Le Dividende: entre la théorie et la pratique
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Description

La politique de dividende a une influence sur la valeur de firme car la décision de dividende est liée à celle d’investissement et de financement (emprunt).
En effet, si l’entreprise augmente ses dividendes, ses occasions d’investissement chutent d’où la diminution du cours de ses actions et son recours à l’emprunt ou à l’émission d’autres actions.
En revanche, la diminution des dividendes et le réinvestissement des bénéfices assure un développement de la société.
On dit alors que la politique de dividende est un sous produit de la politique d’investissement.
Inversement, si l’entreprise désire augmenter le montant des dividendes sans modifier la politique d’investissement et d’emprunt, elle émettra de nouvelles actions et recevra la liquidité de nouveaux actionnaires, les anciens actionnaires subissent une perte en capital.

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Publié le 31 juillet 2015
Nombre de lectures 14
Langue Français

Extrait

La politique de dividende a une influence sur la valeur de firme car la décision de dividende est liée à celle d’investissement et de financement (emprunt). En effet, si l’entreprise augmente ses dividendes, ses occasions d’investissement chutent d’où la diminution du cours de ses actions et son recours à l’emprunt ou à l’émission d’autres actions. En revanche, la diminution des dividendes et le réinvestissement des bénéfices assure un développement de la société. On dit alors que la politique de dividende est un sous produit de la politique d’investissement. Inversement, si l’entreprise désire augmenter le montant des dividendes sans modifier la politique d’investissement et d’emprunt, elle émettra de nouvelles actions et recevra la liquidité de nouveaux actionnaires, les anciens actionnaires subissent une perte en capital. Autre moyen d’augmentation des dividendes est la vente des actions. Dans les deux cas, il y a un transfert de liquidité des anciens actionnaires aux nouveaux. Or, dans le premier cas, il y a une diminution de la valeur des actions. Dans le premier cas, il y a une diminution de la valeur des actions, dans le deuxième, il y a une diminution du nombre des actions. Le prix d’une action ancienne diminue du même montant que le dividende. Mais les effets de la politique de dividende ont été controversés, ainsi selon Miller et Modgliani, la politique de dividende n’a pas d’effet sur la valeur de l’entreprise dans le cas d’un marché parfait (sans coût et sans impôt) car la compensation entre perte et gain des anciens et nouveaux actionnaires assure la société de la valeur globale des actions. Selon Miller et Modgliani, les investisseurs privilégient les firmes qui versent les dividendes élevés, mais ils doivent juger eux-mêmes la nature des dividendes. Bien que Miller et Modgliani croient en l’absence de relations entre le cours de l’action et le dividende, ils demandent à l’entreprise de tenir compte de la variation des dividendes. Selon les traditionnels, la politique de dividende est une fonction positive de la valeur de l’entreprise. Par contre, les radicaux voient le contraire p div= f (1/ cours de l’action) car le dividende est assimilé à un salaire. Les radicaux de gauche ajoute que la politique de dividende a un effet encore sur l’impôt du fait que l’impôt augmente avec le dividende plus qu’avec le gain en capital (cas de cession des actions). C’est pour cela que les entreprises préfèrent le réinvestissement des bénéfices. Commentaire Il paraît que le cours de l’action dépend d’autres éléments que le dividende lié à la gestion interne de l’entreprise elle-même et que la politique de dividende n’a pas d’effets sur l’impôt de la société, mais celui des actionnaires. Sur le plan fiscal, les dividendes sont imposés et en cas de cession, le gain en capital est assujetti, mais le rachat des actions ne donne pas toujours un gain. C’est ainsi que la loi canadienne a introduit la notion de dividende présumé, c'est-à-dire l’excès du capital reçu sur la valeur nominale de l’action et qui est en principe imposé. Pour le cas du Maroc : Le dividende et le produit de tous les titres participatifs (considérés comme immobilisations financières classe 2 du bilan) et le produit des valeurs mobilières de placement (classe 3 du bilan actif circulant) bénéficient d’un abattement de 85% (c’est-à-dire d’une taxation réduite de 15 %). En cas de cession des actions, l’abattement se fait en fonction de la durée :
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-Si la cession figure au cours de l’exploitation et si la durée entre l’acquisition et la cession est comprise entre 4 et 8 ans, l’abattement est de 25 %. - Si la cession figure à la fin et la durée est entre 4 et 8 ans, l’abattement est de 50 %. - Si la cession figure à la fin et la durée dépasse 8 ans, l’abattement est de 2/3. En cas de cession, l’abattement est appliqué sur la plus value. Regragui Fatiha Professeur d’Enseignement Supérieur à l’EST de Meknès, Université Moulay Ismail.
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