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10èmes des Départements Cyclables AssociationRencontres des Départements Cyclables
10ÈMES RENCONTRES DES DÉPARTEMENTS CYCLABLES
· ·Sommaire · ·Intervention de M. Nicolas MERCAT ·Ouverture · de M. Hervé BRAMYI. Intervention · de M. Alain SPADAII. Intervention ·III. Intervention de M. Hubert PEIGNÉ · ·Première partie : · Vélo Seine-Saint-DenisI. Séquence ·II. Séquence d’Info Vélo · ·Deuxième partie : Quelle place pour le vélo face à l’étalement urbain ? ·I. Introduction · rondeII. Table ·III. Les Ateliers ·IV. Restitutions et synthèse des travaux en atelier · ·Conclusion ·I. Invitation aux 11èmes Rencontres des Départements Cyclables ·II. Clôture des 10èmes Rencontres des Départements Cyclables ·
Bobigny, le 28 septembre 2006
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10èmes des Départements CyclablesRencontres des Départements Cyclables Association Nicolas MERCAT Bureau d’Etude Altermodal
Bonjour à tous. Je tiens à vous faire part de notre grand plaisir à vous accueillir aujourd’hui. D’abord parce que vous êtes extrêmement nombreux, 250 personnes étant inscrites, et ensuite parce que nous allons travailler sur un thème nouveau pour l’association : le vélo, outil d’urbanisation des territoires. Nous nous demanderons notamment quelle place le vélo peut occuper face à l’étalement urbain.
Ce sujet ne s’inscrit pas forcément dans les compétences directes de la plupart des départements, mais les nouvelles perspectives qui s’ouvrent aujourd’hui, alors que nous avons largement avancé sur le thème des loisirs, renferment des enjeux considérables. En réalité, de très nombreuses compétences, directes, indirectes, ou partenariales permettent aux collectivités locales, parmi lesquelles les départements, d’intervenir dans ce domaine. Il en est ainsi du réseau routier, de la politique cyclable, des transports interurbains, du transport scolaire, des actions pédagogiques dans les collèges, de l’action sociale, de l’environnement, ou encore du financement d’un nombre très important d’équipements publics.
La difficulté principale dans ce domaine vient probablement de ce qu’il s’agit d’un thème très partenarial, contrairement aux voies vertes, par exemple. La tâche ne sera donc certainement pas facile. Cependant, il faut se souvenir qu’il y a dix ans, lorsque l’ADC s’est saisie de la question des véloroutes et des voies vertes, on ne comptait que quelques centaines de kilomètres de voies de ce type. Grâce notamment à un travail considérable de l’association, le réseau recouvre aujourd’hui plus de 6 000 kilomètres. L’essentiel est donc d’ouvrir aujourd’hui ce nouveau chantier du vélo et du périurbain. Si nous y parvenons, ce sera déjà un succès, annonciateur de belles années de travail à venir.
