Fiche de l'élève : Glace de mer et réseau alimentaire dans l'Arctique

Musée Canadien De La Nature

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Fiche de l'élève : Glace de mer et réseau alimentaire dans l'Arctique

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• Publié par: oqejuhyd
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Glace de mer et réseau alimentaire dans l’Arctique Fiche de l'élève  Glace de mer dans l’Arctique.  Kathy Conlan © Musée canadien de la nature Introduction L’Arctique est un écosystème exotique, qui compte parmi les plus fascinants et les plus variés de la planète. La terre peut y être aussi sèche que dans le Sahara et les formes marines, aussi colorées que celles des récifs tropicaux. La glace et la succession du gel et du dégel sont omniprésentes et influent sur tout. C’est le monde des extrêmes tant en ce qui concerne les températures que les nutriments et les couleurs. En été, le soleil brille 24 heures par jour tandis qu’il disparaît en hiver. En certaines régions, il existe des routes et des villes, alors que la nature sauvage règne en maître sur d’immenses étendues. L’été est la période d’effervescence : les océans fourmillent de vie, voilà pourquoi les oiseaux et les baleines parcourent de vastes distances pour venir se repaître des richesses de l’Arctique même sous des températures atmosphériques pouvant atteindre le point de congélation. L’hiver, avec son obscurité et un mercure qui peut chuter à 50 °C sous zéro, constitue une véritable épreuve pour toutes les formes de vie. Dans l’océan, les écarts de température sont moindres, n’atteignant que quelques degrés, de sorte que, à l’approche de l’hiver, les espèces marines n’ont ni à mettre au point une stratégie de survie ni à migrer. Les plantes et les animaux qui ont élu domicile dans l’Arctique, et ils sont nombreux, sont tous parfaitement adaptés aux conditions extrêmes de leur environnement. Il s’agit souvent d’espèces uniques. Parmi les espèces marines par exemple, beaucoup ne vivent que dans l’Arctique, mais d’autres ont une aire qui s’étend aux profondeurs de l’Atlantique et du Pacifique. Il n’y a certes pas autant d’espèces différentes dans l’Arctique que dans les forêts tropicales. Il y en a quand même plus qu’on ne l’imagine : elles se comptent par milliers. Elles se sont adaptées à ce milieu, où elles ont peu de concurrence; pour cette raison, elles sont souvent populeuses.