Zaïna, cavalière de l’Atlas de Guerdjou Bourlem

Centre De Documentation Du Cinéma[S] Le France

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
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Sujets

• Cinéma
• Fiches du cinéma

Informations

• Publié par: cinemavectoi
• Nombre de lectures: 57
• Langue: Français

Extrait

FICHE TECHNIQUE

FRANCE/ALLEMAGNE - 2004 - 1h40

Réalisateur : Bourlem Guerdjou

Scénario : Juliette Sales & Bourlem Guerdjou

Photo : Bruno de Keyzer

Montage : Joëlle Hache

Musique : Cyril Morin

Interprètes : Aziza Nadir (Zaïna) Sami Bouajila (Mustapha) Simon Abkarian (Omar) Michel Favory (Abdelatif) Assad Bouab (Kadour)

ZAÏNA, CAVALIÈRE DE L’ATLAS DE B OURLEM G UERDJOU

Pour échapper au puissant Omar, Zaïna décide de suivre son père qui mène les pur-sang de sa tribu à la grande course de l’Agdal. Durant ce long et périlleux voyage au cœur des montagnes de l’Atlas, père et fille vont appren- dre à se connaître, à s’aimer.

CRITIQUE Beaucoup parlent de «western couscous», d’après les propres termes du réalisateur. Un clin d’œil ironique de Bourlem Guerdjou se référant à la phase d’écriture de Zaïna. A l’arrivée, une expression reprise au pied de la lettre qui, reconnaissons, ne met pas forcément en appétit au grand écran. Parlons de conte, de film d’aven- ture, de western, en effet, mais seulement d’un point de vue esthétique,Zaïnaune relation concrète- dessinant

Le centre de Documentation du Cinéma[s] Le France, qui produit cette fiche, est ouvert au public du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h à 11h45 et accessible en ligne sur www.abc-lefrance.com Contact: Gilbert Castellino, Tél : [phone] [e-mail] ment symbiotique entre ces spec-tissage, l’amour. Le tout, bien sûr,Télérama - Jacques Morice taculaires paysages de l’Atlas ettoujours en indissociable liaisonDes pur-sang, des poursuivants, son histoire. Des images simple-avec mère Nature.une traversée du désert, cela ment sublimes, loin des clichésAucune place à l’artifice dansdonne un western en version traditionnels et autres touchescette histoire de père et fillearabe et intemporelle. Un mixte exotiques dénaturantes. Plansqui apprendront à s’apprivoiser.d’aventure et de mélodrame, sim- panoramiques, finesse des mou-Leurs mouvements, corps, ges-ple et direct, qui repose beaucoup vements, variations et souci dutuelles, regards et silences con-sur la beauté des paysages arides détail : des ces contrées sauvagestiendront toute l’émotion du film,ou drapés de neige, et sur la force aux espaces villageois confinés,garants des cheminements spiri-des acteurs. Bourlem Guerdjou nous donne àtuels de chacun. Autant dire que voir du beau spectacle, en chantsle duo Sami Bouajila / Aziza Nadir et musiques orientales des plusréalise un sans faute. L’évolution envoûtantes. Une ode à la nature,sera subtile, faite de mutations qui portera celle-ci au rang d’en-en catimini et prenants élans. De BIOGRAPHIE tité à part entière, bonifié par lavraies énergies et de l’oxygène Né en 1965 à Asnières, en France, transmission de trésors culturelsconté, malgré ce récit plutôt binai- et de nationalité française, il ancestraux resurgis du temps oùre, usant de conventions et paral- reçoit une formation de comé- Marrakech n’était qu’un petit vil-lèles annoncés. Mais n’oublions dien dans les années 80 et réa- lage parsemé de tentes. Animauxpas : nous sommes toujours dans lise quelques courts métrages. Il légendaires, vie nomade en tribuun conte. (…) obtient un rôle dans le film de dans le désert, combats de sabreSabrina Mehdi Charef,Le Thé au harem dans les règles de l’art. Il sera iciwww.ecrannoir.fr d’Archimède (1985).Son premier à la fois question de retour aux long métrageVivre au paradis sources, à la vie, et de survie en se voit primé aux JCC (tanit d’or, milieu hostile. Place aux figures CE QU’EN DIT LA PRESSE 1998). de style, bien sûr ; nous évoluons www.africultures.com Zurban - Yasmine Youssi dans un conte et il faut bien sus- Paysages d’une beauté à couper citer notre imaginaire. Le réalisa- le souffle, comédiens habités par teur y parvient avec grande jus- leur rôle... sans effets spéciaux, tesse, sans excès et, sauf dénoue- ni décors ostentatoires, Guerdjou FILMOGRAPHIE ment romanesque, sans pathos. Ce nous plonge au cœur d’un Maroc qui était loin d’être acquis, deuil, Longs métrages : intemporel, renouvellant ainsi le rivalité et culpabilité, constituant Vivre au Paradis1998 film de cape et d’épée. les données premières de cette Zaïna, cavalière de l’Atlas 2004 aventure. Un éventail propice à L’Humanité - Vincent Ostria quelques débordements. A l’écran, Un film d’aventures comme le un traitement épuré, ancré via un cinéma arabe en a rarement mon- Documents disponibles au France langage, via des faits et senti- tré. Certes, on tente un peu artifi- ments formellement universels et ciellement de transposer l’univers Revue de presse importante atemporels, ici rythmés à l’image du western au Maghreb - l’impor- CinéLive n°95 de la vie. Des choses aussi tragi- tance accordée aux chevaux en Fiches du Cinéma n°1803 ques qu’élémentaires : la mort, la témoigne. Pourtant la greffe prend souffrance. Aussi fécondes qu’élé- au-delà de toute espérance (...). mentaires : la filiation, l’appren-