Une ANCGE renforcée, des chasseurs de gibier d'eau écoutés
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Une ANCGE renforcée, des chasseurs de gibier d'eau écoutés

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près quelques temps de A turbulences, il semble que le travail de fond de l’ANCGE et que sa réorientation habitats – gestion – communication commencent à payer, à être reconnus. Avec une invitation à participer aux Tables Rondes de la Chasse, avec la reconnaissance du droit de chasser les oiseaux d’eau migrateurs durant les décades dites de "chevauchement théo rique", à l’ouverture comme à la fermeture, avec la relance de la gouvernance scientifique via la renaissance d’un groupe d’experts sur les oiseaux et leur chasse (GEOC), l’ANCGE entend bien profiter de ces avancées pour une nouvelle récolte, dans l’intérêt de tous les chasseurs de gibier d’eau de France. La gouvernance scientifique est un réel atout. C’est grâce à elle que l’on aurait pu éviter, l’été dernier, certaines décisions politiciennes prises à l’emporte pièce. Les moratoires auraient pu être discutés, objectivement, scientifiquement. Et c’est grâce à elle qu’ils vont l’être bientôt, le ministre s’y étant engagé devant l’ANCGE, notamment pour le courlis cendré. L’espoir que la suspension de chasse de cette espèce puisse être reconsidérée n’est pas mince. L’ANCGE y travaille et y croit fermement. Pour la chasse des oies cendrées en février, l’expertise scientifique non partisane peut aussi apporter une vision et une approche nouvelles. Elle peut surtout permettre de sortir de l’ornière du principe
édito
Une ANCGErenforcée, des chasseurs de gibier d’eau écoutés
jurisprudentiel de protection complète, ajouté à la Directive Oiseaux en 1994, cause de son déséquilibre actuel. L’accord AEWA dont l’ANCGE préconise l’application en France depuis de nombreuses années pourrait à cette occasion démontrer sa totale adaptation à une gestion juridique souple et harmonieuse des aléas inhérents au monde du vivant. Ce qui a toujours été refusé jusqu’alors et a abouti aux aberrations que l’ANCGE ne cesse de dénoncer. L’affaire des oies cendrées en surnombre qu’on doit détruire d’un côté alors que ne peut les chasser 20 jours en février d’un autre en étant la plus éclatante et choquante illustration, aujourd’hui dénoncée par beaucoup. Autre point de reconnaissance essentiel, la participation de l’ANCGE au Groupe National Zones Humides. C’est là aussi, pour l’Association Nationale, un signe fort. Jusqu’alors plutôt mis sur la touche, les chasseurs de gibier d’eau de France font ainsi une entrée remarquable et remarquée sur la scène de la gestion con servatoire des habitats. Si c’est à eux que l’on doit la préservation de la majorité du 1,5 million d’hectares de zones humides préservées durant le siècle dernier, ce rôle majeur a été mani festement passé sous silence durant la dernière décennie. Le contraire eut été politiquement incorrect assurément. Il semble qu’à ce niveau, les choses changent. Beaucoup et en bien.
Enfin, eston tenté d’ajouter. La réorientation de l’ANCGE sur ses fondamentaux, "les zones humides, les oiseaux d’eau", à point nommé, et sa contribution à différents travaux nationaux furent indéniablement au nombre des éléments déclencheurs de ce revirement. Seule ombre à ce tableau qui, sans être idyllique, est plutôt satis faisant, une ombre qui semble toutefois s’estomper au fil des jours qui passent, une baisse notable du niveau des adhésions en 2008 que les premiers retours de l’année 2009 ne parviennent pas encore à compenser totale ment. C’est pourtant une absolue nécessité pour l’ANCGE que de représenter le plus grand nombre des chasseurs de gibier d’eau de France, afin de défendre au mieux leurs intérêts. Avec une assise plus large, l’ANCGE serait tout naturellement et tout logiquement renforcée, encore plus écoutée, encore mieux entendue. Une recrudescence des adhésions cette année serait un signe encore plus symbolique que tous les précédents : celui de la confiance revenue, de l’unité retrouvée, d’un élan nouveau et d’une dynamique gagnante au sein de toute la famille des chasseurs de gibier d’eau. C’est certainement ce dont l’avenir de notre passion commune dépend le plus, de notre désir d’avancer ensemble pour une chasse dura ble des oiseaux d’eau à travers e tout le XXIsiècle. Le Président Philippe Bettig
mai 20093
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