Les loups garoux de Grande Bretagne
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Une véritable enquête sur un phénomène étrange.

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Publié le 04 janvier 2012
Nombre de lectures 133
Langue Français

Extrait

J'ai enquêté sur une véritable pléthore de phénomènes étranges dans ma vie en tant qu'investigateur du paranormal mais certainement l'une des choses les plus étranges qui aient croisé ma route a été le loup-garou britannique. Des recoins les plus obscurs de le vieille Angleterre, d'Ecosse et du pays de Galles, surgissent de nombreux récits de rencontres avec de grandes créatures mi-bête mi-homme, semblables à des loups, qui rôdent dans la campagne de jour comme de nuit.
L'auteur et chercheur britannique Andy Roberts a découvert des détails sur une étrange créature qu'on a observé dans les alentours de Flixton, dans le nord de l'Angleterre, en 940 après JC. La bête, dit Roberts, semblait avoir été une combinaison entre un grand chien noir, un félin fantôme et un loup-garou. Elle était généralement décrite par les villageois terrifiés comme ayant des yeux anormalement grands qui brillaient dans le noir, une longue queue et une terrible odeur nauséabonde. La créature a aussi attaqué et mutilé du bétail, des chiens et même des gens. Non seulement cela, des rumeurs ont circulé disant que la bête était sous le contrôle d'un magicien local qui la manipulait à des fins clairement diaboliques. Le voile du temps, cependant, a assuré avec efficacité que les actions entières se rapportant au loup-garou de Flixton restent à tout jamais un mystère.
Tout aussi étrange est le récit de l'écrivain Tom Slemen concernant une légende de loup-garou centrée sur la ville du nord du pays de Galles de Denbigh. Soi-disant, dans la dernière moitié du 18° siècle, une telle créature rôda dans la région, tuant hommes et animaux, sur une période de 7 ans. De manière intéressante, la ville de Denbigh tire son nom d'une autre créature étrange : un dragon crachant du feu. Cette bête, selon la légende, hantait le voisinage et effrayait toute la population jusqu'à ce qu'elle fut abattue par « Sir John des Pouces » à 12 doigts de la famille Salisbury qui lui coupa la tête. Tout le monde s'écria alors « Dim Bych » ou « Plus de dragon » qui s'avère être l'origine du nom de la ville.
Du célèbre auteur Graham McEwan, nous vient le très intrigant récit vieux de plusieurs décennies de Andrew Warren, le petit-fils d'un Kirk des Hébrides, en Écosse. Selon McEwan, le grand-père de Warren rentra chez lui un matin dans un grand état d'excitation et dit au garçon de venir voir les restes curieux qu'il avait trouvé dans petit lac asséché. Cela ressemblait à un squelette humain avec une tête comme celle d'un loup et le garçon aida ensuite son grand-père à ramener les os à la maison. Ce soir-là, Warren était seul à la maison, son grand-père et les autres membres de la famille étant partis à l'église. Assis en train de lire, il entendit un bruit au fond du bâtiment et se leva pour aller voir mais tout était en place et il n'y avait aucun signe d'intrus. Soudain, cependant, il y eut un gros coup au carreau. Le récit de Warren continue avec ses propres mots : « je me suis immédiatement tourné en direction du bruit et j'ai vu un visage sombre qui me regardait. Au début vague et indistinct, il est devenu de plus en plus complet jusqu'à ce qu'il se soit transformé en une tête de loup parfaitement définie se terminant sur le cou d'un être humain. Bien que grandement choqué, ma première réaction fut de cherchez dans toutes les directions un reflet éventuel – mais en vain. Il n'y avait pas de lumières, ni à l'extérieur, ni à l'intérieur, autre que celle du soleil couchant, rien qui n'aurait pu produire d'une quelconque manière une illusion. J'ai regardé le visage et fait très attention à chaque caractéristique. C'était sans aucun doute une tête de loup, les mâchoires légèrement tendues, les babines retroussées en un grognement sauvage, les dents pointues et blanches, les yeux vert clair, les oreilles dressées. » Le jour suivant, les deux enterrèrent les os et la bête ne revint jamais.
