Fiche 10: PECHE ET AQUACULTURE

Mauvoisg

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Extrait

Fiche 10: PECHE ET AQUACULTURE

La pêche est un secteur d’activité particulièrement traditionnel, caractérisé par des embarcations de taille

réduite positionnées sur une pêche côtière et par des infrastructures très réduites. Cette pêche est

consommée localement et est complétée par des importations afin de subvenir à la consommation

importante de poissons des martiniquais. L’aquaculture qui occupe encore une place assez réduite, est

en passe de se développer.

SYNTHESE DE L’ETAT DES LIEUX

pêche en Martinique, une activité traditionnelle…

L’activité de pêche se caractérise par une flottille artisanale composée en majeure partie de yoles de pêche axée

essentiellement sur une petite pêche côtière à la journée. Ces yoles pratiquent également une pêche au large

dite pêche à « miquelon ».

Type de pêche

Durée des sorties

Proportion de l’activité en nombre de

navires ou unités (2004)

Petite pêche

jusqu’à 24h

1166

Pêche côtière

entre 24 et 96 heures

5

Pêche au large

supérieure à 96 heures

6

La flotille compte 1177 navires dont seulement 6 dépassent 12 m (de taille modeste dans l’ensemble) avec une

population de 1286 marins pêcheurs déclarés en 2005 ;

auxquels il convient toutefois d’ajouter un assez

grand nombre de journaliers clandestins (au global, le secteur occuperait directement ou indirectement

3.000 personnes)

L’âge moyen de la flottille n’est pas très élevé, le renouvellement des yoles se faisant

régulièrement, notamment par la mise en place des aides du Conseil Régional.

2000

2001

2002

2003

2004

Nombre de navires armés

Pêche au large

4

5

8

6

6

Pêche côtière

13

11

8

6

5

Petite pêche

847

856

898

1118

1165

Ensemble

864

872

914

1130

1176

Nombre de pêcheurs

inscrits

Pêche au large

32

57

74

52

46

Pêche côtière

41

30

29

23

18

Petite pêche

869

901

949

1011

1226

Ensemble

942

988

1052

1086

1290

Source : direction départementale des Affaires maritimes

… qui ne permet pas de satisfaire les besoins

La multiplicité des points de débarquement et l’existence des pêcheurs non « enrôlés » rendent difficile

l’évaluation précise de la production. Estimée à 5 500 tonnes depuis plusieurs années, elle ne permet pas

de couvrir les besoins du département. En 1999, Eurostat estimait en effet la consommation de poisson à

près de 50 Kg par habitant, contre 27 Kg en France métropolitaine, soit une demande totale voisine de

19.000 tonnes.

En 2004, les importations, complément à l’offre locale, atteignent 8313 tonnes, avec une augmentation de

20 % par rapport à 2002.. En 2005, les importations se sont chiffrées à près de 5 millions d’euros,

majoritairement en provenance du Venezuela (44%) et de Grenade (23%). A noter que 20% proviennent de

métropole.