Mini atlas de la communauté d agglomération de Montpellier
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La soudure qui se dessine entre Sète, Montpellier et Lunel résulte de la réunion des marchés du travail locaux dans un espace de plus en plus large. La croissance déborde de la ville-pôle sur sa périphérie. Cette périphérie est rajeunie par les jeunes ménages avec enfants allant de plus en plus loin chercher l'habitat individuel. Les plus aisés d'entre eux ont tendance à habiter au nord de la ville. Le niveau d'équipement, longtemps plus élevé côté mer semble amorcer un rééquilibrage vers l'ouest et le nord-ouest.

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Langue Français

Extrait

N° 4 - Janvier 2002
MINI-ATLAS
DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
DE MONTPELLIER
Daniel FRANÇOIS
La soudure qui se dessine entre Sète, Montpellier et Lunel résulte de la réunion des mar-
chés du travail locaux dans un espace de plus en plus large. La croissance déborde de la
ville-pôle sur sa périphérie. Cette périphérie est rajeunie par les jeunes ménages avec
enfants allant de plus en plus loin chercher l'habitat individuel. Les plus aisés d'entre eux
ont tendance à habiter au nord de la ville. Le niveau d'équipement, longtemps plus élevé
côté mer semble amorcer un rééquilibrage vers l'ouest et le nord-ouest.
Population : L 'explosion des années 1960
Evolution de la population par sous-zone
et son débordement périphérique à moins de 35 km de Montpellier
Unité : nombre
1 000 000Dans la première moitié du vingtième siècle, la croissance de
Montpellier s'est faite à un rythme assez calme : 0,47 % par an en
moyenne. Par la suite, elle est devenue cinq fois plus vive : 2,2 % < 35 km hors aire urbaine
par an entre 1954 et 1999. 100 000
Les années 1960, exceptionnelles dans la plupart des grandes
Montpellier
villes, ont été les plus fastes pour Montpellier qui a atteint son record
Communauté d’agglomération de Montpellieren termes de rythme de croissance démographique : + 5,3 % par an
10 000entre 1962 et 1968. L'après 1968 a vu la croissance de la ville se
tasser pendant que la périphérie continuait de traduire la croissan-
ce passée de la ville-pôle à des rythmes supérieurs à 5 % par an.
1 000
La population par sous-zone 1980 2000
1880 1900 1920 1940 1960Unité : nombre
Lecture du graphique : les graduations de l'échelle verticale sont propor-
Population 1881 1954 1999 tionnelles au logarithme de la population. Cette graduation permet de repré-
senter sur un même graphique des populations d'ordre de grandeur très
Communauté d’agglomération 78 921 128 880 412 891 différent. De plus, la pente d'une courbe à un recensement donné est égale
Dont Montpellier 56 005 97 501 225 392 au taux de croissance de la population depuis le recensement précédent. Les
vitesses de croissance démographique des différentes zones sont doncMoins de 35 km de Montpellier
directement comparables, par leurs pentes.
hors communauté
Source : INSEE - Recensements de la populationd’agglomération 148 117 140 864 264 605
Source : INSEE - Recensements de la population
© INSEE 2002
Ce document correspond aux nouvelles limites de la communauté d'agglomération de Montpellier en vigueur
au 1/01/2002. Il s'agit d'une version adaptée aux nouvelles limites (cartes, tableaux, graphiques) du document
35 km autour de la comédie - mini atlas de Montpellier et sa périphérie - Repères pour l'économie du
Languedoc-Roussillon -Synthèse - n° 8 - mars 2000.Densité de population :
Soudure en cours vers
Lunel
L'accroissement de population des 50
dernières années s'est concentré sur-
tout autour de l'axe historique de circu-
lation qu'est la route nationale 113
(N113). De Mauguio à Sète, le bord de
mer ou d'étang a une densité compa-
rable à celle de la première couronne de
Montpellier : plus de 250 habitants par
kilomètre carré en moyenne lissée.
L'espace entre Sète et Lunel semble
aller dans son ensemble vers un niveau
de densité qui est celui de la banlieue
montpelliéraine. L'examen des varia-
tions de densité nous montre en effet un
comblement de l'espace de Sète à
Lunel.
La densité de la communauté d’ag-
glomération est de 770 habitants par
kilomètre carré.
Accroissement
de la population :
La première couronne a
récupéré la plus grande