Le naturaliste Trevor Beer a une histoire tout aussi remarquable à raconter qui vient du sud-ouest de l'Angleterre à la fin des années 1950. Elle vient d'un homme qui était sorti chasser le lièvre avec son chien. « Enjambant une haie, il tomba sur un animal ravageant un troupeau de moutons et visant soigneusement, il tira dessus, sachant qu'il avait blessé l'animal se cabrant dans les bois. Le chien suivit l'animal vers les arbres d'où sortaient d'horribles grognements semblables à aucune créature qu'il ait jamais entendue. Soudain le chien sortit des bois à toute vitesse et passa en trombe devant son maître qui tira un second coup vers les arbres et courut effrayé vers sa maison. L'auteur continua à expliquer ses études ultérieures des choses liées à l'occulte et sa réalisation que l'animal sur lequel il avait tiré était un loup-garou et un membre d'une famille locale bien connue. L'auteur affirme ensuite qu'il savait la famille impliquée et qu'ils avaient appelé l'église à l'aide 10 ans auparavant mais qu'ils avaient dû se rétracter à cause du terrible phénomène au-delà de leur compréhension. Maintenant le problème est dans une impasse, la famille étant consciente de la nature de son caractère et l'enchaînant et l'enfermant derrière des portes barrées chaque nuit. »
Quand la folkloriste britannique Ruth St Leger-Gordon visita un petit village de Dartmoor (cadre du classique roman de Conan DoyleLe Chien des Baskervilles) en 1961, les habitants lui demandèrent très sérieusement si elle avait entendu des histoires d'animaux de la lande « qui n'étaient pas tout à fait ce à quoi ils ressemblaient. » Il s'est avéré que de vieils hommes de la lande avaient dit à St Ledger-Gordon qu'ils savaient, par son comportement ou son apparence, qu'un mouton particulier, un boeuf ou un poney n'était pas « une vraie bête » : un métamorphe en d'autres termes. Bien sûr, la métamorphose est un attribut classique du loup-garou.
Mais pour ce qui est certainement l'une des plus étranges histoires de loup-garou britanniques, nous devons nous tourner vers l'histoire des Têtes d'Hexham. Cette histoire macabre débuta en février 1972, quand un garçon de 11 ans et son jeune frère arrachant des mauvaises herbes dans le jardin de leurs parents à Hexham,déterrèrent deux têtes de pierre gravées, chacune légèrement plus petite qu'une balle de tennis et très lourde. Grossièrement gravées et semblant érodées, une ressemblait à une tête masculine comme un crâne et l'autre une tête féminine légèrement plus petite avec ce qu'on a dit être des traits de sorcière.
Peu de temps après que les garçons eurent ramené les têtes chez eux, nombre d'incidents particuliers
se produisirent dans la demeure familiale. Les têtes bougeaient d'elles-mêmes. Des objets de la maison étaient retrouvés inexplicablement brisés. Et un jour, la soeur du garçon retrouva son lit inondé de verre. Cependant, ce fut les voisins d'à-côté qui vécurent les phénomènes les plus bizarres.
Quelques nuits après la découverte des têtes, une femme vivant dans une maison voisine, Ellen Dodd, veillait sa fille qui souffrait d'un mal de dents quand toutes les deux virent quelque chose qu'elles décrivirent comme « mi-homme mi-bête » entrer dans la pièce. Naturellement elles crièrent à l'aide et un mari essoufflé arriva en courant d'une autre pièce pour voir la cause de cette agitation. A cet instant, cependant, la bête s'était enfuie de la pièce et on pouvait, à ce qu'on dit, entendre « ses pas sourds dans l'escalier comme si elle se tenait sur ses pattes arrières ». On retrouva plus tard la porte d'entrée grande ouverte et on supposa que la créature avait quitté la maison à la hâte.
Peu après cet incident, Ann Ross, un docteur qui avait étudié la culture celtique et écrit plusieurs livres sur le sujet, prit possession des têtes de pierre pour les étudier. Elle avait déjà en sa possession plusieurs têtes similaires et elle était sûre que les têtes d'Hexham étaient d'origine celtique et avaient presque 2 000 ans. Le docteur, qui vivait à Southampton à environ 240 kilomètres d'Hexham n'avait rien entendu sur les évènements étranges vécus par les propriétaires précédents des têtes.
