De :François Nicolas <fnicolas@ens.fr> Objet :Qui-vive (04-05-11) Date :4 mai 2011 22:40:18 HAEC 5 pièces jointes, 2,0 MoEnregistrer Diaporama
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mercredi 4 mai 2011 :http://www.egalite68.fr/Qui-vive/04-05-11.pdf
BARENBOM, MUSICIEN AVEC GAZA !
Barenboïm fait le boulot des "Musiciens avec Gaza" !
Barenboïm et un orchestre européen enchantent Gaza
Le chef dorchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm a pour la première fois dirigé mardi un "concert pour la paix" dans la bande de Gaza, à la tête dun ensemble européen, qui a enchanté plus de 300 mélomanes, dont beaucoup de jeunes.
Barenboïm, 68 ans, un militant pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, était à la tête dun ensemble spécialement formé pour loccasion, "lOrchestre pour Gaza". Une formation composée de 25 musiciens de prestigieux orchestres européens (Staatskapelle et Philharmonique de Berlin, Philharmonique de Vienne, Orchestre de Paris et Scala de Milan).
"Cest un geste unique de lEurope toute entière pour vous, à Gaza", a expliqué le maestro, sous un tonnerre dapplaudissements.
"Vous êtes bloqués ici depuis des années. Cest la raison pour laquelle nous sommes venus aujourdhui. Pas seulement pour vous donner du réconfort et, peut-être, du plaisir découte, mais aussi pour que vous compreniez que beaucoup de gens dans le monde sintéressent à vous", a-t-il dit.
Cest la première fois quun orchestre dun tel niveau se produisait dans ce territoire palestinien déshérité, sous blocus israélien depuis 2006. Daniel Barenboïm et ses musiciens se sont rendus mardi dans la bande de Gaza en passant par lEgypte via le poste frontière de Rafah. "Cest sûrement le concert le plus historique auquel il ma jamais été donné de jouer", a confié Dieter Flury, un flûtiste du Philharmonique de Vienne. Dans la déléfi lex-de la chaîne franco-allemande ArteJérôme Clémenta a trouvé "très
important le fait de transmettre ce message de paix, damitié et dhumanisme via la musique". Ce "concert pour la paix" et "apolitique", organisé par des ONG palestiniennes en coopération avec lONU, sest déroulé au centre culturel al-Mathaf, au nord de la ville de Gaza. Il sest ouvert avec les notes de la "Petite musique de nuit", suivie de la Symphonie N°40 en sol mineur du même Mozart qui a servi de mélodie à lune des plus fameuses chansons de la Libanaise Fairouz, idole des Palestiniens notamment. "Mes élèves vont aimer. Cela peut changer quelque chose dans leur esprit et leur donner une chance de réfléchir avant de juger les gens", a expliqué Fatima Chahine, 28 ans, une professeur danglais qui accompagnait un groupe dadolescentes du camp de réfugiés de Jabaliya, faisant allusion à la nationalité israélienne de Daniel Barenboïm.
"Cela fera vraiment une différence parce quil apporte un message de paix", a ajouté lenseignante.
Pianiste et chef dorchestre israélien et argentin, également espagnol et porteur dun passeport palestinien, M. Barenboïm a créé en 1999, avec son ami Edward Saïd, intellectuel palestinien décédé en 2003, un célèbre orchestre de jeunes arabes et israéliens de 14 à 25 ans, lOrchestre Divan, qui se produit dans le monde entier.
"Mon mari aurait été enchanté. Jespère que les gens apprécient et comprennent le sens de cette visite (de Daniel Barenboïm)", a déclaré à lAFP Mariam, lépouse dEdward Said.
Né à Buenos Aires en 1942 de parents juifs dorigine russe, Daniel Barenboïm utilise depuis longtemps sa renommée internationale pour promouvoir la cause de la paix entre Israël et ses voisins.
"Je suis un Palestinien. Je suis aussi un Israélien. Vous voyez donc quil est possible dêtre les deux", a expliqué passionnément le maestro au public.
Il apparaît régulièrement en Cisjordanie, mais il sest vu refuser à plusieurs reprises par les autorités israéliennes la permission de se rendre à Gaza en transitant par le territoire israélien.
Les ressortissants civils israéliens sont interdits dentrer dans les Territoires palestiniens, selon la loi israélienne.
