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Première destination touristique hier et aujourd’hui hors jeu ? - Le développement du tourisme au Liban -Georg Glasze * Au Liban on s’attend souvent à ce que le secteur de tourisme apporte une contribution importante au développement du pays après la fin de la guerre civile (cf. Ministère du Tourisme 1996 ; M OKBEL 1999). Dans un bilan intérimaire, une décennie après la fin de la guerre, la question est de savoir si le développement du secteur de tourisme peut répondre à ces attentes dans l’immédiat ou dans l’avenir. Afin de comprendre la situation actuelle et la façon dont on la perçoit au Liban, nous allons démontrer dans un premier temps la croissance fulgurante du tourisme dans les années 60 ainsi que le déclin au début de la guerre civile. Une comparaison avec le développement dynamique du tourisme dans quelques pays voisins montre que le secteur du tourisme au Liban se retrouve dans un environnement en pleine mutation après la fin de la guerre civile, et ne peut que rencontrer des difficultés à renouer avec « l'âge d’or » de l’avant-guerre. 1 Boom, déclin et renouveau le développement de 1950 à 2000 1.1 Les années 60 et le début des années 70 le Liban comme point de relais entre l’Orient et l‘Occident Dans les années 60 et au début des années 70, le Liban est devenu la destination touristique la plus importante du Moyen Orient Arabe (cf. document 1 et document 2). Les Syriens représentaient la plus grande partie des visiteurs qui étaient venus pourtant en majorité en tant que travailleurs immigrés, et qui sont donc complètement exclus en générale des statistiques touristiques. T OURNIER estime le nombre de touristes étrangers pour 1972 à 1.3 millions et il y inclut 490.000 des 1.2 millions de Syriens en tant que touristes. A cela s’ajoutait environ 200.000 voyageurs du circuit, qui ont seulement passé une nuit dans le pays (1974 : 369).
Document 1: L’arrivée des étrangers au Liban, 1951 à 1970                                                      * Chercheur à l’Institut de Géographie à Mayence (Mainz, Allemagne)
C’est ainsi que plus d’étrangers ont visité à cette époque le Liban que la Syrie (environ 800.000 par an), l’Egypte (environ 350.000) et la Jordanie (environ 300.000). D’après les données de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), environ 50 % de l’ensemble des touristes, qui voyageaient au début des années 70 au Moyen Orient Arabe, se rendaient au Liban. T OURNIER considère donc le pays en 1974 comme le premier pays touristique au Moyen Orient Arabe. La prééminence du Liban devient encore plus évidente concernant les revenus que rapporte le tourisme international : En 1970, ceux-ci se chiffraient à presque 130 millions Dollar comparés à 65 millions en Egypte, environ 30 millions en Syrie et environ 12 millions en Jordanie. Les pays voisins en dehors du Monde Arabe, l’Israël et la Turquie, réalisaient au début des années 1970 avec notamment 100 millions Dollar, respectivement 65 millions Dollar par an des revenus touristiques moins élevés que le Liban. D’après le Ministère du Tourisme le secteur du tourisme a constitué plus que 20 % du PNB dans ce temps. Trois formes de tourisme contribuaient à ce développement : la source de revenus la plus importante était le tourisme arabe – plus d’un tiers des touristes venaient du monde arabe. Si on prend en considération également les dépenses des étudiants arabes, qui ont fait leurs études aux universités renommées de Beyrouth, le secteur du tourisme libanais réalisait donc au début des années 70 plus de la moitié des revenus par l’intermédiaire des touristes arabes (T OURNIER op. cit.).
     Document 2: Les arrivées des étrangers au Liban et dans quelques pays voisins en 1970 Le directeur du « Conseil National du Tourisme », Nasser M. Safiedinne, estime de façon rétrospective l’importance des touristes venant des pays du Golfe comme étant particulièrement considérable. Ceux-ci séjournaient souvent durant les mois entiers de juillet et août dans des stations estivales comme Bhamdoun et Aley – ce qui se manifeste sur place par une durée moyenne de séjour de la part des touristes arabes de plus de quatre semaines. Ainsi les régions en dehors de Beyrouth profitaient également de leurs dépenses. Le volume des voyages d’affaires jouait un deuxième rôle important. Beyrouth s’était développé en tant que point de relais économique entre le Moyen Orient et l’occident grâce à un système économique libéral. En général, celui qui voulait faire des affaires au Moyen Orient Arabe était obligé au moins de passer par Beyrouth. Beyrouth était doté de l’aéroport le plus moderne et le plus grand de la région – il existait seulement peu de vols directs à partir de l’Europe ou de l’Amérique dans d’autres pays du Moyen Orient arabe (cf. Document 3). Si une entreprise internationale était présente dans cette région, son siège était en général situé à Beyrouth.