Cependant, ayant mis les deux têtes avec le reste de sa collection, le Dr Ross rencontra aussi la mystérieuse créature quelques nuits plus tard. Elle se réveilla de froid et de peur de son sommeil et en levant les yeux, se retrouva face à face avec un homme-bête horrible identique à celui vu à Hexham. « Cela faisait environ 1,80 m de haut » se souvient le Dr Ross, « légèrement voûté, et c'était noir sur la porte blanche et c'était mi animal, mi humain. La partie supérieure, je dirais, était un loup et la partie inférieure humaine, et je dirais aussi que c'était recouvert d'une sorte de fourrure très sombre, noire. C'est sorti et je l'ai vu clairement et puis ça a disparu, quelque chose m'a fait courir après, une chose que je n'aurai normalement jamais faite mais je me suis sentie poussée à courir après. Je suis sortie du lit et j'ai couru et j'ai pu l'entendre descendre les escaliers, puis il a disparu vers l'arrière de la maison. »
Après cet événement effrayant et terrifiant, le docteur et sa famille virent à plusieurs occasions ce qu'ils décrivent comme une énorme créature noire, assez semblable à un loup-garou, se matérialiser dans les confins de la maison. Il apparaissait invariablement dans l'escalier, dit le docteur, et sautait ensuite par-dessus la rambarde pour atterrir dans le hall d'où il sortait en vitesse à pas feutrés. Et d'autres fois on pouvait l'entendre marcher aux alentours sans le voir et les portes volaient sans raison apparente.
Selon le docteur, « il y avait une présence diabolique dans la maison » et elle décida finalement que les têtes de pierre étaient la cause du problème et se débarrassa de toute la collection. Les deux têtes d'Hexham passèrent ensuite entre les mains d'autres collectionneurs dont aucun ne vécut apparemment de rencontres avec un loup-garou. Certains, cependant, ont rapporté le sentiment de pur mal qui semblait irradier de la tête aux traits de sorcière, les faisant se sentir très mal à l'aise. Finalement, les têtes furent perdues et on ignore où elle sont actuellement. De manière intéressante, le propriétaire précédent de la maison d'Hexham où les têtes furent découvertes, affirme qu'il avait gravé les têtes pour en faire des jouets pour ses enfants dans les années 1950 et qu'elles avaient été perdues dans le jardin. Bien que des tests furent réalisés à la fois à l'Université de Southampton et de New Castle pour confirmer l'âge des têtes, les résultats en restent inconnus.
De manière intéressante, à environ la même période que l'affaire des têtes d'Hexham, Jonathan Downes, le directeur du centre britannique de Zoologie Fortéenne, a vécu sa propre rencontre avec l'une de ces sinistres bestioles. Même s'il était jeune à l'époque, Downes se souvient parfaitement
des faits effrayants :
« Quand j'étais à l'école à Bideford au début des années 1970, on racontait une histoire sur une de ces vieilles maisons à la périphérie du village d'Abbotsham, à quelques kilomètres à l'extérieur de Bideford et où un loup-garou était censé vivre. C'était essentiellement l'histoire d'un ami d'un ami, tout le monde connaissait la « bête » et ses attaques, qui étaient censées concerner les moutons. Je rendais visite à mon ami Jim régulièrement et un week-end de juin, nous convinrent de partir à la chasse au loup-garou. »
Les amis intrépides partir peu après le petit-déjeuner et marchèrent gaiement sur la route d'Abbotsham, passèrent les vieilles portes de l'école vers le village où le loup-garou était censé avoir établi résidence. « Passant par dessus le portail d'un champ à un moment prédéterminé, notre expédition devint illégale », se souvient Downes, « alors que nous traversions sans honte les champs d'un fermier vers notre destination. A environ un kilomètre de la route que nous avions quittée, il y avait l'orée des bois. C'était, prétendument au moins, notre destination et nous commençâmes à nous sentir un peu mal à l'aise. »
