Des villes-jardins qui s étalent depuis dix ans
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Description

Une grande partie de la population vit dans les 45 agglomérations réparties dans l'île. Les villes réunionnaises offrent un visage de ''ville-jardin'' par leur faible densité. Leur surface a augmenté de moitié depuis 1990. Leur densification n'a pas suivi l'augmentation de la population. Plus de 30 000 habitants se sont ainsi installés sur les anciennes zones d'habitat diffus aujourd'hui gagnées par la ville.

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Langue Français

Extrait

dos sier La ville s’étale
-Des vil les jar dins
-ne grande partie de la popu la 31 000 hec ta res, soit le tiers des 100 000
tion vit dans les 45 agglo mé ra - hec ta res amé na gea bles, leu sur face aUtions répar ties dans l’île. Les aug men té de moi tié depuis 1990 puis-
vil les réu nion nai ses offrent un visage qu’elle était alors de 20 000 hec ta res
de «ville-jar din» par leur faible den si - envi ron.
té. Leur sur face a aug men té de moi tié
Les agglo mé ra tions urbai nes regrou pent depuis 1990. Leur den si fi ca tion n’a pas 610 000 habi tants, soit 86 % de la popu -
sui vi l’aug men ta tion de la popu la tion.
la tion. Mais elles res sem blent le plusPlus de 30 000 habi tants se sont ain siLes den si tés ur bai nes en sou vent à des «vil les-jar dins». Elles sontins tal lés sur les ancien nes zones
très loin du modèle des métro po les euro -d’habi tat dif fus aujourd’hui gagnéesm é tro pole péen nes. Leur den si té moyenne est seu le- par la ville.
ment de 6,6 loge ments par hec tare. Elle a En métro pole, tou tes les vil les ne sont
Dans un ter ri toire limi té, comme La Réu - très légè re ment bais sé depuis 1990, datepas à l’image du quar tier de La
nion, la ques tion de l’urba ni sa tion se à laquelle elle était de 6,7.Défense, avec ses tours immen ses. Les
pose de façon préoc cu pante. Les 250 000 vingt capi ta les régio na les, hors Paris, Les centre vil les sont entou rés d’une trèsont une den si té moyenne de dix-huit hec ta res de l’île sont cons ti tués pour vaste zone tam pon de cons truc tion dif -loge ments par hec tare sur le ter ri toire partie de vas tes éten dues ina dap tées à
fuse qui rend sou vent le pas sage de lade leur com mune. l’acti vi té humaine comme la région du
ville à la cam pagne dif fi cile à déce ler.
L’agglo mé ra tion pari sienne, il est vrai, vol can, les for tes pen tes des cir ques et les
Presque tou tes les agglo mé ra tions com- concentre le maxi mum de loge ments espa ces natu rels à pro té ger. On estime à
por tent un ou plu sieurs noyaux d’habi tatsur un mini mum d’espace. C’est en envi ron 100 000 hec ta res les sur fa ces
dense (dix loge ments à l’hec tare). Cesson sein que l’on observe les den si tés dis po ni bles que doi vent se par ta ger le
les plus for tes. A Paris intra-muros, -noyaux occu pent à peine 18 % des sur fa rural et l’urbain. De sur croît, la popu la -
elle est de 125 loge ments à l’hec tare. ces agglo mé rées. Des cou ron nes de den -
tion du dépar te ment a aug men té deMais elle des cend rapi de ment dès
108 000 nou veaux habi tants en neuf ansqu’on s’éloigne de Paris. On compte
pour les quels il a fal lu cons truire des Pho to : P. MARCHAL - Mozaïk53 loge ments par hec tare à Lyon et 16
à Mar seille. loge ments, des équi pe ments et des infras -
truc tu res de trans port. Cette crois sanceCertaines communes de régions
-montagneuses ont une densité proche démo gra phique consi dé rable a néces sai
de 30 logements à l’hectare comme -re ment remo de lé la place des agglo mé ra
Vichy, Chamalières, ou Annemasse. Et tions dans le pay sage réu nion nais.
d’autres sont plus près de nos
«villes-jardins» malgré leur grande
Les ag glo mé ra tionstaille comme Limoges ou Besançon
dont les densités frolent les dix oc cu pent un tiers de la
logements. sur face «amé na geable»
En 1999, on peut iden ti fier 45 agglo mé - L’ag glo mé ra tion de Saint-Paul
offre l’as pect d’une “ville-jar din”. ra tions d’au moins 2 000 habi tants. CesDéfinitions agglo mé ra tions occu pent un peu plus de
Une agglomération est un ensemble
d’habitations tel qu’aucune ne soit Den si té au sein des ag glo mé ra tions ur bai nes en 1999
séparée de la plus proche de plus de
200 m et qui comprend au moins 50
habitants. Si la population atteint ou Noyau peu Noyau Noyau plus