Bobigny, le 28 septembre 2006
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10èmesRencontres des Départements Cyclables
OUVERTURE
Association des Départements Cyclables
Hervé BRAMY Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis
Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président, cher Didier, Mesdames et Messieurs, permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter la bienvenue dans notre Département de Seine-Saint-Denis, à l’occasion de ces rencontres. Je remercie encore une fois tous les membres du bureau de l’association pour ce choix qui nous honore. Je salue également mes collègues élus présents aujourd’hui, nos partenaires associatifs, ainsi que l’ensemble des participants. Réunir pendant deux jours les représentants de 51 départements sur le thème du développement de la pratique du vélo et de son impact en terme de requalification urbaine était à la fois un pari et une opportunité. Notre candidature pour cette organisation s’inscrit dans la continuité d’un engagement en faveur de l’écologie urbaine et d’une politique des déplacements active et innovante, à la hauteur des enjeux contemporains. Pourtant, je ne serais guère étonné que certains soient déroutés par cet engagement, tant l’image communément véhiculée par notre département est outrageusement stigmatisante. Néanmoins, la Seine-Saint-Denis, sa jeunesse, ses habitants, ses élus, ne se reconnaissent pas dans cette caricature méprisante qui veut qu’un territoire à dominante populaire soit par nature dangereux et réfractaire à toute valeur humaine. Bien au contraire, la Seine-Saint-Denis est avant tout une communauté solidaire, créative, fière de sa diversité, où le rêve et l’envie d’avenir côtoient les exigences légitimes et immédiates de justice, d’égalité et de dignité. La Seine-Saint-Denis regorge de richesse humaine, à commencer par sa jeunesse, pleine de potentialités et de projets. Grâce aux efforts des collectivités locales et de ses partenaires, la Seine-Saint-Denis a beaucoup bougé, comme vous pourrez le constater demain grâce au programme de visites que nous vous avons préparé. Il nous reste pourtant beaucoup à faire pour éradiquer ces maux que sont le chômage, les bas salaires, la précarité, l’insuffisance des services publics et toutes les difficultés du quotidien. Telles sont en effet les causes de la désespérance sociale qui mine la vie de nos villes et de nos quartiers populaires. Nous voulons poursuivre nos efforts, redonner l’espoir. Pour cela, nous avons besoin du renfort de grandes politiques nationales, ambitieuses et au diapason des aspirations de nos concitoyens ; en clair, une politique qui tranche avec les choix du gouvernement actuel. La Seine-Saint-Denis est un département épris de citoyenneté et de démocratie pour tous. Cette orientation est primordiale pour notre Conseil général. Au travers de la concertation et de la consultation, qui ont présidé à l’élaboration de notre schéma départemental des itinéraires cyclables, nous voulons donner à chacun la possibilité de se saisir des enjeux, d’élaborer en commun des projets, et de peser ensemble pour obtenir les moyens de leur réalisation. C’est dans cette perspective que nous entendons mettre en œuvre nos efforts en faveur des transports collectifs et des modes doux, dont le vélo. Nous agissons dans le contexte spécifique d’un territoire intégralement urbanisé et intégré au cœur de la métropole francilienne. Mon collègue, Didier SÉGAL-SAUREL, Vice-président chargé des transports, vous présentera dans quelques instants la politique cyclable de notre département. Sans empiéter sur son intervention, je souhaite revenir sur plusieurs questions. Naturellement, promouvoir l’usage du vélo n’est pas un but en soi ; nous l’inscrivons dans une problématique plus large, où les enjeux de déplacement et les choix qui en découlent participent de l’émergence d’une urbanité de qualité, durable, où objectifs sociaux et environnementaux se nourrissent mutuellement pour valoriser notre territoire. A travers le droit à la mobilité, nous avançons vers le droit à
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10èmes des Départements Cyclables AssociationRencontres des Départements Cyclables une ville de qualité. Nous travaillons dans cette optique depuis un certain nombre d’années, et les progrès ont été faits pas à pas, avec le souci de toujours associer les usagers et leurs associations et en nouant des collaborations toujours plus solides avec les collectivités locales de notre département, voire au-delà. Le succès est au rendez-vous. Nous nous en réjouissons, mais nous voulons aussi franchir de nouveaux caps, qu’il s’agisse de développer l’usage du vélo chez les collégiens et lycéens ou de favoriser le recours aux modes doux dans les déplacements quotidiens et professionnels, au