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Description

Si l'on considère l'ensemble des filières de production agroalimentaire, depuis les fournitures agricoles jusqu'aux produits finis, l'agriculture proprement dite ne fournit que 40% de la valeur ajoutée. Même si elle emploie beaucoup plus de personnes que l'industrie qui transforme ses produits, son importance économique relative tend à décroître. Cela se vérifie aussi bien dans la filière "sucre et rhum" que dans la filière "produits animaux".

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Langue Français

Extrait

éco nomie
L’ agroa li men taire
Des in dus tries dy na mi ques
Elar gi aux en tre pri ses ar ti sa na les le sec teur agroa li men taireChamp de l’étude
réa lise une part im por tante de l’ac ti vi té productive lo cale. Seu les
Cette étude porte sur l’en semble des l’in dustrie su crière et la dis til lerie sont tour nées vers
en tre pri ses agroa li men tai res, quelle l’ex por ta tion. Les au tres pro duc tions se dé ve lop pent en
que soit leur taille. Le nombre
aug men tant ou en main te nant leur part de mar ché face auxd’en tre pri ses étu diées est de 382 en
1993 et 559 en 1998, soit la quasi im por ta tions. La crois sance de l’ac ti vi té a per mis de créer 1 000
totalité des entreprises industrielles et em plois sup plé men tai res de 1993 à 1998. Elle a éga le ment per misprès de la moitié des entreprises
d’amé lio rer le re ve nu et les per for man ces des en tre pri ses.artisanales. Les don nées sont is sues
des enquêtes annuelles d’entreprises,
des fichiers fiscaux et des fichiers
ASSEDIC en ce qui concerne ’agroa li men taire tient une place Les trois prin ci paux seg ments, clas sés
l’emploi. pré pon dé rante dans l’in dustrie réu - sur le cri tère de la va leur ajoutée, sontL nion naise. Les 81 en tre pri ses agroa - l’in dustrie des bois sons avec 262 MF, la
li men tai res de plus de cinq sa la riés re pré - bou l an gerie-pâ tis serie ar ti sa nale (192 MF)
sen tent un peu plus de la moi tié du et les in dus tries des vian des (180 MF).Lexique chiffre d’af fai res de l’en semble de l’in - L’in dustrie tra di tion nelle du sucre, qui
-dustrie. Elles dé ga gent en 1998 une va dé gage le plus gros pro duit brut n’ar riveVa leur ajoutée : la va leur ajoutéeg
leur ajoutée d’en vi ron un mil liard de qu’en qua trième po si tion pour la va leurest égale à la dif fé rence entre la
francs et em ploient 3 400 sa la riés. En ajoutée (123 MF). Avec la dis til lerie-li -va leur de la pro duc tion évaluée au
prix du mar ché et la va leur des élar gis sant le champ de l’agroa li men - quo ris terie, elle re pré sente en vi ron 200
biens et ser vi ces uti li sés pour as su rer -taire d’une part aux en tre pri ses ar ti sa na MF de va leur ajoutée, soit 15 % du to tal
cette pro duc tion. Elle ex prime bien les, par ti cu liè re ment im por tan tes dans du sec teur. Ces deux in dus tries sont qua -
la ri chesse créée par les en tre pri ses. les seg ments de la trans for ma tion de la si ment les seu les ex por ta tri ces et réa li -
Elle est pré fé rable aux cri tè res de viande, de la bou lan gerie et des gla ces, sent en semble 97 % des ex por ta tions de
pro duc tion ou de chiffre d’af fai res et d’autre part au com merce de gros de pro duits ali men tai res, hors pois sons.
qui se trou vent ma jo rés lors qu’il y a
pro duits agri co les, on ob tient une va leur L’ac ti vi té du sec teur agroa li men taire re -des ces sions in ter nes au seg ment,
ajoutée de 1,5 mil liard de francs et un pose donc très lar ge ment au jourd’hui sur comme c’est le cas en ali men ta tion
-ani male no tam ment. ef fec tif de 5 400 sa la riés. Les seuls ef l’ap pro vi sion ne ment du mar ché lo cal.
fec tifs sa la riés sont évi dem ment in suf fi-
g Excé dent brut d’ex ploi ta tion (EBE) :
sants pour cer ner l’im pact du sec teur sur valeur ajoutée + subventions Une croissance tirée par la
l’em ploi compte tenu du poids des ar ti -d’exploitation - impôts et taxes - demande localesans et donc des em plois in dé pen dants.frais de personnel.
-On compte en ef fet 1 115 en tre pri ses ar
Alors qu’au cune al ter na tive au sucreti sa na les re le vant de l’agroa li men taire.
n’émerge pour l’ins tant à l’ex por ta tion,
les pers pec ti ves de dé ve lop pe ment duLes au teurs
sec teur à court terme ap pa rais sent ain si
es sen tiel le ment liées à l’évo lu tion de la