Document 3: Les vols réguliers de la Lufthansa vers le Moyen Orient en 1972 En outre, le tourisme culturel et le tourisme de détente venant de l’Europe jouait un certain rôle. Effectivement, le Liban tirait profit de la position de Beyrouth en tant que point de départ pour les voyageurs en destination des pays voisins arabes – avant la guerre israélo-arabe en 1967 ainsi que pour les voyages en Israël. Le Liban était durant cette période le seul pays arabe – l’Egypte à part – à offrir des chambres d’hôtel et d’autres prestations de service de haut de gamme. D’après les données du président de l’association libanaise des propriétaires d’hôtels, Pierre Achkar, le pays disposait en 1974 d’environ 18.000 lits. A cela s’ajoutait encore le nombre considérable des studios meublés, qui ont été loués temporairement, et qui ont été surtout demandés de la part de familles arabes des pays du Golfe.
1.2 Les années 70 et 80 le Liban disparaît de la carte mondiale du tourisme Après le début de la guerre civile au milieu des années 70, le flux des touristes en direction du Liban s’effondrait au profit des autres directions. Pendant la guerre civile, beaucoup d’hôtels ont été détruits, les hôtels luxueux au centre de Beyrouth étaient le lieu des combats lourds et plus tard, ils ont servi de base pour des différentes milices. Mis à part quelques exceptions en Kesrouan et en Metn, les hôtels en dehors de Beyrouth ont également été détruits, ils ont été transformés en abris de secours pour les réfugiés ou occupés par des milices. D’un autre côté on a bâti des nouveaux hôtels pendant la guerre. De facto, ces nouvelles installations, à Jounié et dans la banlieue nord de Beyrouth, ont principalement servi d’abri pour les réfugiés au cours de la mise en place des territoires confessionnels autonomes (D AVIE 1993 : 130).
1.3 Les années 90 Reconstruction dans des conditions difficiles Mis à part les bâtiments et l’infrastructure, la guerre nuisait aux deux pouvoirs traditionnels du tourisme libanais : d’un côté une grande partie de la main-d’œuvre très qualifiée a émigré et dont seulement un petit nombre est retourné au Liban dans les années 90. Cette main-d’œuvre manque maintenant dans la mise en place d’un service touristique de haut de gamme. De l’autre côté, la beauté du milieu naturel libanais a subi d’irréparables dommages pendant la guerre. L’afflux de réfugiés venant du nord du Liban, de Beyrouth et de la montagne de Chouf dans des régions contrôlées par des milices chrétiennes, les capitaux du trafic de contrebande, du commerce des armes et des drogues ainsi que les aides financières provenant de l’étranger ont conduit à un boom immobilier. Pendant que le règlement de l’Etat manquait, il s’est donc produit un grand nombre de constructions de bâtiments illégaux ainsi que des carrières pour couvrir les besoins de ciment. Dans le nord de Beyrouth, le long de la côte, l’attrait du paysage appartient à un temps révolu. Outre les difficultés internes, dans les années 90 le secteur du tourisme au Liban est confronté à un cadre régional qui s’est nettement modifié. Dans les années 80, les pays voisins arabes mettent eux aussi des aéroports et des hôtels à la disposition du tourisme international. La Syrie et la Jordanie se sont spécialisées sur le tourisme culturel, la Jordanie développe en même temps un tourisme balnéaire à Aqaba et la Syrie organise un tourisme arabe pendant la période estivale à Bloudân-Zebedani et dans le Jabal ‘Aloui. Des nouvelles destinations touristiques comme l’île de Chypre, la Turquie, la Tunisie et les régions égyptiennes situées au bord de la Mer Rouge ainsi qu’au Golfe d’Aqaba se sont investis avec succès dans les années 80 dans le tourisme international de masse (cf. Document 4). Au cours de 25 ans les pays voisins ont donc mis en place une infrastructure touristique comparable à celle du Liban, voire meilleure. De plus, les pays voisins arabes offrent les prestations de service des prix généralement plus avantageux.
Document 4: Les arrivées des touristes étrangers au Liban et dans quelques autres pays voisins en 1995 Si l’on prend en considération les trois formes de tourisme, qui ont fait le succès du Liban avant la guerre civile, il devient évident que le Liban ne peut pas renouer avec la situation de l’avant-guerre. Les centres du tourisme arabe dans les montagnes de hauteur moyenne, Bhamdoun et Aley, ont été détruits pendant la guerre, dans les pays du Golfe une nouvelle génération a grandi, et a pris l’habitude de partir vers d’autres destinations pour les vacances estivales (p. ex. la Syrie, l’Egypte, la côte méditerranéenne de l’Europe). Le rôle de Beyrouth en tant que capitale économique du Moyen Orient ainsi que la prééminence du port et de l’aéroport de Beyrouth appartiennent au passé (cf. Document 5).