travers des plans de déplacement d’entreprises par exemple. A cet égard, je suis convaincu que les collectivités publiques ont un rôle d’exemplarité à jouer. Nous y travaillons au sein du département, qui rassemble à lui seul près de 6500 agents répartis sur de nombreux sites. J’ai le plaisir de vous annoncer notre décision de constituer progressivement une flotte de vélos gravés aux couleurs du département, qui seront mis à disposition du personnel. Les premiers exemplaires vous seront présentés demain. Demain après-midi, ces rencontres se concluront par une visite à la quatrième édition de notre biennale de l’environnement, « Terre en tête », et un forum sur les pratiques du vélo en Seine-Saint-Denis. Cet évènement unique en Ile-de-France, organisé sous le patronage de l’Unesco, dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, en partenariat avec la Région, les Ministères de l’Education nationale et de l’Ecologie et du développement durable, et des instituts de recherche tels que l’ADEME, l’INSERM ou l’IRD, est essentiel. Il répond à notre volonté de ne pas enfermer les thématiques de l’écologie urbaine dans un cénacle réservé aux seuls experts. J’ai en effet la conviction que l’écologie ne peut être la cerise sur le gâteau du débat citoyen ; elle est au cœur de la mobilisation pour le progrès humain et social. Outre les expositions, une cinquantaine de débats s’y dérouleront, associant les spécialistes, le monde associatif, celui des élus locaux, les représentants des entreprises, et, bien évidemment, les citoyens. Voilà encore une preuve du formidable bouillonnement qui anime notre département. Notre engagement est naturellement consommateur d’énergie et appelle la mobilisation des moyens adéquats. Nous assumons totalement ce choix, car il s’agit au sens propre du terme d’un investissement utile pour acter les avancées et interpeller les consciences sur les blocages existants et le chemin qui reste à parcourir. Mesdames, Messieurs, chers collègues, au cours de ces journées, la Seine-Saint-Denis s’ouvrira à vous ; elle vous présentera le meilleur d’elle-même. Je sais qu’elle trouvera en chacune et chacun d’entre vous un interlocuteur attentif et ouvert. Avant de céder la parole au Président SPADA, je veux à nouveau le remercier, ainsi que le Comité départemental du tourisme pour sa participation décisive à l’organisation de ces rencontres. Pour conclure, je souhaite un plein succès à ces 10èmes Rencontres de l’Association des départements cyclables.
Bobigny, le 28 septembre 2006
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10èmesRencontres des Départements Cyclables
Association des Départements Cyclables
Alain SPADA Président de l’Association des départements cyclables
Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président, Monsieur le coordonnateur interministériel, chers collègues, chers amis, chers partenaires, je suis très heureux d’ouvrir en si belle compagnie les 10èmes Rencontres de l’Association des départements cyclables. Avant tout, je veux vous remercier d’être là, malgré le scepticisme qui a pu accompagner l’organisation de ces journées en Seine-Saint-Denis, notamment au cours de la semaine passée. Il s’avère que nous établissons aujourd’hui un nouveau record en matière de participation aux Rencontres de l’Association, puisque vous êtes 250 et que nous avons dû refuser du monde. Ce succès s’explique probablement par le mélange d’un thème de réflexion dense et d’un programme de loisirs réjouissant. Seine-Saint-Denis oblige, nous avons voulu dédier ces journées à la problématique du vélo comme outil d’organisation des territoires. Plus précisément, il s’agit de voir en quoi le vélo peut être à même de compenser les effets néfastes d’un étalement urbain déraisonnable. J’espère que les débats et interventions de cette journée vous apporteront des idées, des axes de travail et des clés de compréhension. Par la suite, nos hôtes, le Conseil général de Seine-Saint-Denis et le Comité départemental du tourisme nous ont concocté un programme excitant, qu’il s’agisse de la soirée à l’Académie Fratellini ou de la ballade à vélo de demain. Enfin, nous finirons en beauté avec la visite de la biennale de l’environnement, « Terre en tête ».  