L amour au pays bleu par Hector France
164 pages
Français

L'amour au pays bleu par Hector France

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
164 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'amour au pays bleu par Hector France

Informations

Publié par
Publié le 08 décembre 2010
Nombre de lectures 111
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

The Project Gutenberg EBook of L'amour au pays bleu, by Hector France This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: L'amour au pays bleu Author: Hector France Release Date: January 22, 2006 [EBook #17573] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK L'AMOUR AU PAYS BLEU *** Produced by Carlo Traverso, Chuck Greif and the Online Distributed Proofreading Team at http://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr) L'Amour au Pays Bleu EAU-FORTE DE A. BALLIN d'après un dessin à la plume de GODEFROY DURAND HECTOR FRANCE A ma chère Irma, mon amie fidèle dans mes bons et mauvais jours, je dédie cette nouvelle édition du livre qu'elle aime. IL A ÉTÉ TIRÉ 25 EXEMPLAIRES SUR JAPON TOUS NUMÉROTÉS A LA PRESSE PRIX: 20 FRANCS LONDRES A. MARTIN et V. H UBERT LIBRAIRES-ÉDITEURS Prince's Buildings, Coventry Street, W. 1885 Avant-Propos des Editeurs. Préface PREMIÈRE PARTIE -- MERYEM I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XXVII, XXVIII, XXIX, XXX, XXXI, XXXII, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XXXIX, XL, XLI, XLII, XLIII, XLIV, XLV DEUXIÈME PARTIE -- LA VIERGE I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XXVII, XXVIII, XXIX, XXX, XXXI, XXXII, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XXXIX, XL, XLI, XLII, XLIII, XLIV, XLV, XLVI, XLVII, XLVIII, XLIX, L, LI, LII, LIII, LIV, LV, LVI, LVII, LVIII, LIX ÉPILOGUE Avant-Propos des Editeurs. our nos débuts, nous avons la bonne fortune d'offrir au public un livre d'Hector France; ce n'est, il est vrai, qu'une réédition, mais nous sommes fermement convaincus qu'en rééditant l'œuvre saisissante et très originale qu'on va lire, œuvre pour les délicats, comme l'écrivait M. Octave Uzanne, nous ne pouvions entrer dans l'arène sous de meilleurs auspices. Hector France—et il nous permettra de le lui dire—n'écrit pas d'habitude pour les délicats. Ayant porté pendant dix ans le sabre et le burnous de spahis à travers les smalas d'Afrique, il a introduit dans beaucoup de ses livres la brutale franchise des gens de guerre et les gaillardises des camps. Aussi, considérons-nous comme une curiosité littéraire et comme une haute œuvre artistique l'Amour au Pays Bleu. Notre plume n'a point autorité pour faire ici la biographie de l'auteur qui s'est taillé une large place dans la littérature française; nous rappellerons seulement Le Roman du Curé et l 'Homme qui tue, ces deux ouvrages qui, du premier coup, comme l'a dit Léon Cladel dans une remarquable préface, placèrent Hector France au rang des écrivains de race. Et, sans insister davantage, nous nous contenterons de donner quelques extraits pris au hasard parmi les critiques littéraires de toutes nuances qui signalèrent à l'attention l' Amour au Pays Bleu. Le Pays Bleu, écrivait M. Masseras dans la Nouvelle Revue (15 novembre 1880), c'est l'Afrique, où l'on reconnaît sans peine que l'auteur a vécu longtemps et qu'il l'a étudiée dans sa langue, dans ses mœurs, dans sa vie intime. La couleur particulière, sincèrement locale, qui résulte de cette connaissance, est le caractère distinctif du livre; elle lui fait une place à part au milieu des banalités qui se multiplient en librairie, avec une profusion monotone, sous prétexte de romans. L'action porte un cachet qui n'est plus celui de notre vie européenne; les détails font pénétrer dans cette existence algérienne, dont nous avons eu tant d'esquisses superficielles et si peu de vrais tableaux. Il y a là de curieuses scènes et des descriptions d'après nature comme nous en avons rarement rencontrées et que l'auteur a su ne pas gâter par une touche trop française. Nous l'en félicitons, quoiqu'il soit.... Journal du Dimanche (supplément de l'Europe). (Bruxelles, 16 janvier 1881 ). J'ai eu, plus d'une fois déjà, l'occasion de dire tout le bien que je pense du talent d'Hector France. Il est un des rares écrivains d'une réelle valeur qui ne s'embarrassent d'aucune école et suivent droit leur chemin, s'en rapportant uniquement à leurs impressions. Il possède, en un mot, sa manière, qui se reconnaît parmi les autres, et cette manière est faite de grâce et de force. On se souvient de l'âpreté de son premier roman, de celui qui le révéla conteur et poète, ce terrible Homme qui tue, et combien pourtant l'effroyable récit était tempéré par des qualités d'émotion pénétrante et délicate. C'est qu'avec une entente très particulière des conditions du roman, il avait su peindre l'homicide dans un beau cadre de nature, et les immolations s'y enveloppaient de splendeurs. Une pente naturelle l'emporte, en effet, vers le drame; dès qu'il touche