g Jean Louis FUSILLIER est chargé de
de mande lo cale et à la ca pa ci té derecherche au Centre de coopération
concur ren cer les im por ta tions qui tien -internationale en recherche
agronomique pour le nent une place très im por tante. Les im -
développement (CIRAD). po r ta tions de pro duits ali men tai res trans -
for més sont en ef fet éva luées à 2,3 mil -Anne DALPHIN est volontaire àg
liards de francs en 1998, ce qui re pré -l’aide technique au CIRAD.
sente près de la moi tié de la
g Ana tole NEF est vo lon taire à l’aide consom ma tion ali men taire to tale. Les
tech nique à la di rec tion ré gio nale prin ci paux pro duits im por tés sont les
de l’INSEE.
vian des (510 MF en 1998), les pro duits
lai tiers (350 MF), les bois sons (300
MF), et les pro duits à base de cé réa les
(260 MF).Bibliographie
Entre 1993 et 1998 le sec teur agroa li -
Structure et performances du secteur men taire a en re gis tré glo ba le ment une
agroalimentaire réunionnais - Le to tal de la va leur ajoutée et forte crois sance, avec une aug men ta tiondes consom ma tions in ter mé diai -CIRAD - février 2001.
de la pro duc tion et de la va leur ajoutéeres donne la pro duc tion.
voi sine de 5 % par an. La crois sance des
2économie
con fron tées aux im por ta tions
Si la crois sance des duits lo caux et im por ta tions pro gres sent
-in dus tries agroa li à peu près au même rythme, au tour de
men tai res s’appuie 5 % par an.
sur un mar ché lo cal
Les seg ments où l’in dustrie lo cale pro -très por teur, no tam -
gresse le plus for te ment (fruits et lé gu -ment pour les pro -
-mes trans for més, pro duits à base de cé duits plus éla bo rés,
réa les, pro duits lai tiers) sont ceux ayanton peut tou te fois
les plus fai bles taux de pé né tra tion dess’in ter ro ger sur la
pro duits lo caux (moins du tiers du mar -ca pa ci té des en tre -
ché). Leur po ten tiel de dé ve lop pe mentpri ses à suivre l’évo -
par subs ti tu tion aux im por ta tions semble lu tion de la de mande
-en core im por tant. Pour les pro duits lai et à ga gner des parts
tiers, les in ves tis se ments réa li sés dans lade mar ché sur les
fi lière ont per mis un net ra len tis se mentim por ta tions. Glo ba -
des im por ta tions. Le seg ment des vian -le ment les im por ta -
des de bou cherie est le seul à connaîtretions de pro duits ali -
Seuls les su cre ries et le tra vail du grain ont ré duit leur un fléchissement des im por ta tions enm en tai res trans for més ef fec tif sa la rié entre 1993 et 1998. rai son de la crise de l’ESB.pro gres sent tout de
même de près de
4 % par an de 1993 à 1998. Crois sance, em ploi etpro duc tions s’éche lonne de 3 % à 15 %
par an se lon les seg ments. Les dis pa ri tés re ve nu des en tre pri sesDe 1993 à 1998, la ma jo ri té des in dus -
entre seg ments sont plus for tes si l’on tries ali men tai res amé lio rent leur po si -
consi dère la crois sance de la va leur Les ef fec tifs sa la riés ont aug men té detion face aux im por ta tions concur ren tes.
ajoutée. 22 % entre 1993 et 1998, avec près deDeux in dus tries font ex cep tion. L’in -
1 000 em plois sup plé men tai res. La crois -dustrie des bois sons qui mal gré sa crois -L’in dustrie qui se dé ve loppe le plus ra - sance de l’ac ti vi té a donc eu des ef fetssance sou tenue (+ 5 % par an) ne suitpi de ment est la trans for ma tion des fruits si gni fi ca tifs sur l’em ploi, même s’il ne-pas l’évo lu tion du mar ché. Les im por ta -et lé gu mes. Il s’agit d’une phase de dé pro gresse pas aus si vite que la va leurtions de bois sons aug men tent de 7 % par col lage pour cette in dustrie qui part d’un ajoutée (res pec ti ve ment 4 % et 5,3 % enan sans les vins, ces der niers pro gres sant très bas ni veau de pro duc tion (40 MF en rythme an nuel).
en core plus ra pi de ment. L’in dustrie des1993) et double son chiffre d’af fai res sur
pro duits à base de viande est éga le mentles cinq ans. Les in dus tries si tuées en La bou lan gerie-pâ tis serie ar ti sa nale est
-lé gè re ment dis tancée par les im por ta -- le pre mier seg ment pour l’em ploi de sa amont de l’éle vage (fa bri cants d’ali
-tions. Dans les pro duits avi co les, pro la riés (1 040 en 1998), sa pre mière place ments du bé tail, co o pé ra ti ves d’ap pro vi -
sion ne ment et col lecte) ti rent par ti du
dé ve lop pe ment des f

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