Le nombre élevé de participants s’explique peut-être aussi par le fait que l’ADC fête aujourd’hui la dixième édition de ses rencontres. Dix départements ont été parcourus au cours des dix années passées, et nous nous rendrons l’année prochaine dans un onzième, le Cantal, avant l’Hérault l’année suivante. A parcourir de la sorte tous les départements, il est évident que l’ADC sera un jour centenaire. Je tiens à rendre un hommage particulier au rôle des rencontres, qui ont préexisté à la création de l’association. En effet, l’ADC a été officiellement créée à l’issue des Rencontres de 1999. Cela signifie d’une part que l’échange et la réflexion sont importants, et d’autre part que la force de l’ADC réside justement dans ces rencontres annuelles, auxquelles nombre d’entre vous reviennent d’une année sur l’autre. En 2009, nous fêterons les dix ans de l’ADC, et ce sera une nouvelle occasion de nous réjouir. Pour conclure, je souhaite saluer des personnes clés dans l’organisation de ces rencontres. Tout d’abord Hervé BRAMY et Didier SÉGAL-SAUREL, et à travers eux, toute la collectivité départementale de la Seine-Saint-Denis, pour son dynamisme et son investissement sans faille dans l’organisation de ces journées. Je salue également les membres du bureau de l’ADC, les techniciens, et par-dessus tout, Jean-Marie LORENTZ et Robert PALLUEL, les anciens Présidents, toujours actifs, de l’ADC. Enfin, je salue tous ceux et celles qui, par leur participation, contribuent à faire vivre depuis dix ans le réseau de l’ADC. Le résultat est indéniable, puisque de 11 départements fondateurs, nous sommes aujourd’hui passés à 64, et ce nombre devrait encore croître. Enfin, même si ce n’était pas prévu dans le programme, je vais avec plaisir passer la parole à Monsieur Hubert PEIGNÉ, nommé en avril dernier Coordonnateur Interministériel. Il est le premier responsable doté d’une légitimité ministérielle chargé d’orchestrer une politique du vélo pour la France. Je souhaite exprimer toute ma satisfaction de voir enfin une personnalité de ce niveau à la barre. En effet, toutes les collectivités territoriales sont aujourd’hui pleinement investies dans ce domaine, des communes aux régions. Il ne manquait plus que l’Etat ; ce manque est aujourd’hui comblé et c’est pour nous une très grande satisfaction.
Bobigny, le 28 septembre 2006
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10èmesRencontres des Départements Cyclables des Départements Cyclables Association Hubert PEIGNÉ Coordonnateur Interministériel Vélo
Bonjour à tous, et merci à Messieurs BRAMY et SÉGAL-SAUREL de nous recevoir ici. Après avoir participé à plusieurs Rencontres de l’ADC, aussi bien avant qu’après la naissance de l’association, il est spécialement important pour le « Monsieur vélo » que je suis d’être présent aujourd’hui à Bobigny. Il est en effet plus important encore pour moi que par le passé de rencontrer une foule de gens, d’entendre des débats et des idées nouvelles. J’avais annoncé lors de ma nomination que c’était là une de mes priorités, et je crois d’ailleurs que la rencontre avec l’ADC a été extrêmement rapide. Ces rencontres nourrissent les axes de travail que je propose à l’Etat et sont toujours utiles pour faire avancer la réflexion, même si elles ne sont pas systématiquement formalisées dans un « plan ». La seconde raison pour laquelle il était important que je sois là, peut-être plus importante encore que la première, c’est le sujet qui nous rassemble aujourd’hui. Au risque de simplifier un peu la thématique retenue, il faut en effet dire que les questions posées par l’étalement urbain et les transports en milieu périurbain sont aujourd’hui complexes mais essentielles. Il est peut-être paradoxal d’en parler en Seine-Saint-Denis, puisque les communes de la petite couronne se battent depuis des années pour exister par elles-mêmes, pour être de vrais centres urbains, et non pas simplement un « étalement » de la ville de Paris. Mais ce combat est finalement exemplaire, qui nous montre qu’un espoir subsiste de faire quelque chose. Ces actions doivent être menées, principalement pour les habitants de ces zones, actuels et futurs. Ce sujet capital a très certainement été trop longtemps négligé par les acteurs, à commencer par l’Etat, au titre duquel je suis là aujourd’hui. Nous ne pouvons plus oublier dans nos réflexions que nos travaux portent, non pas sur des entités impersonnelles, mais sur des personnes, des familles, des groupes. Il faut mettre en parallèle la diversité de la vie qui s’exprime, avec l’offre que nous apportons et que nous apporterons dans le futur. Je n’ai malheureusement pas connu une grande réussite dans mon travail antérieur sur l’urbanisme et les déplacements. En effet, celui-ci n’a pas été pris en compte comme je l’espérais. En revanche, le travail sur le thème « une voirie pour tous », qui vise à un meilleur partage de la voirie entre les différents usagers, a rencontré plus d’écho, ce dont je me réjouis. Toutefois, dans un cas comme dans l’autre, a été souligné ce qui fait la particularité du périurbain et qui rend l’enjeu si considérable. En effet, dans ce domaine, même lorsque les réflexions rencontrent un véritable écho, il faut encore beaucoup de temps et d’efforts pour arriver à de véritables transformations concrètes. J’espère que les débats qui rythmeront ces rencontres contribueront à faire avancer les choses.
