Chronique des activités de l Ecole française de Rome : fouilles de la section Moyen Âge - article ; n°2 ; vol.96, pg 937-972
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Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes - Année 1984 - Volume 96 - Numéro 2 - Pages 937-972
36 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1984
Nombre de lectures 92
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Chronique des activités de l'Ecole française de Rome : fouilles
de la section Moyen Âge
In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 96, N°2. 1984. pp. 937-972.
Citer ce document / Cite this document :
Chronique des activités de l'Ecole française de Rome : fouilles de la section Moyen Âge. In: Mélanges de l'Ecole française de
Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 96, N°2. 1984. pp. 937-972.
doi : 10.3406/mefr.1984.5179
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5110_1984_num_96_2_5179CHRONIQUE
CHRONIQUE
DES ACTIVITÉS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME
FOUILLES DE LA SECTION MOYEN ÂGE
1 - CARICIN GRAD (YOUGOSLAVIE)
Les recherches menées à Caricin Grad de 1978 à 1984 résultent d'un accord
conclu entre l'Institut archéologique de Belgrade (représenté par V. Popovic, pro
fesseur à l'Université de Belgrade, et V. Kondic, alors directeur du Musée national
de Belgrade, actuellement directeur de recherche à l'Institut archéologique), l'Ins
titut des monuments historiques de Nis, représenté par son directeur, M. Radovic,
le Centre Alfred Merlin «Archéologie de l'Antiquité tardive». Unité de recherches
archéologiques n°24 du Centre de recherches archéologiques du C.N.R.S., repré
senté par N. Duval, professeur à l'Université de Paris IV, et l'École française de
Rome, représentée sur le terrain par J.-M. Spieser, professeur à l'Université de
Strasbourg II.
1.1.- Recherches sur les monuments chrétiens de Caricin Grad
Chargée de préparer avec une équipe yougoslave l'étude complémentaire et la
publication détaillée des monuments du culte qui n'avaient pas encore fait l'objet
d'une édition scientifique, l'équipe du Centre Alfred Merlin a retenu les monu
ments de l'Acropole (cathédrale ou basilique A, baptistère, deux bâtiments non
identifiés et désignés jusqu'ici sous le nom de consignatorium et de « palais episco
pal»), l'église «cruciforme» ou basilique Β dans la Ville Haute et l'église «à tran
sept » ou basilique D dans la Ville Basse. Nous avons considéré que « à cryp
te» ou C et l'église «sous l'Acropole» ou basilique F avaient été publiées
de façon assez satisfaisante et que nous ne pouvions guère apporter d'éléments
supplémentaires. Deux autres monuments cultuels, l'église «triconque» ou basili
que E et l'église «double» ou basilique G, fouillés de longue date et connus par des
publications sommaires, avaient déjà suscité dans les années précédentes des
recherches nouvelles : les équipes yougoslaves qui les ont menées en publieront les
résultats. Ces mêmes équipes avaient procédé au dégagement d'une nouvelle église
«hors les murs», l'église «à une nef» ou basilique J. Elles ont associé N. Duval à la
publication. Le dernier édifice considéré par certains comme cultuel et désigné
sous le nom de basilique H est une salle thermale qui aurait été transformée en
MEFRM - 96 - 1984 - 2, p. 937972. CHRONIQUE 938
chapelle après adjonction d'une abside. Il a été aussi l'objet de sondages et d'un
relevé plus détaillé par nos partenaires, mais l'interprétation reste toujours douteus
e à nos yeux.
Aux trois premiers ensembles, nous avons consacré cinq campagnes d'un mois
de 1978 à 1981 et deux missions de vérification de quinze jours en 1982 et 1983.
