ent
l’élection d’un nouveau Président de la de la République, dire la disponibilité du
République et l’installation de la nouvel- secteur privé à accompagner ce pro-
le Assemblée nationale. «Ceci étant, gramme, parler également des préoccu-
nous sommes venus pour annoncer que pations qui sont celles du secteur privé
nous en mesure de renouveler actuellement dont l’une des premières
notre assistance en reprenant les est celle de l’utilisation du corridor du
discussions avec le gouvernement du Bénin que vous connaissez», a-t-il souli-
Niger afin de connaître ses priorités et gner. En effet, a ajouté le président de
voir les domaines dans lesquels les la Chambre, « nous connaissons actuel-
Etats-Unis peuvent l’accompagner. Ce lement une situation assez tendue entre
sera une collaboration étroite et amicale nous et ces autorités du Bénin concer- Promotion de la liberté d'expression sur l'Internet, la
et le Président de la République a nant l’utilisation du port ». Cependant, a
apprécié cette démarche», a conclu S.E. confié M. Ibrahim Idi Ango, cette situa- gouvernance démocratique et le développement durableMme Bisa Williams. tion a connu un épilogue assez récent P-4
Ibro Youka/ONEP
Elh Zakari A. Gado/ONEP
Ibro Youka/ONEP2 SOCIÉTÉ
ité accrue », indiquent les spé-
La résistance aux antimicrobiens cialistes de la santé. Ces
derniers expliquent que, « la
résistance aux antimicrobiens estUne préoccupation mondiale
une conséquence de l’utilisation
et surtout de la mauvaise utilisa-On remarque souvent que par rapport à certaines maladies, les infections provoquées par des micro-organismes résis-
tion des antimicrobiens et appa-tants ne répondent pas au traitement classique. Dans les milieux sanitaires, on parle de résistance aux antimicrobiens.
raît lorsqu’un micro-organisme
Dans nos pays la situation concerne surtout certaines maladies comme la tuberculose et le paludisme. mute ou acquiert un gène de
résistance ». C’est donc clair, tout
est lié à l’usage des médica-
’agissant de la tubercu- aux antimicrobiens? Selon les propager. Des lors, la résistance la lutte contre les maladies infec- ments antimicrobiens qui doivent
lose, près de 440 000 nou- spécialistes de la santé, c’est aux antimicrobiens est devenue tieuses. Plus précisément, l’effi- être pris de manière rationnelle.Sveaux cas de tuberculose l’aptitude qu’ont les microbes à une préoccupation mondiale. Le cacité du traitement et les Quant aux ce sont
multi résistante font leur appari- résister aux traitements antimi- phénomène préoccupe les scien- patients restent contagieux plus des substances utilisées pour
tion chaque année, entraînant au crobiens. Ils précisent que les tifiques parce que disent ils, « longtemps, risquant ainsi de tuer les microorganismes ou pour
moins 150 000 décès. Pour ce micro-organismes résistants l’utilisation abusive ou à mauvais propager des gènes résistants à enrayer leur croissance et leur
qui est du paludisme la résis- (bactéries, virus et certains para- escient d’antibiotiques est con- d’autres. Pire, la résistance aux multiplication. Ils sont générale-
tance a été remarquée au niveau sites) peuvent résister à l’attaque nue pour favoriser l’émergence et antimicrobiens tue. « En effet, il ment utilisés pour traiter des mal-
de des antipaludéens tels que la des antimicrobiens tels que les la propagation de microbes résis- n’est pas rare que des infections adies infectieuses dans les
chloroquine et la sulfadoxine- antibiotiques, les antiviraux et les tants, rendant ainsi les traite- provoquées par des micro-organ- médicaments à usage humain et
pyriméthamine. Le constat a été antipaludéens de sorte que les ments contre ces microbes ineffi- ismes résistants ne répondent vétérinaire, par exemple sous la
malheureusement fait dans nom- traitements classiques devien- caces ».En outre, selon les plus au traitement classique, ce forme d’antibiotiques.
