Vous ne l’emporterez pas avec vous ! de Capra Frank
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Vous ne lÕemporterez pas avec vous ! You canÕt take it with you ! de Frank Capra FICHE FILM Fiche technique
USA - 1938 - 2h07 Noir et blanc
RÈalisateur : Frank Capra
ScÈnario : Robert RiskindÕaprËs George KaufmanetMoss Hart
Musique : Dimitri Tiomkin
InterprËtes : Jean Arthur (Alice Sycamore) Lionel Barrymore (Martin Vanderhof) James Stewart (Tony Kirby) Mischa Auer (Kolenkhov) Edward Arnold (Anthony P. Kirby) Ann Miller (Essie Carmichael) Spring Byington (Penny Sycamore)
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ils ajoutËrent un rÙle, celui de Poppins qui permit de mieux introduire cett morale dËs le dÈbut du film. La parent avecLa RuÈeest flagrante dans lÕouve ture du film qui montre lÕarrivÈe du pui sant financier dans son imposant banque (cf. Ie trËs beau plan dÕensembl en plongÈe dans le hall du b‚timent), e celle avecLÕExtravagant M. Deed saute aux yeux dans la scËne du parc o˘ James Stewart et Jean Arthur Ècouten des enfants dÈlurÈs leur enseigner le pas dÕune nouvelle danse, laBig Apple et dans la scËne qui suit o˘ le coupl crÈe une authentique panique dans u restaurant huppÈ. LÕintÈrÍt deVous ne lÕemporterez pa avec vousrÈside aussi dans lÕaccumul tion impressionnante de thËmes chers Capra. En effet, on les retrouve tou assemblÈs en un discours remarquable ment structurÈ, ‡ la logique humanist presque aussi parfaite que celle deLÕE travagant M. Deeds. Sont ainsi traitÈ successivement: le thËme - maintenan obsessionnel chez Capra - de la puissan ce de lÕargent ici critiquÈe avec moins d virulence que dans les Ïuvres antÈ-rieures (James Stewart b‚ille en Ècou tant son pËre parler de son futur cou financier), celui de la vie naturelle supÈ rieure ‡ toute existence artificielle e sophistiquÈe (cf. Ie nom des Sycamor qui fait irrÈsistiblement penser ‡ lÕarbr alors que celui des Kirby peut Èvoque phonÈtiquement en anglais le bord d trottoir,kerb), la famille nombreuse e unie (voir le gag rÈcurrent de la pancart ´ HOME SWEET HOME ª qui se dÈcroch du mur ‡ chaque explosion de pÈtard chez les Vanderhof), le patriotisme (l dÈnonciation des ´ismes ª par le grand pËre qui, au communisme, au fascisme au bouddhisme prÈfËre lÕamÈricanisme les amours pures et la fascinatio quÕexerce la beautÈ fÈminine s lÕhomme innocent (Tony tend une rose Alice et lui demande de sÕasseoir po mieux la contempler), IÕesprit de jeune se Èternellement conservÈ par lÕinter diaire de vieillards optimistes et dy
miques (Martin Vanderhof sÕest cassÈ l jambe en se laissant glisser sur la ramp de son escalier) et par celui de lÕindiv dualisme au service de la libertÈ san limite (Martin Vanderhof, toujours lui, n paie pas ses impÙts, car il nÕen a to simplement pas envie), la foi en la sim plicitÈ (cf. Ies actions de gr‚ce de Marti qui remercie Dieu de les conserver e bonne santÈ, ´et quant au resteª conclut-il ´nous le laissons ‡ Ta bonn volontȪ), en le mythe de Cendrillo devenu rÈalitÈ amÈricaine (la press compare Jean Arthur au personnage d Perrault) et en la symbiose possible de classes socialesviala politique populist du bon voisinage et la deuxiËme chanc en permanence offerte par Dieu et pa lÕAmÈrique de sÕamender (voir la sÈqu ce de la prison qui entraÓne peu aprËs l conversion de Kirby), et surtout la nÈces sitÈ dÕaimer son prochain et dÕavoir be coup dÕamis, comme lÕavaient dÈj‡ co pris Julius (Pa) Goldfish dansLoin d ghetto, Ie protagoniste deLa RuÈee Deedset ‡ laquelle sera de nouvea confrontÈ George Bailey dansLa Vie es belle(´Pour autant que je sache, I seule chose que lÕon puisse emport avec soi, cÕest lÕamour de ses ami lance Lionel Barrymore ‡ Edward Arnold). Quoique non fondÈ sur