Une troisième est prévue en août-septembre 1984. Ces travaux ont été souvent pro
longés par nos partenaires yougoslaves qui ont procédé à des dégagements ou à
des sondages dans les intervalles des campagnes. Les frais des travaux ont été par
tagés jusqu'en 1982 entre les deux parties (avec une subvention du Ministère des
relations extérieures pour l'équipe française). Depuis, ils sont assurés par la partie
yougoslave, la subvention ne couvrant plus que les frais de mission et de publicat
ion. Ont participé aux recherches du côté français N. Duval, professeur à Paris IV,
chef de mission, Fr. Baratte, conservateur au Musée du Louvre (deux missions),
J.-P. Caillet, conservateur au Musée de Cluny (cinq missions), J. Guyon, chargé de
recherche au C.N.R.S. (une mission), C. Metzger, conservateur au Musée du Louvre
(deux missions), M. Reddé, alors membre de l'École française de Rome, actuell
ement maître-assistant à Paris IV (deux mission), M. Royo, alors élève de l'E.N.S.,
actuellement membre de l'École française de Rome (une mission), et les architect
es J.-P. Braun et G. Cardi (une mission chacun); du côté yougoslave M. Jeremic,
architecte de l'Institut archéologique de Belgrade, qui est l'auteur principal des
relevés, sous la direction de V. Popovic, C. Vasic, architecte de l'Institut des monu
ments historiques de Nis responsable du site sous l'autorité de M. Radovic, direc
teur de l'Institut, M. Petrovic, géomètre de l'Institut des monuments historiques de
Voïvodine, pour une campagne, R. Boskovic, architecte de l'Institut des monu
ments historiques de la ville de Belgrade, pour une campagne, R. Prica et P. Milos
evic, conservateurs du Musée de Srem, les photographes N. Boric (pour l'Institut
archéologique de Belgrade), J. Surdilovic (pour l'Institut des monuments histori
ques de Nis), et deux étudiants. En outre, avec l'accord de l'Institut archéologique
de Tunis, le contremaître chargé du chantier d'El Jem, M. Mabrouk Hamrouni, a
participé sur l'invitation de l'Institut des monuments historiques de Nis et avec
l'aide financière de la mission française à deux campagnes pour procéder à l'enl
èvement et à la repose sur ciment d'une partie des mosaïques (cathédrale et baptist
ère).
Les résultats obtenus jusqu'en 1981 ont été résumés dans le rapport de N. Duv
al au colloque tenu à Rome en mai 1982 1. On rappellera donc seulement ici les
faits marquants.
1) L'Acropole.
La connaissance générale de la topographie a fait des progrès considérables :
l'enceinte, qui avait été seulement cernée en 1937-1938 et dont le plan reposait un
iquement sur la photographie aérienne, a été presque entièrement déblayée en 1980
(partie nord), puis en 1982-1983. Un relevé et des restitutions ont été préparés par
1 Noël Duval, L'architecture religieuse de Tsaritchin Grad dans le cadre de l'Illyricum
oriental au VIe siècle, dans Villes et peuplement dans l'Illyricum protobyzantin, Rome,
1984, p. 399-481. CARICIN GRAD 939
C. Vasic. Une tour nouvelle a été découverte. On a pu étudier les escaliers d'accès
aux courtines à proximité de la porte est et de la tour nord (à comparer avec les
installations similaires près de la sud de la Ville Haute, près de la porte est et
de la tour S-E de la Ville Basse). L'enceinte est bien d'un seul tenant et antérieure
aux constructions dont elle a gêné l'implantation à l'angle S.-E. du baptistère, à
l'angle S-0 du s.d. consignatorium et au S-0 de l'église.
La rue axiale a été nettoyée presque complètement en 1983 et on a procédé
pour la première fois au relevé. Le dallage, l'égout et les piliers du portique nord
ont pu être étudiés assez aisément, ceux du portique sud ont beaucoup souffert
depuis la fouille ou sont occultés par des amoncellements de pierres qu'il n'a pas
été possible d'évacuer entièrement avant la fin des travaux de restauration. On
notera l'existence dans deux piliers au moins d'un dispositif de descente d'eaux
pluviales rejoignant l'égout par une conduite souterraine qu'on retrouve dans la
rue principale de la Ville Haute. La dénivellation (la rue monte depuis la porte est
puis redescend vers l'ouest) explique une disposition probable des portiques en
paliers séparés par des marches. À l'ouest, l'extrémité de la rue a été occupée par
une construction tardive, sans doute une maison : il subsiste seulement la cave où
l'on a retrouvé des dolia en place mais écrasés par l'écroulement de l'étage. Une
autre maison de la même période s'appuie contr

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