Document 5: Les vols réguliers de la Lufthansa vers le Moyen Orient en 1999 Aujourd’hui les sièges des entreprises internationales dans la région sont répartis à Amman, Caire, Doubaï, Abu Dhabi et l’île de Chypre. A l’égard de la dégradation irréversible de grandes parties de la côte et le niveau de prix élevé, le Liban n’a aucune chance de réussir sur le marché du tourisme de masse. Même dans le segment du tourisme culturel des pays occidentaux, le Liban ne pourra pas s’imposer sans difficultés. D AVIE attire l’attention sur le fait que Beyrouth est situé à la périphérie par rapport aux itinéraires du tourisme culturel qui sont établis dans le Moyen Orient. Les temples de Baalbeck, « l’impératif » du tourisme culturel au Liban, peuvent être visités dans le cadre d’une excursion d’une journée à partir de Damas. Il craint que le Liban devienne une impasse du tourisme culturel dans le Moyen Orient (1993). Cependant, une carte des itinéraires mise à disposition des clients en 1999 par un tour operator allemand le plus important concernant les voyages d’études dans la région, ne confirme qu’en partie cette crainte (cf. Document 6). Le facteur primordial pour le développement du tourisme de culture est l’image du Liban dans le monde occidental, qui est toujours déterminée en grande partie par des conflits.
Document 6: Les circuits de voyage culturel de l’organisateur « Studiosus » dans le Moyen Orient arabe en 1999
Malgré ces circonstances difficiles, le Liban a réussi à augmenter continuellement les arrivées annuelles des touristes depuis 1992 d’environ 15 % à 25 % par an. En 1992, moins de 200.000 touristes ont visité le pays ; jusqu’en 1999, ce chiffre a triplé jusqu’à 700.000 touristes. Le Ministère du Tourisme libanais n’a pas pris en considération l’entrée de plus de deux millions de Syriens par an. Il estime qu’environ 10 % des Syriens voyagent au Liban pour des raisons touristiques.
L’arrivée des touristes de pays arabes s’est développée particulièrement d’une manière dynamique. Les médias libanais ont contribué à ce développement. Ils transmettent l’image de la paix et l’image d’un Liban doté d’une économie libérale dans les pays du Golfe. La proximité géographique et culturelle, la langue commune, le climat tempéré de montagne ainsi que la gastronomie libanaise et notamment la vie nocturne de Beyrouth, qui est unique dans la région, tous ces aspects jouent à nouveau un rôle de pôle d’attraction. Dans la région de moyenne montagne, certains projets
immobiliers orientent leur marketing avec succès vers une clientèle solvable des pays du Golfe. Dans les dernières années, le trafic des voyages d’affaires s’est également accru de façon continue – mais cela est dû d’abord à la reconstruction du centre ville de Beyrouth et de l’infrastructure libanaise. La situation du tourisme concernant les ressortissants européens se présente différemment. Certes, les statistiques indiquent aussi dans ce cas des chiffres croissants, notamment 220.000 arrivées en 1999 (cf. Document 7).
Document 7: Le développement des arrivées de touristes au Liban dans les années 90 Selon les estimations du ministère de tourisme libanais, les Libanais qui ont émigré pendant la guerre et qui rentrent pour les vacances d’été dans leur pays natal, représentent plus de la moitié de ces « touristes ». C’est-à-dire que derrière ces chiffres il se « cache » une clientèle considérable pour le tourisme libanais – ce sont les émigrés. Le compte rendu annuel des arrivées d’étrangers montre qu’il existe des différences évidentes entre les visiteurs européens et ceux venant du monde arabe. Concernant les Européens, un maximum de visiteurs vienne au mois d’avril - le mois le plus attractif pour faire des voyages culturels au Moyen Orient. Par contre, les visiteurs venant des pays arabes voyagent au Liban surtout pendant les mois chauds estivaux car c’est la période de fraîcheur estivale dans la montagne. On suppose que les maxima d’été pour le groupe d’« autres » est constitué principalement d’émigrés libanais qui retournent dans leur pays natal pendant les mois d’été – tout comme les Libanais qui vivent temporairement en tant que travailleurs immigrés dans les pays du Golfe (cf. Document 8).
Document 8: Le compte rendu annuel d’arrivées au Liban
Pour les années 90, le pourcentage du tourisme national du revenu global de tourisme est estimé très bas. Une raison est la compétition des centres résidentiels coopératives. Particulièrement, la région de Kesrouane et le littoral entre Batroun et Koura ont vu un boom des centres balnéaires privées dans les années 80 (cf. Document 9). Pendant la guerre, les petits appartements, en Liban appelés « chalet », ont été vendus aux prix les plus élevés et ont servi de petits, mais luxueux refuges (G LASZE 2000). Aujourd'hui, ces chalets réduisent la demande pour les chambres d'hôtel. En outre, le niveau généralement élevé des prix au Liban font les vacances en dehors du Liban souvent l'option meilleure marché pour les Libanais. Selon une étude effectuée par les Nations Unies en 1999, Beyrouth est la destination la plus chère dans le Monde Arabe.