Bobigny, le 28 septembre 2006
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10èmesRencontres des Départements Cyclables
Association des Départements Cyclables
SÉQUENCE VÉLO DE LA SEINE-SAINT-DENIS
Présentation de la politique cyclable du Département de la Seine-Saint-Denis Didier SÉGAL-SAUREL Vice-président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis
Bonjour à tous. Mesdames, Messieurs, Messieurs les élus, chers collègues conseillers généraux, chers Présidents, Mesdames et Messieurs les Présidents d’association, Monsieur le Coordonnateur, merci de votre présence et de votre confiance à la Seine-Saint-Denis pour l’organisation de ces rencontres. Je souhaite n’oublier personne, y compris parmi les partenaires de cette manifestation, mais aussi les personnels techniques, dont le travail est essentiel. Vous accueillir en Seine-Saint-Denis est un plaisir et je voulais que cet évènement sorte un peu de l’ordinaire de ces congrès dans lesquels on s’ennuie parfois. Venant du monde du spectacle, j’ai notamment souhaité agrémenter la réunion d’une exposition de vélos anciens et je tiens à remercier le conservateur du musée des arts et métiers, qui nous a prêté ces modèles magnifiques. Ces vélos anciens illustrent les évolutions passées de la bicyclette ; mais en Seine-Saint-Denis, nous avons aussi un artisan qui produit les vélos de course les plus modernes. Vous pourrez le rencontrer sur le forum et admirer son travail. Demain, le parcours cyclable vous donnera un aperçu de la Seine-Saint-Denis, vous permettra de partir à la découverte de ce « département - monde », très peuplé. La plupart de ses 1,4 millions d’habitants y vivent heureux, et j’espère que lorsque vous quitterez le département, ce sera à regret.
Quelques rappels géographiques Pour vous faire découvrir la politique de la Seine-Saint-Denis en matière de vélo, je vais commencer par vous présenter le département, qui regroupe 40 communes. La plus connue d’entre elles est probablement Saint-Denis avec sa basilique. Le département est le troisième d’Ile-de-France par sa population, population très jeune puisque 36 % des habitants ont moins de 25 ans. C’est un département qui a été très industrialisé dans le passé, mais qui l’est de moins en moins. Il faut toutefois noter un nouvel essor économique autour du pôle de la Plaine Saint-Denis, qui abrite notamment le Stade de France. Géographiquement, ce département n’est pas plat, mais comporte trois plateaux, autour de Romainville, Avron et Montfermeil, ce qui peut apparaître comme un frein à l’utilisation du vélo. Mais cette idée est surtout partagée par les non-cyclistes et je pense que les représentants de la Savoie, qui sont présents ici, savent bien qu’un territoire accidenté n’est pas forcément inconciliable avec l’utilisation du vélo. Il faut rappeler que les utilisateurs réguliers du vélo savent parfaitement composer avec les données géographiques, aussi bien que climatiques. Comme je le disais, la Seine-Saint-Denis est un département très peuplé et donc très densément urbanisé, mis à part la commune de Tremblay-en-France, sur le territoire de laquelle se trouve une partie des terrains de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Bobigny, le 28 septembre 2006
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