Annuaire de l'Institut des Provinces et des Congrès Scientifiques

London Natural History Museum Library, Institut Des Provinces Et Des Congrès Scientifiques

Description

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Bertini, de Turin.
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mort à Bruxelles,
la Société française d'archéologie, est
au commencement de l'année 1857; jamais perte n'a été
plus douloureuse pour l'Institut des provinces et pour la
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Informations

• Publié par: naseng
• Publié le: 11 janvier 2011
• Nombre de lectures: 46
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 49 Mo

Extrait

ANNUAIRE
DE
L'imTDT DES PROVINCES.ItbteuAI^KUAIRE
DE
L'INSTITUT DES PROVINCES
ET
DES CONGRES SCIQmrigDES.
1858.
TomiË ^o
Paraît tous les aas. du Z*^''. au Ï5 février.
•JdeeinstitiitJ^)
iDERACHE , RUE DU BOULOY , 7
;
PÀRIH»,
DENTU( , PALAIS-ROYAL
;
CAEN, A. HARDEL, RUE FROIDE, 2.
tV?(/c>
' '•---' ;~\y7'f. /" /L'INSTITUT DES PROVINCESPERSONNEL I)E
en tns^:
Par m. de CAUMONT.
provincesLes membres de Tlnstitut des morts en 1857
sont au nombre da six : MM. le comte de Mérode le,
baron d'Hombres-Firmas, le prince Ch. Bonaparte, le
baron Chaillou des Barres, Commarmond, de Lyon,
de Turin.Bertini,
comte Félix de Mérode,M. le inspecteur divisionnaire
de la Société française d'archéologie, est mort à Bruxelles,
commencement de l'annéeau 1857; jamais perte n'a été
plus douloureuse pour l'Institut des provinces et pour la
Société française d'archéologie dont il étaii un des
membres les plus dévoués.
connaît le rôleTout le monde éminent qu'avait joué, en
Belgique, le comte Félix de Mérode dans les événements
politiques de 1830. Cet illustre rejeton d'une des plus
anciennes familles de ce pays , montra un dévouement, une
énergie et un désintéressement qu'on ne rencontre plus
dans les âmes de notre siècle. On sait qu'il ne voulut pas
de la royauté que lui offraient ses compatriotes.
Mais ce que tout le monde ne connaissait pas,
c'était sa bonté , sa simplicité sa franchise, , son goût
décidé pour l'étude.
Il il le Calvados,vint, y a 15 ou 16 ans, dans
pour visiter les principaux édifices de nos villes et dey
nos campagnes. Depuis celte époque , il a souventVI PERSONNEL DE L'iNSTITUT DES PROVINCES
assisté aux réunions générales de la Société française
d'archéologie et à plusieurs sessions du Congrès
scientifique de France. A Nîmes, en IBM, il fut élu
viceprésident général du Congrès scientifique. Il fut encore
appelé à cette fonction , Tannée suivante à, Reims ; la
même année à Lille il avait présidé, , plusieurs séances
du Congrès archéologique. En septembre i8Zi6, il faisait
partie de notre bureau, à Autun et à Châlons, où se
tenaient des séances générales de la Société française.
Enfin il présidait à Laon le Congrès, , archéologique
en 1851.
M. le comte de Mérode correspondait fréquemment
avec rinstitut des provinces et la Société française
d'aravant sa mort, il entretenait encore celle-chéologie;
ci des observations qu'il avait faites dans ses dernières
excursions en France et en Allemagne.
M. lebaron d'HoMBREs-FiRMAs estmort à Alais (Gard).
agri-Les travaux météorologiques, paléontologiques et
connus dans>colesde M. le baron d'Hombres-Firmas sont
tous les pays et l'Académie des sciences l'avait , il, y
a long-temps élu membre correspondant dans la section,
d'économie rurale.
M. le baron d'Hombres-Firmas avait, pendant plusieurs
années, scientifiques de la France,fréquenté les Congrès
étabhde l'Italie et de l'Allemagne. Nous avions, en IS^iO,
réunions et,des rapports intimes avec lui dans unede ces
nosdepuis lors, nous avons pu le compter au nombre de
amis les plus parler des diverses réunionsdévoués. Sans
unauxquelles il prit part avec nous , il rendit , en IBM ,
grand service à l'institution des Congrès scientifiques.
M. Lallemand , correspondant de l'Institut de France à
pourMontpellier, avait effectivement demandé et obtenu