Document 9: Trois centres balnéaires dans le Kesrouane
Des progrès évidents se montrent au niveau de l’infrastructure touristique. Depuis le début de l’année 98, Beyrouth dispose à nouveau d’un des aéroports les plus modernes de la région. Les sites touristiques les plus importants sont à nouveau accessibles – cela a été en partie effectué dans le cadre des engagements contractuel « Build-Operate-Transfer » avec le secteur privée. C’est ainsi que les installations autour de la grotte de Jeita ont été remises en état par des investisseurs privés. Maintenant, ces investisseurs profitent des recettes de ces installations dans un laps de temps de 18 ans, ensuite ces installations passeront aux mains du Ministère de Tourisme. Après la fin de la guerre civile, en 1991 le Liban disposait à peine de 7.000 chambres d’hôtels. La plupart des hôtels se sont concentrés à Beyrouth ouest et Jounié – la répartition géographique correspondait et corresponde toujours à la logique territoriale de la guerre. L’insuffisance d’hôtels dans des lieux de destinations touristiques potentielles (p. ex. à Baalbeck, dans les montagnes du Chouf, dans le Nord et dans le Sud du pays sont jusqu’à présent des obstacles pour des tour operators (cf. Document 10). En 2000, le pays dispose d’11.000 chambres d’hôtels, jusqu’en 2002 encore 2.000 chambres s’y ajouteront. Concernant le secteur hôtelier de luxe, en 1999, le président de l’association des propriétaires d’hôtels mettait en garde contre le risque de surcapacité.
Document 10: Chambres d’hôtel dans les municipalités libanaises en 2000
Avec plus de 700.000 visiteurs étrangers en 1999 le Liban a atteint environ trois quarts du nombre de visiteurs comparable aux années record du début des années 70. A l’égard du fait que les arrivées des touristes dans le Moyen Orient se sont multipliées par sept entre 1970 et 1995, la part du marché libanais concernant l’ensemble des arrivées au Moyen Orient se chiffre seulement à quelques pourcentages (cf. Document 11).
La part du marché des recettes provenant du secteur de tourisme est plus élevée. Le Liban réalisait ainsi plus de recettes dans le tourisme international que la Jordanie, même si la Jordanie accueillait plus de deux fois plus de visiteurs. C’est à cause des dépenses des touristes au Liban qui sont en
moyenne très élevées. D’après les données de l’OMT, chaque touriste a dépensé 1.766 US Dollar– presque trois fois plus au Liban que tous les touristes en moyenne au Moyen Orient.
Document 11: Le développement des arrivées des touristes au Moyen Orient entre 1950 et 1996
2 Perspectives du secteur touristique au Liban Le Ministère du Tourisme libanais, le PNUD et l’OMT ont entrepris une étude afin de démontrer le potentiel touristique d’aujourd’hui et de dénommer les « produits » compétitifs touristiques du Liban,. Elle propose la commercialisation des cinq offres suivantes :  La fraîcheur estivale pour les touristes arabes, la classe supérieure libanaise et les émigrés libanais  Le sport d’hiver pour les travailleurs immigrés libanais vivant dans des pays voisins, la classe supérieure libanaise, les émigrés libanais ainsi que les Européens, qui vivent au Liban, respectivement dans les pays voisins  Le tourisme balnéaire pour la classe supérieure libanaise et les émigrés libanais  Le tourisme culturel et religieux pour les Européens occidentaux et les émigrés  Le tourisme de congrès et de foires pour les Européens occidentaux, les Syriens et d’autres Arabes Le sport d’hiver et, sous réserve, la fraîcheur estivale dans les montagnes libanaises sont des offres uniques dans la région. Avec d’autres offres le Liban doit s’imposer par rapport aux pays voisins. Par conséquent, le Ministère du Tourisme libanais concentre ses activités promotionnelles sur la fraîcheur estivale et le sport d’hiver. Il présente le Liban lors de foires à Doubaï, Bahrayn, Djedda, Koweït et au Caire. De même, on organise régulièrement des « festivals » spécifiques en collaboration avec les partenaires du secteur privé de l’industrie du tourisme, pour attirer des clients arabes – une idée, qui a été reprise par le concurrent de Doubaï. De telle manière que le « Festival of the Lebanese Cuisine » pendant l’été 97 succédait au « Arab Tourism Festival » durant l’été de 1998 et le « Shopping Festival » au mois d’août 99. (cf. Document 12). Pendant ces festivals, la ligne aérienne nationale Middle East Airlines ainsi que beaucoup d'hôtels et restaurants offrent des prix réduits.
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