part des surplus
Derrière Montpellier qui a gagné 2840
habitants par an depuis 45 ans, trois
communes de l'immédiate périphérie
ont récupéré une bonne part des sur-
plus démographiques de la zone :
Lattes, Castelnau-le-Lez et Mauguio
ont gagné chacune plus de 250 habi-
tants par an depuis 1954. Assez nette-
ment derrière, Saint-Gely-du-Fesc,
Saint-Jean-de-Védas, Pérols, Le Crès,
ont gagné plus de 150 habitants par
an. Toutes ces communes sont éloi-
gnées de moins de 12,5 km à vol d'oi-
seau de Montpellier. Un peu plus loin
de Montpellier, La Grande-Motte, éloi-
gnée de 18 km à vol d'oiseau, a gagné
plus de 140 habitants par an. Côté
ouest, Frontignan, avec plus de 250
habitants supplémentaires par an a
bénéficié du desserrement conjoint de
Montpellier et de Sète. Côté est, Lunel
avec 320 habitants de plus chaque
année confortait son rôle de relais
entre Nîmes et Montpellier.
© INSEE 2002 - 2 - 35 km autour de la ComédieCroissance de la population
de 1990 à 1999 :
Attraction confirmée de
l'est
L'impact de la croissance démogra-
phique montpelliéraine récente s'est fait
sentir nettement à plus de 20 km dans
des communes peu peuplées qui ont de
ce fait des rythmes de croissance impor-
tants : Viols-en-Laval, Guzargues,
Valergues, Lauret, Villetelle… sont dans
ce cas avec plus de 6 % de croissance
annuelle de 1990 à 1999.
Près de Montpellier, certaines com-
munes ont connu simultanément des
taux et des surplus de population impor-
tants : Grabels, Saint-Jean-de-Védas,
Villeneuve-lès-Maguelonne, Fabrègues,
Gigean, ont gagné de 1 000 à 2 500 habi-
tants avec des taux de croissance
dépassant les 4 % annuels. On a par-
tagé l'espace périurbain en 4 zones, par
la route Montpellier-Ganges et la N113.
Les quatre zones obtenues -hors
Montpellier- sont baptisées : mer-est,
mer-ouest, intérieur-est et intérieur-
ouest. Les mouvements des masses
observés entre 1990 et 1999 confirment
les déséquilibres visibles depuis 1954 au
profit des parties est et mer de la péri- ouest ces dix dernières années. En ryth- entre 1990 et 1999, mais en penchant
phérie. La partie est a gagné 43000 me de croissance, la partie intérieure de légèrement vers l'ouest qui, semble-t-il,
habitants contre 35000 pour la partie la zone croît plus vite, avec 2,4 % par an amorce un rattrapage.
Profil d'âge
des communes autour
de Montpellier :
Montpellier est jeune
grâce à ses étudiants
Montpellier est une ville jeune grâce
aux étudiants qui représentaient
(1)10,7 % des habitants en 1990. Une
fois séparée de sa population étudian-
te, Montpellier apparaît comme une
commune plutôt âgée dans laquelle
seulement deux montpelliérains sur
trois ont moins de cinquante ans. Elle
se situe dans le même groupe que ses
périphéries voisines : Castelnau-le-
Lez, Palavas-les-Flots, Le Crès,
Montferrier, Saint-Jean-de-Védas,
Lavérune. Ces communes font en effet
partie de la couronne la plus proche qui
a été urbanisée la première. Les com-
munes de la deuxième couronne,
notamment celle du nord de la ville plus
récemment urbanisées, ont trois habi-
tants sur quatre de moins de cinquante
ans.
(1) Personnes se déclarant “étudiant” comme
unique activité.
© INSEE 2002 - 3 - 35 km autour de la ComédieDéplacement des masses
salariales en 1996 :
Le nord bénéficie
de l'activité de la N113
La comparaison des salaires au lieu de
travail et au lieu de résidence fait appa-
raître un fort clivage entre activité et rési-
dence. Les salaires sont produits pour
l'essentiel à Montpellier et le long de la
N113, notamment à Balaruc-le-Vieux,
Vendargues, Vergèze. Les communes
accueillant des hauts niveaux de salaire,
sont largement bénéficiaires de ce trans-
fert générateur de ressources. Elles sont
situées vers l'intérieur et le nord de la
ville dans une vaste zone allant de la
N113 à Saint-Gely-du-Fesc. Le côté mer
de la zone n'est que faiblement bénéfi-
(1)ciaire de ces transferts avec des
niveaux de moins de 7 622 euros
(50000 F) par an et par salarié résident,
contre plus du double au nord de
Montpellier.
(1) Pour apprécier ces transferts, on a construit l'in-
dicateur suivant appelé excédent de salaire :
(Masse des salaires au lieu de résidence - masse
des salaires au lieu de travail) / nombre de salariés
residents.
Equ

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