D'un air penaud, ils entrèrent dans les bois. Les garçons continuèrent en silence mais les deux se sentaient mal à l'aise et ne voulaient pas non plus être le premier à suggérer qu'ils feraient mieux de partir de là le plus vite possible. « Donc nous avons continué », explique Downes, « après ce qui ressemblait à une vie entière, mais n'était probablement qu'une demi-heure, le sous-bois commença à devenir moins dense et devant nous, nous pouvions voir une clôture en fils barbelés rouillée. Intrépides comme nous étions, nous n'avons pas hésité à l'escalader. Nous avions trouvé une maison dans les bois, d'accord, mais pas de loup-garou. »
Jon et Jim repartirent vers chez eux mais l'orientation n'était certainement pas leur point fort et ils se perdirent désespérément très vite. Et alors qu'ils s'enfonçaient toujours plus profondément dans les bois, l'atmosphère devint de plus en plus désagréable. Jon et Jim se mirent à courir comme si leur vie en dépendait. « Nous voulions juste ficher le camp de ces bois maudits. Puis, cela nous a frappés. Une puanteur telle que je n'avais jamais connue auparavant, ni depuis, remontait vers nous à travers les arbres. »
Soudain, c'était là : un chevreuil mort. Sa tête était prise dans un fil barbelé et son corps torturé gisait écartelé derrière, boursouflé de putréfaction et avec les intestins se répandant à côté. La voix de Downes faiblit alors qu'il continue son histoire. « J'étais sûr de savoir ce qui l'avait tué. Dans le demi-jour, nous pouvions voir une ombre amorphe de ce qui semblait être une énorme créature prédatrice noire accroupie au-dessus de la carcasse du chevreuil. Si vous regardiez directement, il n'y avait rien à voir mais du coin de l'oeil, c'était clairement visible. C'en était tout simplement trop pour nous. Nous n'étions plus des explorateurs et décampèrent jusqu'à ce que nous nous retrouvions finalement sur le chemin de la falaise. A ce jour, je suis convaincu que nous avons rencontré le loup-garou d'Abbotsham. » Downes a déterré les détails de récits similaires venant également du sud-ouest de l'Angleterre, une région imprégnée d'ancien folklore magique et de mythologie. Le premier récit dont Downes entendit parler fut celui de la région de Lynton dans le Devon du Nord et est raconté par l'auteur Elliot O'Donnell qui a écrit :
« Une femme que j'ai rencontrée à Tavistock, m'a dit qu'elle avait vu le fantôme de ce qu'elle croyait être un loup-garou dans la Vallée de Doones à Exmoor. Elle rentrait chez elle à pied seule, tard le soir, quand elle vit sur le chemin directement devant elle, la grande silhouette grise d'un homme avec une tête de loup. Avançant furtivement, la créature se préparait à sauter sur un gros lapin qui était tapi sur le sol, apparemment trop terrifié pour bouger, quand l'apparition inopinée d'un cerf faisant irruption dans les buissons le fit disparaître. »
Downes se souvient aussi d'une histoire intéressante qu'on lui a raconté à la suite de l'une de ses émissions hebdomadaires sur la radio BBC de la sérieWeird about the West. L'appel venait d'un jeune homme qui s'appelait Chris qui avait visité la Vallée des Roches près de Lynton le dimanche précédent. Là, il avait vu ce qu'il décrivit comme une étrange créature comme « un homme à quatre pattes mais couvert de poils hirsutes noirs » foncer dans un champ à environ 90 mètres de lui. Il y avait des moutons dans le champ mais ils semblaient ignorer la créature qui ne faisait aucun bruit et il la perdit vite de vue. Étrangement, Chris réalisa après que la créature bougeait à plusieurs centimètres au-dessus du niveau du sol.
Comme je l'ai noté dans mon articleA la recherche du Bigfoot britanniquepublié dans le numéro de juillet 2005 deFate, beaucoup des rencontres avec des hommes-bêtes britanniques qui semblent tomber dans la catégorie de type Sasquatch ont un relent distinct de paranormal. Les loups-garous de Grande Bretagne semblent présenter des traits très similaires (tels que avoir la capacité de s'évaporer dans les airs). Quoi que ces créatures puissent être, ce ne sont pas des entités de chair et de sang, du moins pas de la manière dont nous comprenons ce terme.
A tous les chasseurs éventuels de loup-garou, rappelez vous simplement que les balles en argent pourraient ne pas marcher après tout... Nick Redfern
Traduction : Maat
Source :Fate
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