com_pr battue sangliers Nancy 27_02_09
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com_pr battue sangliers Nancy 27_02_09

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 24 février 2009
La préfecture de Meurthe-et-Moselle va bientôt publier un arrêté ordonnant l'abattage d'une centaine de
sangliers dans la banlieue de Nancy sur le plateau de Malzéville et vendredi 27 février au matin la battue
commencera.
Pour rappel cette battue fera suite à des incidents récents survenue dans l'agglomération de Nancy où des
sangliers s'approchent de plus en plus des habitations pour trouver de quoi se nourrir, ou parfois pour échapper à
une traque :
- Novembre 2008 - Quatre sangliers étaient abattus par un chasseur lieutenant de louveterie dans la cour d'une
maison, au 38 de la rue Parmentier à Essey-les-Nancy en pleine ville malgré les huées et vives protestations des
habitants.
- Décembre 2008 - Réfugiés dans la cour de l'école primaire du Mont, rue des Martyrs à Chaligny, une laie et
son petit étaient endormis par le vétérinaire du groupe animalier des pompiers. Et relâchés en forêt.
- le 27 janvier 2009 lors d'une battue 30 sangliers sont abattus sur le plateau de Malzéville.
En France le nombre de sangliers abattus est passé de 50.000 en 1975 à 466 352 sur la saison 2006/2007 et la
population globale de ces animaux est estimée actuellement à environ un million. En Meurthe-et-Moselle cette
année le plan de chasse est fixé
à 12 000 « prélèvements ». Il s'agit, pour tous les experts, d'une prolifération
exponentielle. Ces spécialistes ont inventorié les multiples causes de ce phénomène (IGE évaluation des risques
lies a l’augmentation des densités des sangliers sauvages en France – 2003) : climatiques (température),
météorologiques (conjoncturelle dont l’exemple le plus typique est la tempête de décembre 1999), ressources
alimentaires naturelles en augmentation (conséquences des évolutions climatiques ou des conditions
météorologiques), pratiques agricoles (déprise agricole, l’intensification de la culture du maïs), mises en réserves
en augmentation et les pratiques cynégétiques.
Le rapport accuse les chasseurs :
raréfaction du petit gibier sédentaire naturel
- page 15 : A l’époque où les chasseurs avaient la possibilité de
trouver du petit gibier sédentaire pendant la période d’ouverture générale de la chasse, ils ne s’intéressaient que
modérément au grand gibier qui était alors le fait d’une minorité notamment en raison de son coût financier élevé. La
raréfaction du petit gibier sédentaire naturel, voire sa disparition quasi totale de la plupart des régions françaises sous
les effets néfastes de certaines pratiques agricoles : déstructuration du paysage rural, développement de monocultures
de céréales notamment du maïs sur de grandes superficies laissant le sol entièrement nu après les récoltes, traitements
insecticides et pesticides…ainsi que la mise en place d’une chasse artificielle de lâcher de petit gibier, transformant la
chasse devant soi en exercice de tir, ont entraîné une désaffection des chasseurs pour la chasse du petit gibier et un
engouement pour la chasse du grand gibier, qui, bénéficiant des conditions favorables décrites ci-dessus et moins
sensible aux pratiques agricoles voire favorisé par certaines d’entre elles, entamait le développement de ses effectifs,
tandis que ceux du petit gibier naturel déclinaient irrémédiablement. L’urbanisation de notre société a amené de
nouveaux chasseurs citadins, étrangers aux territoires, avec pour conséquence première un lien qui se distend entre
les ruraux et le monde de la chasse et surtout, par un refus plus affirmé des agriculteurs devant la croissance des
dégâts causés à leurs cultures et leurs récoltes.
pratique de l’élevage et recours à des métissages avec des porcs domestiques aux robes colorées produisant des
animaux plus prolifiques et moins farouches
– page 16 : Pour faire face à une demande en expansion pour la
chasse du grand gibier, certains organisateurs ou gestionnaires de chasses n’ont pas hésité à avoir recours à la pratique
de l’élevage, en espaces plus ou moins clos, de l’espèce qui se prêtait le mieux à cette opération : le sanglier. Si
certains ont procédé à la production de sangliers d’élevage avec toute la rigueur requise, d’autres plus soucieux des
gains qu’ils pourraient en retirer que de la qualité des animaux offerts,n’ont pas hésité à avoir recours à des
métissages avec des porcs domestiques aux robes colorées produisant des animaux plus prolifiques et moins
farouches que l’on peut encore trouver dans certaines régions méridionales. Heureusement ces pratiques, dénoncées
avec vigueur par nombres de chasseurs et rapidement contrôlées par les services chargés de la chasse, n’ont eu que
des effets limités sur la plus grande part des populations de sangliers. L’élevage du sanglier a cependant permis de
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