Signature de l'accord
PALESTINE Signature dun accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas
L Pal" lla nla am l
palestinien Mahmud Abbas aux côtés du chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal, lors dune cérémonie de réconciliation au Caire entre le Fatah et le Hamas. La dernière rencontre entre les deux frères ennemis remonte à avril 2007, quelques semaines avant la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas. "Nous sommes certains de réussir tant que nous serons unis (...), la réconciliation ouvre la voie non seulement à la remise en ordre de la maison palestinienne, mais aussi à une paix juste", a ajouté Mahmoud Abbas, en présence du secrétaire général de la Ligue arabe et de hauts responsables égyptiens ainsi que de représentants des différentes factions palestiniennes. Le président palestinien a, par ailleurs, déclaré que le Premier ministre israélien, fermement opposé à laccord interpalestinien devait "choisir entre la colonisation et la paix". Benyamin Netanyahou avait appelé Mahmud Abbas à renoncer à laccord avec le Hamas et à "choisir la paix avec Israël". Le président palestinien a accusé Israël de se servir "de la fin de la division (du camp palestinien) comme dune excuse pour éviter des discussions de paix". Intervenant à son tour, Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas, a affirmé : "Notre unique combat est contre Israël", assurant en même temps que le temps de la division entre Palestiniens était "derrière nous". Il a souligné que son mouvement allait oeuvrer pour parvenir à "lobjectif national palestinien" qui est détablir en État souverain dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas souhaite l"établissement dun État palestinien indépendant et souverain en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec Jérusalem pour capitale, sans renoncer au droit au retour", a-t-il expliqué. La cérémonie sest ouverte en présence notamment de Amr Moussa et des deux responsables égyptiens les plus impliqués dans la médiation, le ministre des Affaires étrangères Nabil al-Arabi et le chef des renseignements Mourad Mouafi. Trois députés arabes israéliens ont assisté à cette rencontre. Laccord, annoncé la semaine dernière et signé par toutes les factions mardi au Caire après un an et demi de tractations, prévoit la formation dun gouvernement dindépendant pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai dun an. Il est vivement critiqué par Israël qui y voit un renforcement du Hamas, que lÉtat hébreu considère comme une organisation terroriste. Un ministre israélien la qualifié mercredi de "poudre aux yeux". *** Les Palestiniens tournent "la page noire de la division" Les dirigeants du Fatah et du Hamas ont conclu mercredi au Caire un accord de réconciliation visant à mettre fin à quatre ans de rivalité, parfois violente, entre les deux organisations palestiniennes. "Nous avons tourné à jamais la page noire de la division", sest félicité Mahmoud Abbas, président de lAutorité palestinienne, lors de la cérémonie organisée dans la capitale égyptienne pour la signature de laccord. "Nous annonçons la bonne nouvelle en Egypte, pays qui a toujours assumé ses responsabilités nationales et historiques à légard des Palestiniens. Nous sommes maintenant réunis pour proclamer notre désir dunité", a-t-il ajouté. Un incident protocolaire est toutefois venu perturber lévénement. Il sagissait de savoir si Khaled Méchaal, chef de file du Hamas, devait sasseoir sur le podium aux côtés de Mahmoud Abbas, ou plus bas, parmi les délégués palestiniens. "La querelle a duré toute la nuit, mais il semble que Méchaal ait accepté de ne pas être sur le podium pour ne pas compromettre les célébrations", a-t-on déclaré de source palestinienne au Caire. Le leader du mouvement islamiste est finalement monté sur le podium pour prononcer son discours après celui du président de lAutorité palestinienne. "Il sagit dun moment historique qui traduit le réel désir des Palestiniens. Le peuple a pris linitiative pour retrouver son unité", a quant à lui souligné Mourad Mouafi, chef des services de renseignement égyptiens, qui ont joué les médiateurs. Nabil Chaath, membre de la direction du Fatah de Mahmoud Abbas, avait annoncé la signature de laccord avant même la cérémonie. Selon Nabil Abou Rdaïnah, le texte a été signé par Azzam al Ahmad pour le Fatah et par Moussa Abou Marzouk leHamas. On iMahmoud Abbas et Khaled Méchaal ne lontfait eux-mêmes.
Laccord, annoncé le 27 avril au Caire, prévoit la formation dun gouvernement intérimaire composé dexperts sans étiquette et la tenue délections dans le courant de lannée en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, dont le Hamas sest emparé par les armes en juin 2007. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a depuis sommé le Fatah de choisir entre la paix et le Hamas, dont la charte prône toujours la destruction de lEtat hébreu, et a suspendu le versement des taxes collectées au nom de lAutorité palestinienne. Reçu mercredi à Londres, il a parlé de "coup terrible porté au processus de paix et de grande victoire pour le terrorisme". Benjamin Netanyahu est attendu jeudi à Paris. Les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, ont quant à eux réagi avec prudence. Le département dEtat a fait savoir lundi quHillary Clinton sétait entretenue avec Salam Fayyad, chef du gouvernement palestinien, et avec son homologue israélien. "Si un nouveau gouvernement palestinien est formé, nous évaluerons cela suivant sa composition", a par ailleurs déclaré Mark Toner, porte-parole du département dEtat, rappelant que le Hamas devait renoncer à la violence, reconnaître le droit à lexistence dIsraël et les accords conclus dans le cadre du processus de paix.
Réaction des Gazaouis;
Félicitation [mabrouk] à la Palestine !
LE 1° MAI EN TUNISIE !
Bonne intervention, cette fois, d'Adonis sur Radio Algérie
Adonis : les Américains ont inventé le mythe Ben Laden »
Rédaction Radionet- Mardi, 03 Mai 2011 12:03
le poète Arabe, Adonis
Les Américains ont inventé le mythe Ben Laden pour combattre le communisme en Afghanistan. Et au lieu de lancer des programmes d'aide économique, culturelle, au lieu de transformer le monde en université, ilsl'ont transformé en caserne et en marché », a accusé le poète Arabe, Adonis.
Réagissant à la mort dOussama Ben Laden, tué hier par un commando Américain, il a déclaré que son spectre » est partout présent dans la vie quotidienne et pourrait provoquer des gestes suicidaires chez certains Musulmans ».
En visite à Istanbul, pour un débat organisé par lInstitut Français, Adonis, dont le nom détat civil estAli Esber, a confié à lAFPles doutesfois exune delo Arabesur le fait
qu'Oussama Ben Laden soit l'instigateur des attentats du 11-Septembre. On peut toujours douter. Je ne sais pas qui a fait cela. Je doute des capacités de Ben Laden à faire cela, à lui seul, parce que le reste de ses activités ne donne aucun signe quil ait pu faire cela », a souligné cet écrivain prolifique de nationalité Libanaise, âgé de 81 ans.