Ville-jar din dépasse 2 000 habitants, elle est Ilots in ha dense dense dense 30-
moins de 5 To talappelée “agglomération urbaine ”. bi tées 5 à 10 10 à 30 lg/ha
lg/haDans ce dossier, une agglomération lg/ha lg/ha et +
est appelée “bourg” lorsque la
population est comprise entre 200 et
Sur face en ha 1 223 17 327 7 109 4 753 835 31 247
2 000 habitants, et “hameau” au
dessous de 200.
% de sur face 3,9 55,5 22,8 15,2 2,7 100,0
Les zones rura les sont cel les qui
n’appar tien nent pas à une Nombre d'ha bi tants 0 108 397 155 252 221 427 124 095 609 270
agglo mé ra tion urbaine. On y trouve
les bourgs, les zones d’habi tat dif fus et
% d'ha bi tants 0,0 17,8 25,5 36,3 20,4 100,0
les zones inha bi tées.
Source : INSEE, re cen se ment de 1999.
16dos sier
qui s’étalent de puis dix ans
si té inter mé diaire (5 à 10 loge ments par L’agglo mé ra tion qui a la plus forte den -Trois exem ples
-hec tare) occu pent un peu moins de 23 % si té est Rivière des Galets (partie por de tis su urbain
de la sur face urba nisée. toise) : 22 loge ments par hec tare. Cette
rela ti ve ment dense jeune agglo mé ra tion a été cons truite
Les sur fa ces réser vées aux bâti ments dans la der nière décennie sur d’ancien -
d’acti vi té et aux équi pe ments publics ne Deux agglo mé ra tions seu le ment com - nes zones d’habi tat insa lubre. Elle ne
sont pas connues à tra vers le recen se ment pren nent des quar tiers rela ti ve ment vas - dis pose pas des équi pe ments urbains des de la popu la tion. En sup po sant qu’elles
tes avec des den si tés de 30 loge ments par deux vil les pré cé den tes et pré sente uncons ti tuent 10 % du ter ri toire des vil les,
hec tare ain si que le pré co nise le Sché ma carac tère plus rési de n tiel. Elle est néeil en reste près de la moi tié consacrée à la
d’une volon té d’amé na ge ment affirméed’Amé na ge ment Régio nal (SAR) pour«v ille-jar din», cons truite de façon continue
qui a per mis de créer une agglo mé ra tion les zones d’exten sion urbaine. Il s’agit de à rai son de moins de cinq loge ments par
rela ti ve ment dense tout en pré ser vantSaint-Denis et Le Port. Le pour cen tagehec tare.
une part importante d’habi tat indi vi -de loge ments en immeu bles col lec tifs y
Deux agglo mé ra tions sont très éten dues, duel. Trois autres agglo mé ra tions ontest aus si le plus éle vé. La den si té
avec plus de trois mille hec ta res : Saint une den si té moyenne supé rieure à dixmoyenne est de 15 loge ments par hec tare
Denis et Le Tam pon. Mais la deuxième loge ments par hec tare : Sainte Marie,au Port, et 13 pour Saint-Denis. Les vas -accueille moins de la moi tié de la popu la - Saint Louis, et Saint Pierre.tes ter rains réser vés aux acti vi tés éco no -
tion de la pre mière. Les plus peti tes mi ques, notam ment por tuai res, et aux -A l’autre extré mi té, d’autres agglo mé ra occu pent un espace de moins de cent
équi pe ments publics con tri buent à faire tions ont des den si tés nota ble ment fai --hec ta res : Rivière des Galets (partie por
bles. Dix-huit ont moins de cinq loge -bais ser la den si té moyenne.toise) et Saint Joseph.
ments par hec tare. Il s’agit le plus
17dos sier
Après Saint-Denis, Saint André est
l’agglo mé ra tion qui a accueil li le plus
grand nombre de nou veaux rési dents
(+ 5 700) ; avant le Tam pon (+ 4 500) et
Saint Pierre (+ 3 800).
A l’autre extré mi té, la popu la tion des
peti tes agglo mé ra tions de 2 000 à 3 000
habi tants a aug men té beau coup plus vite,
à péri mètre cons tant : 21 %.
Dix agglo mé ra tions ont vu leur popu la-
tion aug men ter de plus de 25 %. Les plus
spec ta cu lai res sont Le Guil laume, Baga -
telle, Le Vingt Troi sième (du Tam pon),
Sainte Marie et Pla teau Cail lou – Saint
Gil les les Hauts. Si ces phé no mè nes de
crois sance furent sou vent anti ci pés, lors
de l’éla bo ra tion du SAR, le cas du Vingt
Troi sième est nou veau.
Absorp tion des bourgs
par les vil les
En 1990, on dénom brait qua rante sept
agglo mé ra tions. Pen dant neuf ans, les
cons truc tions se sont pour sui vies à l’exté -
Les cons truc tions se sont concen trées le long des rou tes. Elles ont créé des
rieur des agglo mé ra tions, le long des rou -ponts entre Le Tam pon et Pont d’Yves le long de la D27 ; entre Le Tam pon et
tes, entre les ravi nes. Elles ont créé desle vingt troi sième le long de la RN3.
ponts entre cer tai nes agglo mé ra tions qui
ont ain si fusion né comme : Saint Pierre

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