un scÈnario origi nal,Vous ne lÕemporterez pas ave vousest ancrÈ de plain-pied dans lÕic nographie propre ‡ Frank Capra. Stylistiquement, le film nÕest jamai entravÈ par ses origines thÈ‚trales Capra, qui utilisa deux camÈras, varie se angles de prises de vues avec la dextÈri tÈ quÕon lui connaÓt, offrant ainsi de champs-contrechamps trËs vivants (il filme par exemple la rencontre de Lionel Barrymore et de Donald Meek sou quatre angles diffÈrents), allant jusquÕ transgresser la loi des 180∞ ‡ une occa sion, sans Ítre rÈvolutionnaire, mais e Ètant plus audacieux et plus efficace qu ses confrËres (voir la scËne de la priso o˘ Barrymore reproche ‡ Arnold so
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
veusement montÈs aux prises plus longues permettant ‡ lÕacteur, par son seul jeu, de mettre en valeur les meilleurs moments de la situation, comme quand Barrymore raconte ‡ Jean Arthur comment il tomba amoureux de sa future femme ou quand Edward Arnold apprend de James Stewart quÕil refuse dorÈnavant de travailler avec lui. On retrouve ce mÍme souci de nÕÍtre jamais systÈmatique dans son esthÈtique - afin de tenir constamment en Èveil lÕattention du spectateur - dans la faÁon particuliËre ‡ Capra dÕalterner les scËnes dont la durÈe des plans est Ègale ‡ celle des rÈpliques (cf. Ia sÈquence dÕouverture dans les bureaux de la banque Kirby) et celles dont le dÈcoupage, plus elliptique, exploite la technique du son utilisÈ en contrepoint (par exemple, dans la scËne o˘ les artificiers procËdent ‡ une sÈrie dÕexplosions, celles-ci sont perÁuesoff sur des images de Penny Sycamore dac-tylographiant imperturbablement sa piËce de thÈ‚tre). La mise en scËne pour Capra ‡ cette Èpoque Ètait devenue un travail dÕorfËvre. Autre effet de rÈalisation trËs frappant : la prise unique montrant la tirade de Ramsey contre la tyrannie de Kirby. H. B. Warner la joue entiËrement de dos face ‡ Arnold qui encaisse son avant-demier coup avant de se convertir. Ce plan est doublement remarquable : parce que lÕacteur, dont cÕest la seule scËne impor-tante, a acceptÈ de lÕinterprÈter dos ‡ la camÈra (on ne le reconnaÓt que lorsquÕil sort de la piËce de profil), montrant ainsi la confiance et la gratitude quÕil Èprouve ‡ lÕÈgard de son metteur en scËne; et par le culot joint au haut sens de la signifian-ce cinÈmatographique dont fait preuve Capra en sacrifiant lÕun de ses acteurs de second plan prÈfÈrÈs pour donner ‡ son image la tension dramatique optimale. LeÁon dÕhumanisme,Vous ne IÕempor-terez pas avec vousest aussi un traitÈ de mise en scËne. Franck Caprapar Michel Cieutat
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(É) Cet art de lÔadaptation trouve une mati re privilÈgiÈe dansVous ne lÕemport rez pas avec vouset lÕEnjeu, tous deu tirÈs de piÈces de thÈ‚tre, et dont le themes, politiques et sociaux, rejoignen ceux de la pÈriode florissante. Il sÕag bien, dans les deux cas, de passer dÕu espace thÈ‚tral ‡ un espac filmique,sans gommer vraiment le pre mier dans la rÈÈcriture du scÈnario. E lÕon peut, au vu des rÈsultats, se dema der si la formule nÕest pas celle q convient le mieux, en dÈfinitive, ‡ la sen sibilitÈ de Capra. Le metteur en scËne beau avouer, dans son autobiographi (Hollywood Story) une nette distance vis ‡-vis du thÈ‚tre, il nÕen retrouve pa moins pour filmer une certaine similitud de ton. ´Je ne me contentais pas de vivr dans lÕignorance de tout ce qui toucha au thÈ‚tre, jÕavais Ègalement du mÈpri pour son caractËre faux, artificiel. JÕavai grandi dans ma propre ´Ècoleª - celle d naturel... Mon plateau ‡ moi, cÕÈtait l monde rÈel et les acteurs qui y Èvo luaient devaient paraÓtre tout aussi rÈelsª, Ècrit-il ‡ propos de sa premiËr adaptation, quelques annËes avantVou ne lÕemporterez