Pratiques religieuses seules (TEXTE)

Lucien Mias

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Pratiques religieuses seules (TEXTE)

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• Publié par: umipeqyc
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• Langue: Français

Extrait

Rites et pratiques religieuses Connaissances utiles pour les soignants

Nous avons choisi quelques confessions dans l’optique «connaissances utiles pour les soignants. Elles sont exposées dans un ordre qui n’implique aucune échelle de valeur de notre part : — celles basées sur la Bible, Ancien et Nouveau Testament, (Catholicisme romain, Protestantisme, Orthodoxie grecque et russe, Église néoapostolique); — celles basées sur la Bible entière ou en partie et un autre livre (Église adventist, Mormons, Judaïsme) ; — celles basées sur d’autres écrits (Islam, Hindouïsme, Bouddhisme). Note : Qualifié de secte par deux rapports parlementaires mais dont il faut connaître les particularités médicales, les Témoin de Jéhovah Les rites du Confucianisme - qui est pratiqué en Chine par la majorité des chinois mais n’a pas essaimé - et du Shintoïsme japonais, ne sont pas exposés : nous ne sommes pas confrontés à ces pratiques religieuses en France… en 1994. A contrario et toujours pour rester pragmatique, les Témoins de Jéhovah et les Adventistes, moins nombreux mais dont les croyances ont une incidence sur les soins infirmiers sont cités : ce sont des connaissances utiles aux soignants, ici et maintenant. Le tableau en annexe situe dans le temps et l’espace les pratiques exposées. Nous nous excusons par avance auprès des soignants qui ne retrouveraient pas exposées les pratiques de leur confession : nous avons fait un choix par grandes orientations… et tout choix est contestable. Les écrits recensés pour les rubriques “Pratiques religieuses”, “La nourriture, signification et prescriptions” et “Rites du passage de vie à trépas” sont les concepts « traditionnels . Pour la même religion ils sont variables suivant les pays et dans un même pays suivant les régions 1 , la campagne ou la ville, hier ou aujourd’hui…

Exemple. Des écrits de 1970 mentionnaient pour la religion islamique “Les femmes ne lisent pas le Coran ; en public elles sont voilées dès leur majorité sexuelle.” Or, après lecture du Coran, des femmes ont su que le port du voile n’était pas une obligation coranique : ce qui n’est que “us et coutume” peut être modifié sans aller à l’encontre de sa foi. Le voile est en rapport avec une conception religieuse de la “décence” : en France il y a cinquante ans une femme ne rentrait pas tête nue dans une église.

1 L.V. Thomas, Rites de mort. Pour la paix des vivants , Fayard, Paris, 1985  

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