à l'humanité, il devient effrayant; mais il semble redouter par moments d'y descendre trop avant, et brusquement la grande paix des choses succède aux passions furieuses. Si l'on pouvait étudier un peu longuement ses livres, on y reconnaîtrait la présence d'un esprit à la fois candide et corrompu, demeuré vierge à travers les orages de la pensée, et en qui l'habitude des réalités les plus sombres n'a pas tué le rêve. L'Amour au Pays Bleu en est une preuve nouvelle; je ne connais pas de récit qui, mieux que celui-là, porte le double caractère de rouerie froide et de jeune poésie inaltérée. Il en sort comme un parfum dangereux qui grise la cervelle, l'image troublante d'un paradis d'amour qui crève inopinément et vous laisse, désenchanté, devant d'horribles bestialités. Ici encore, sous les pleurs et la lumière, la brute humaine se déchaîne; l'ogre apparaît, immolant tout à ses convoitises: et, à longs jets, le sang coule sur les paysages. C'est le Cantique des Cantiques du rapt et du viol. D'ailleurs, de fond et de forme, l'Amour au Pays Bleu est bien tout ce qu'on peut rêver de plus oriental: nulle part, l'homme des froides contrées septentrionales ne se décèle; la langue, fleurie et ciselée, garde, même dans la description, la netteté étincelante des centons; et l'on admire ce tour de force d'un esprit très littéraire, en regrettant un peu qu'une si rare virtuosité ne s'applique à des sujets plus rapprochés de nous. En outre, les caractères sont fortement tracés, par grands plans, sans surcharge inutile; et Mansour, dans son âpre concupiscence sénile, a même une grandeur tragique qui le met à part parmi ses pareils. Œuvre d'art luxuriant et de chaude imagination, toute semée de descriptions exquises, et qui laisse dans l'imagination la nostalgie vague des tendresses mortelles. CAMILLE LEMONNIER. Le Soleil(15 novembre 1880). L'éditeur Alphonse Lemerre vient d'ajouter à sa collection de romans, peu nombreux, mais choisis, un livre de M. Hector France, l'Amour au Pays Bleu , qui est une sorte de poème en prose d'une intensité de couleurs et de vie remarquable. C'est en même temps, sous une forme très artistique, une histoire amoureuse des plus originales et des plus dramatiques.... Il ne faut pas oublier que nous sommes ici dans le pays de l'Islam, où les mœurs sont faites pour atténuer beaucoup certaines couleurs qui nous paraîtraient trop crues. N'est-il pas curieux qu'un écrivain de cette valeur, un poète pour tout dire, se montre assez peu soucieux de son grand talent pour oser signer quelques-uns de ces feuilletons qui, au rez-de-chaussée de certains journaux, sont des armes de guerre aussi peu sincères que peu loyales, et qui pervertissent l'imagination populaire par l'exposition de tableaux inventés à plaisir pour être mis au service des passions politiques les plus acharnées? Dans la masse de romans dont je ne signale ici que la quintessence, celui-ci tranche par son originalité et par le charme réel de la forme qui revêt la couleur vive et l'ardeur brûlante du pays bleu, c'est-à-dire de l'Algérie, où l'homme a toutes les intempérances du climat imperturbablement beau et où l'on cueille les femmes comme les fleurs, à peine écloses sur leur tige. C H. C ANIVET. Courrier du Soir (28 novembre 1880). En Algérie, les passions sont violentes; l'amour est fougueux; si nous ne le savions pas, le livre de M. Hector France nous l'apprendrait. Des mœurs âpres, des caractères impétueux, des scènes poignantes, voilà ce que nous offre ce livre, à chaque page. Certains tableaux ont une couleur brutale, toute primitive, dont la Bible seule nous donne l'équivalent. Telle est la vie au désert, au «pays bleu» où M. Hector France nous conduit. L'amour italien, tel que Stendhal le décrit n'est que froideur à côté de celui que respirent les fils du Souf, les enfants de Djenara, la perle des Ksours. Au reste, comme le dit fort bien le Thaleb Ali-bou-Nahr, les gens du Nord ne peuvent rien comprendre à ces amours redoutables. La donnée est dramatique; et elle aboutit à une sévère moralité. M. Hector France a développé son sujet en écrivain qui connaît l'Algérie et qui l'aime profondément. Il n'en parle point avec le sang-froid d'un Occidental; son style se revêt d'une riche couleur orientale; et, vraiment, il nous offre certaines descriptions fort remarquables. Cette histoire touche à la pastorale: par moments, on croit lire les scènes d'une luxuriante et barbare églogue. Si la touche est excessive, il se dégage, de plus d'un tableau, une âpre poésie. Peut-être, pour nous paraître vrai, ce livre ne pouvait-il guère être écrit autrement. Il est fait pour ne point passer inaperçu; il est entraînant et passionné; par le temps qui court, ces défauts doivent servir à appeler l'attention du public. ANTONY VALABREQUE. Le Livre (décembre 1880). Nous devons à Hector France le Roman du Curé , l'Homme qui tue et le Péché de Sœur Cunégonde. Ces œuvres o
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents