Dossier : Quel tourisme ?
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Le tourisme constitue l'un des piliers du développement économique de La Réunion. En 2003, les dépenses des touristes au cours de leur séjour, 311 millions d'euros, représentent la moitié des exportations de biens et de services. Il faudrait y ajouter les dépenses réalisées avant le départ en particulier pour l'achat de forfaits. En 2003 la fréquentation atteint un record avec 430 000 touristes. Elle n'a pourtant progréssé que de 1,4% par rapport à 2002. Nous avions pris l'habitude de rythmes d'évolution bien plus dynamiques : + 8% par an en moyenne entre les années 1990 et 1999, c'est à dire deux fois plus que la croissance internationale. Mais l'île n'échappe pas à la crise qui touche le tourisme mondial depuis septembre 2001.

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Langue Français
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dossierQuel tourisme ?1LepéictloioenurorsimsimqdeuuecodndestéivLtuealeoRlpépuuennmideoennst.tnceeoss.mobinCetensfrleeipsneérdtolunranbréraiteivsoénedsudetsmraotnonstuprreoisnrt-tL’éloigneLmae ndtesdseerlt’îel eaépriaernrnaepport aux paysEn 2003, les dépenses des touristes aérien sont importantes pour lee des touristesau cours de leur séjour, 311 mil- développement du tourisme.rdeonrdigicnesecteursensiblelions d’euros, représentent la moitiédes exportations de biens et de ser- L’offre d’hébergement a dû se struc-aurxianléasdeladessertevices.Ilfaudraityajouterlesdépen-tmuirlelrieprsoudreacvcisuietiellurrsc.esUcneentianidnuesstrdieepaaégese 12n àe .13ses réalisées avant le départ en par-ticulier pour lachat de forfaits.nmeeunvtemeasrtchnaéned,,cdeullneedceaplachitéébteortgael-e2En 2003 la fréquentation atteint un de 11 000 lits. Le secteur hôtelier enLa clientèlerecord avec 430 000 touristes. Elle constitue l’ossature. Il aligne aujour-n’a pourtant progressé que de 1,4 % d’hui des résultats comptables satis-Les touristes viennent e-ssenpar rapport à 2002. Nous avions faisants grâce à une législation fis-tiellement de métropole, unepris l’habitude de rythmes d’évolu- cale favorable et au dynamisme degrande partie d’entre euxtion bien plus dynamiques : + 8 % la demande touristique. Mais il resteoanmtis dseurl laîlef.amilleoudespar an en moyenne entre les années très concentré sur les côtes de l’Ouest1990 et 1999, c’est-à-dire deux fois et sur la capitale. Le quart de las 14 à 15plus que la croissance internatio- capacité en lits s’apparente au “tou-pagenale. Mais l’île n’échappe pas à la risme vert” comme les gîtes et les3crise qui touche le tourisme mon- chambres d’hôte. Viser 600 000 tou-dial depuis septembre 2001. ristes à moyen terme suppose d’étof-LhébergementUn des atouts du tourisme réunion- fer cette offre et de la diversifier.Ldehsébtoerugriestmees.ntIlesstpalesspernetmierpostededépensenais réside dans sa clientèle “affini- La demande des touristes en matièretaire” qui lui permet de résister aux d’hébergement augmente de près deplusdunenuitsucrattriooinsconjonctures difficiles. Elle cons- 4 % par an depuis 1997. En moyenneemneuhbôltée.l,gîte,lotitue 38 % des arrivées en 2003. ils passent une nuit sur trois dans unMais le potentiel d’extension de la établissement commercial. Un séjourpage 16fréquentation est dans l’augmenta- de moins d’une semaine s’effectue letion du tourisme d’agrément (48 % plus souvent à l’hôtel. Mais lesen 2003) et d’affaires (10 %). Ce autres formes d’hébergement attirentHôtellerie et tourisme vert4sont eux qui font la différence les de plus en plus de clientèle : locationQuasiment inexistante en 1990, une i dustrieannées de bonne conjoncture touris- pour les séjours plus longs, gîtesntique. Or, 81 % de la clientèle pour les adeptes du tourisme vert.shoôtnetlièprreinecsitpanleéem.eLntesshitôuteélssd’agrément vient de France métro-politaine. La Réunion souffre d’un La Réunion “intense” affiche unesur le littoral tandis qguîetesdéficitdimageàlétranger,eteniEmtageeffsepcotritivveemeetnptroclehsedesplaorntsaturdee.edtévcehlaomppbérse send zhoôntee srsurealseo.ntparticulier dans le reste delEurope.nzaaitnueredreapnrnééseesntuenntmdaerpcuhiséuenneplqeuiinne-page 17 à 19Le tassement du développement du expansion. Les structures d’accueilLe tourisme sportiftourisme ne s’explique pas unique- et d’encadrement se sont multi-5ment par la crise internationale. pliées et l’offre marchande vientL’éloignement de l’île par rapport à renforcer celle des associations. LesbDeeapuuicso uqpuindzéev aelnosp lpoéfefre dactivité sportive sestses principaux marchés fournis- équipements et aménagements sedabordàtraversles,seurs la rend sensible aux condi- développent aussi. Enfin le dyna-associations puis partions des liaisons aériennes. Leur misme de ce secteur se lit dans lales entreprises.renchérissement et une offre de siè- multiplication des évènements spor-20 à 22ges quelque temps réduite par la tifs à notoriété nationale voire inter-pagesdisparition de compagnies aérien- nationale.économie113e trimestre 2004DELA REUNION
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