Pascal Golomer : Portrait d'un Reporter « Sans Frontière »
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Pascal Golomer : Portrait d'un Reporter « Sans Frontière »

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Extrait

Pascal Golomer : Portrait d’un Reporter « Sans
Frontière »
« Enquête, interview, narration. » Voici les trois mots-clés de la définition que
nous donne Pascal Golomer du travail de journaliste, que ce dernier travaille
dans la presse écrite ou sur support audio-visuel. Derrière ces trois mots
s’expriment non seulement la rigueur et le sérieux requis pour ce travail mais
aussi un rêve d’enfance qui s’est réalisé…
A gauche, Pascal Golomer, invité au
Club de la Presse
Aujourd’hui la Chine
(en février 2007).
« Alors que les autres jouaient aux pompiers, je jouais au journaliste. » Dès son plus jeune âge,
Pascal Golomer a en vue la carrière de journaliste. Son rêve se transforme en réelle vocation lorsqu’il
arrive en école de journalisme après une licence de droit. Là il se découvre un intérêt pour l’économie,
la politique et les affaires internationales, ce qui l’entraine a faire l’école de journalisme de Strasbourg
avec une spécialisation de deux ans en caméra.
Sorti de son école de journalisme en 1988, il passe un an en tant que cameraman au sein des
forces armées. Sa carrière en tant que journaliste peut alors commencer. Après quelques articles pour
la rédaction de France 3 Normandie et des stages chez et TF1 et FR2 en tant que caméraman, il est
engagé en 90 par France 2 pour l’émission Télématin, étape par laquelle passent un grand nombre de
nouveaux journalistes télé de la chaine. En 1992 il est redirigé au service économique et social pour
lequel il réalise de nombreux reportages. Il nous confie avoir découvert la France de bout en bout
durant ces 7 années, ses capacités lui permettront d’être promu chef de cette section en 1997. Il
devient ensuite en 1999 grand reporter pour le service des politiques étrangères depuis Paris.
Débutent alors les « grands voyages »…
En 2002, il est expatrié en tant qu’envoyé spécial permanent à New York. Couvrir les évènements
en Amérique lui fera parcourir le territoire et vivre des expériences extrêmement marquantes. Il
assistera par exemple aux évènements liés à l’ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans en Août 2005,
où il sera confronté à des situations de vie extrêmement précaires et nous confie que ce reportage
reste gravé dans sa mémoire comme l ‘un des plus marquants de sa carrière.
Pascal Golomer est ensuite redirigé en 2006 en tant qu’envoyé spécial permanent au bureau de
France 2 de Pékin, capitale chinoise où il habite depuis maintenant 3 ans. Il y couvre la totalité des
évènements de l’actualité chinoise en tant qu’unique correspondant basé sur place (avec l’aide de son
équipe constituée d’un reporteur d’images - monteur, de deux interprètes, d’un chauffeur et d’une
comptable), mais aussi une grande partie de l’actualité asiatique et réalise des reportages très variés,
allant des tremblements de terre ayant ravagé le Sichuan en mai 2008 à la récolte des champignons
qui poussent dans les cavernes de la région chinoise du Qinghai, le tout pour les journaux télévisés
de télé matin, de 13h et de 20h. Il nous explique aussi que, bien qu’il soit dépendant de ses
supérieurs en France, il possède une assez grande liberté au niveau du choix des thèmes qu’il désire
traiter et il n’est pas rare que ce soit lui qui choisisse ses propres sujets de reportage –ce qui était
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