bre de pays d’endémie palustre. nent inefficaces et que les infec- mêmes sources, la résistance qui se traduit par une maladie I. Fatouma
Mais qu’est-ce que la résistance tions persistent et peuvent se aux antimicrobiens compromet prolongée et un risque de mortal-
Visite du ministre de la Santé Publique à l’Hôpital national de Niamey
S’imprégner des difficultés de l’établissement sanitaire et encourager les agents
reste encore beaucoup à faire. J’ai étéLe ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda, a effectué,
particulièrement sensible à tous leshier matin, sa première visite qui l’a conduit à l’Hôpital national de
plaidoyers au niveau des différentsNiamey. Il s’agissait pour le ministre Soumana Sanda, d’une part
services visités. Et je pense que dansde saluer et encourager le personnel qui y travaille d’arrache-
le cadre des actions urgentes que le
pied; et d’autre part de s’enquérir des difficultés auxquelles cette
gouvernement est en train d’élaborer,
institution fait face, afin d’y apporter les remèdes appropriés. Le beaucoup de ces doléances vont trou-
Secrétaire général, ainsi que les cadres centraux du Ministère de ver leurs réponses. L’hôpital national
la Santé Publique ont accompagné le ministre au cours de cette n’a pas de petit problème ; chaque
visite. problème de l’hôpital national con-
stitue un problème national» devrait
son arrivée dans l’enceinte de Administratif (EPA). Il compte six indiquer M. Soumana Sanda.
l’hôpital national de Niamey, le départements dont la chirurgie, l’appui Evoquant le problème des appareilsAministre de la Santé Publique a médico-technique, l’anesthésie et qui tombent en panne suite aux
été accueilli par le Directeur général réanimation, et l’amélioration de la coupures d’électricité, le ministre a
de l’institution, le Colonel Major qualité des soins. 905 agents, dont 25 souligné que cela doit amener les
Seydou Maiguizo, entouré de ses médecins spécialistes et 18 médecins responsables à réfléchir sur la
Le ministre lors de la visite à l’hopital, hierproches collaborateurs. La visite dans généralistes, officient dans cette insti- recherche d’une certaine autonomie
l’hôpital a débuté par la pharmacie, le tution qui a une capacité d’accueil de référence des malades entre l’hôpital de médecins spécialistes, à l’acquisi- relativement à la prise en charge et à
centre de stomatologie, la pédiatrie A, 750 lits. A l’issue de la visite, M. et les centres de santé, et l’insuffi- tion de matériel biomédical sur la con- la maintenance de ces appareils. M.
la dermatologie, et le magasin central. Soumana Sanda a eu une rencontre sance de personnel et de spécialistes. tre partie japonaise, etc. Soumana Sanda a enfin indiqué
Le ministre s’est par la suite rendu au avec les responsables de l’hôpital Comme perspectives, le Colonel S’adressant aux responsables de qu’avec l’engorgement constaté au
service d’ophtalmologie, à la pharma- national de Niamey dans la salle de Major Seydou Maiguizo a indiqué que l’hôpital national de Niamey, le min- niveau de l’aiguillage et des urgences,
cie centrale, aux laboratoires de réunion de l’institution. A cette occa- l’hôpital entend procéder à la restruc- istre de la Santé Publique a rappelé il y a lieu de mener des réflexions afin
biochimie, de biologie et de biologie sion, le Directeur général, le Colonel turation du service de l’aiguillage et que la santé occupe une place de de permettre une certaine prise en
moléculaire, à la future unité de cytolo- Major Seydou Maiguizo, a indiqué des urgences, à l’opérationnalisation choix dans les huit priorités du Chef charge au niveau périphérique. Des
gie, à la radiologie, au bloc opératoire, qu’au nombre des contraintes et défis du laboratoire de biologie moléculaire,