓl AprËs son service militaire en 1969, Hou fait des Ètudes cinÈmatographiques ‡ lÕAcadÈmie Nationale des Arts d Taiwan. Il est diplÙmÈ en 1972 et fait divers mÈtiers avant dÕentrer dans l monde du cinÈma. Il est dÕabord assi tant rÈalisateur pour Li Hsing et Lai Cheng-Ying. Puis il sÕassocie avec l producteur Chen Kun-Hou et commence ‡ tourner ses propres films. Son premier film comme metteur en scËne estCute girlsquÕil tourne e 1980. Son troisiËme filmGreen, green grass of home, en 1981, est nominÈ au festival du Cheval dÕOr, qui est lÕÈqui lent taÔwanais des Oscars. Hou Hsiao-hsien se fait un nom sur la scËne internationale en deux filmsLes garÁons de FengkueiquÕil tourne e 1983, etUn ÈtÈ chez grand-pËreen 1984, les deux films remportant le prix du meilleur film au Festival de Nantes. En 1985, son film autobiographiqueUn temps pour vivre, un temps pour mourir, remporte le prix de la critique internationale ‡ Berlin, et est dÈsignÈ meilleur film des annÈes 80 en Asie, au Festival de Rotterdam. Ses films sui-vantsPoussiËre dans le venten 1986 etLa fille du Nilen 1987 contribuent ‡ asseoir sa rÈputation auprËs de la cri-tique internationale. En 1989La citÈ des douleursremporte le Lion dÕor a festival de Venise. En 1993Le MaÓtre de marionnettesremporte le prix du jury au Festival de Cannes. Ses deux films suivantsGood men, good womenen 1995 etGoodbye south,
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Yang dans lequel Hou Hsiao-hsien tient le rÙle principal,Epouses et concu-binesde Zhang Yimou dont il est pro-ducteur exÈcutif,Dust of angelset LÕÓle du chagrinde Hsu Hsiao-ming,A Borrowed lifede Wu Nien-jen, et Treasure islandde Chen Kuo-fu.
Filmographie
Cute girls1980 Cheerful wind1981 Green, green grass of home1982 LÕhomme sandwich Les garÁons de Fengkuei Un ÈtÈ chez grand-pËre1984 Un temps pour vivre, un temps pour mourir1985 PoussiËre dans le vent1986 La fille du Nil1987 La citÈ des douleurs1989 Le maÓtre des marionnettes1993 Good men, good women1995 Googbye south, goodbye1996
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