pas avec vou;s l moins quÕon puisse dire est quÕil va v arriver ‡ concilier ce monde ´rÈelª et c monde ´thÈ‚tralª, jusquÕ‡ construire bie des scËnes de films originaux comme de scËnes thÈ‚trales. Le discours deSmit au SÈnat, le procËs deDeedsou so face ‡ face avec les fermiers sont autan de moments forts, dont la constructio spatiale comme dramatique ressortissen autant du thÈ‚tre que du cinÈma. Capra sÕil fait profession (de foi) dÕaimer la r litÈ, ne lÕaime jamais autant qu lorsquÕelle est thÈ‚trale. Et les dÈmon trations de sincÈritÈ nÕy fonctionne peut-Ítre jamais aussi bien qu lorsquÕelles appartiennent ‡ un context dÈclamatoire. Il faut du public, il faut d lÕÈcho, il faut une scËne aux personnage de Capra qui se dÈfendent tant de joue un rÙle. CÕest donc ‡ des individus sincËres co
posant des personnages que nous avon affaire, dans ces piËces de thÈ‚tre ´fil mÈes comme la rÈalitȪ : IÕEnjeue Vous ne lÕemporterez pas avec vou. Comme souvent chez le rÈalisateur amÈ ricain deux mondes sÕy opposent, IÕ sentimental et farfelu, IÕautre calculate et grave. CÕest surtout vrai, et presqu caricatural. dansVous ne lÕemportere pas..., o˘ sÕaffrontent, par lÕentremise Lionel Barrymore et Edward Arnold, une famille de doux dingues bohËmes et anti conformistes et des spÈculateurs ano nymes et sans scrupules. Capra filme merveille les deux protagonistes princi-paux, dans leurs espaces respectifs, adaptant pour chacun la scÈnographie la camÈra. Lionel Barrymore, massif, sta tique, rËgne sur un mouvement continu, sur le dÈsordre et la vie dÕune immens piËce de sÈjour o˘ son immobilitÈ fai contraste avec les va-et-vient survoltÈs. Edward Arnold, Ie financier, est au contraire filmÈ en mouvement, tout aussi massif, mais symbolisant lÕhomme q avance dans une sociÈtÈ, elle, extrÍme ment rigide et ordonnÈe. TrËs efficace-ment, gr‚ce aux caractÈristiques para-doxales des personnages principaux, ce sont leurs deux mondes qui par contras te, manifestent leur essence. Exempl parfait dÕun espace thÈ‚tral utilisÈ d maniËre spÈcifiquement cinÈmatogra phique. Et lÕon pense aux rÈflexions d Capra sur la gestuelle de Harry Langdo (dont il mit en scËne les premiers long mÈtrages) et son expression plastique lÕÈcran. A la conception de lÕespace s nique sÕajoute (ou sÕadapte...) une maÓt se de lÕimage. LÕarrivÈe de Arnold siËge de sa compagnie le matin est un modËle de mouvement, dÕaction, de pui sance; une camÈra mobile, dans lÕax rappelle trËs prÈcisÈment celle qui, en un seul mouvement, suivait le charg dÕaffaire de Mr Deeds entrant lui aus dans ses bureaux. Au contraire le mouve ment dans la maison familiale ne se fai pas avec le cadre, mais dans le cadre. Non pas, donc, soulignÈ, prÈsent, ponc tuel, mais comme les vagues, ‡ lÕarriËr
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fond, dÕune vie incessante. LÕune danse, IÕautre pianote, le troisiËme court aprËs la moutarde comme sÕil sÕagissait de vie ou de mort, les fusÈes traversent le champ de la faÁon la plus inopportune... dans les derniÈres sÈquences le cadrage net des salles de rÈunion fait contrepoint ‡ la frÈnÈsie finale dans la maison rÈin-vestie, et lÕon retrouve, avec la mÍme Èconomie de moyens, les plans frontaux dans lesquels doit sÕinscrire lÕordre, et les angles variÈs qui captent, ‡ lÕocca-sion, le mouvement. SiVous ne lÕemporterez pas avec vousutilise pour les deux grands-pËres un procÈdÈ de contraste (individu sta-tique/milieu mobile, individu mobile/milieu statique), ce nÕest Èvidem-ment pas possible pour tous les person-nages principaux. Or cÕest encore une rÈussite de Capra que de distinguer ‡ lÕÈcran les individus, pour les extraire de la scËne collective, sans pour autant les isoler. PrÈpondÈrance de plans amÈri-cains ou rapprochÈs qui laissent ‡ lÕentourage un large champ de prÈsence, mais effacement de la profondeur, qui nÕaccorde de nettetÈ quÕau personnage principal; le procÈdÈ est emblÈmatique dÕun souci constant pour lÕindividu, alors mÍme que celui-ci est socialement situÈ. (É)
Vincent Amiel Positif n∞317/318 - Juil./Ao˚t 1987
Le rÈalisateur
RÈalisateur amÈricain dÕorigine italien-ne, nÈ en 1897, mort en 1991. Capra incarne la comÈdie amÈricaine. Singulier paradoxe si lÕon songe quÕil est nÈ ‡ Palerme, a ÈmigrÈ aux Etats-Unis avec sa famille en 1903 et a vendu des journaux pourpouvoir payer ses Ètudes et nourrir les siens. Le monde sophisti-quÈ de la comÈdie amÈricaine, il ne lÕaura donc rencontrÈ, ce rital, que dans les studios de la Columbia. - -
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dies les plus cÈlËbres, celles quÕil tourn Filmographie pour la Columbia, avec Robert Riski pour scÈnariste, agacent parfois pa Tramp, Tramp, Tram leurs truismes (LÕargent ne fait pas l Plein les bottes bonheur) ou leur moralisme (Capra ador Fultah fisherÕs boar les grands discours sur la dÈmocratie) Vous ne lÕemporterez pas avec vou The strong man LÕextravagant monsieur Deedso LÕathlËte incomplet Mr. Smith au SÈnatnÕen continue Long pants pas moins ‡ faire rire ou pleurer. Sa premiËre culotte En revanche, le Capra des dÈbuts, l gagman dÕHal Roach puis de Sennett, l For the love of Mike collaborateur dÕHarry Langdon dont LÕhomme le plus laid mit en scËne les longs mÈtrages, ce That certain thing chefs-dÕÏuvre que sontTramp, Tramp Tramp,The Strong Manetthis is loveLon So PantsUn punch ‡ lÕestomac, est admirable. On dÈcouvre che lui un sens innÈ du burlesque que lÕo The matinee idol retrouvera dans certains bons moment Bessie ‡ Broadway deArsenic and Old Lace, sa meilleur comÈdie de lÕaprËs-guerre. Mais la paThe way of the stro dÕHarry Langdon nÕen reste pas moi Say it with sables essentielle dans le charme que dÈga Submarine gent ces vieilles bandes du muet. LÕÈpave vivante Le vrai Capra, peut-Ítre faut-il aller l chercher, non dans la sÈrie de The power of the pr Pourquoi nous combattons, bon The younger genera films de montage certes, malheureuse Loin du ghetto ment tout ‡ fait impersonnels, mai dans des Ïuvres nÈgligÈes commeTh The Donovan affair Miracle Woman, fulgurante satire de Flight sectes religieuses qui pullulaient dÈj aux Etats-Unis,The Bitter Tea o Ladies of leisure General Yen, merveilleuse histoir Rain or shine dÕamour qui voyait un cruel seigneur d la guerre, dans la Chine de la rÈvolutionDirigible se tuer pour les beaux yeux de Barbar The miracle woman Stanwick, ou encoreRain or Shine, a La femme aux miracle burlesque ÈchevelÈ. Prince de la comÈdie larmoyante ePlatinum blonde moralisatrice, Capra a gagnÈ beaucouLa blonde platine dÕargent. Encore une leÁon que do son Ïuvre : les bons sentiments so toujours rÈcompensÈs. Jean Tul Dictionnaire du CinÈ
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It happened one night1934 New York Miami Broadway Bill La course de Broadway Bill Mr. Deeds goes to town1936 LÕextravagant monsieur Deeds Lost horizon1937 Horizons perdus You canÕt take it with you1938 Vous ne lÕemporterez pas avec vous Mr. Smith goes to Washington1939 Mr. Smith au SÈnat Meet John Doe1941 LÕhomme de la rue W h yw ef i g h t: pr e l u d et ot h e w a r1942 Pourquoi nous combattons The nazis strike Divide and conquer The battle of China1944 Arsenic and old lace Arsenic et vieilles dentelles ItÕs a wonderful life1947 La vie est belle
State of the union LÕenjeu
Riding high Jour de chance
Here comes the groom Si lÕon mariait Papa
A hole in the head Un trou dans la tÍte
A pocketful of miracles r
1948
1950
1951
1959
1961
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