Monte Circeo - article ; n°1 ; vol.25, pg 157-209
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Description

Mélanges d'archéologie et d'histoire - Année 1905 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 157-209
53 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1905
Nombre de lectures 122
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Thomas Ashby (fils
Monte Circeo
In: Mélanges d'archéologie et d'histoire T. 25, 1905. pp. 157-209.
Citer ce document / Cite this document :
Ashby (fils Thomas. Monte Circeo. In: Mélanges d'archéologie et d'histoire T. 25, 1905. pp. 157-209.
doi : 10.3406/mefr.1905.6896
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1905_num_25_1_6896\τ
MONTE CIRCEO > t
A une distance d'environ 80 kilomètres au H. E. de Rome
se dresse le promontoire solitaire du Monte Circeo, qui s'élève
majestueux au dessus de la côte plate et monotone du Latium.
On le voit très bien de toutes les hauteurs qui entourent
la ville de Rome, et, dans les temps clairs, même de la coupole
de St. Pierre: mais on y va très peu.
Depuis une dizaine d'années seulement on va en chemin
de fer à Terracine, d'où il y a encore 16 kilomètres de route
carrossable pour atteindre S. Felice Circeo, un endroit où les
commodités de la vie civilisée font un peu défaut.
Comme j'ai eu occasion d'y passer quelque temps, et d'y
trouver beaucoup de choses importantes qu'on n'a pas décrites
suffisamment, ou bien dont personne ne parle, je voudrais
tenter ici une description de ce que j'ai vu. Pour ceux qui
connaissent l'endroit, elle paraîtra prosaïque: je ne suis ni
poète ni peintre, et il faudrait Atre l'un et l'autre pour parler
convenablement de ce sujet.
T.
On a naturellement cherché ici la demeure de l'enchant
eresse chez laquelle Ulysse et ses compagnons sont restés toute
une année. ·
M. V. Bérard, le dernier qui ait écrit sur ce sujet (1),
remarque que le nom grec de Γ île de Kirkè, Aiaiè, est la
(1) Les Phéniciens et l'Odyssée, II, 261-310.
Mélanges d'Areh. et d'Hist. 1905. 11 158 MONTE OIROEO
transcription fidèle d'un nom sémitique, "île de l'épervière „, que
le poète a aussi traduit en νήσος Κίρκης. Sur le promontoire
et aux environs il retrouve tous les détails dont parle Homère.
Le palais de Kirkè était à l'intérieur, au milieu des forêts
εύρον fV εν (ογ,σσγσι τετυγίΑενα ο&ψ,ατα Κίρκης,
ςεστοΐσιν λάεσσι, ττερισκέτττω ένί /ώρω (1)
et M. Bérard l'identifie avec le sanctuaire de Feronia, au pied du
Punta Leano (2). " Feronia, déesse des fauves, comme Kirkè, est
en outre la déesse de l'affranchissement „.
M. Hülsen (3) remarque que Cercei paraît être l'orthographe
la plus ancienne. Elle est attestée par les manuscrits, et même
par une inscription de la galerie lapidaire du Vatican (4) où,
sous la couleur rouge, avec laquelle on a cru devoir aviver les
lettres, il a pu lire CERCEIENSES.
Il remarque à ce propos: " Die durch Anknüpfung an die
Circefabel bedingte Schreibung mit i wird später allgemein (5) „.
Mais je crois que même cette orthographe avec e pourrait se
concilier avec la théorie de M. Bérard. Dans le Dictionnaire
de Liddell et Scott on note (s. ν. κίρκος) : u The Sanskrit
hahrasirota) lat. circ-us, circ-um, cire-α, old Norse and old high
(1) Odyss., X, 210.
(2) De la Blanchère, Terracine, 25 (Bibl. des Ecoles françaises,
fase. 34).
(3) Pauly-Wissowa, Real- Ency clop adie, III, 2565; voir aussi
Nissen, Italische Landeskunde, II, 636.
(4) C. L L., X, 6426 (second siècle de notre ere).
(5) Dans l'inscription G. I. L., Χ, 6430 (voir plus loin, p. 170),
CIRCEIENS(mTO) est tout à fait clair: ce texte est au plus tard au
premier siècle de notre ère. Quant au n. 6424,* qui est conservé à
Mesa, je n'ai pas eu l'occasion de le vérifier, et le tuyau de plomb
n. 6431 a échappé à mes recherches. Le témoignage des manuscrits
a, bien entendu, une valeur encore plus grande, puisque l'orthographe
avec β est sans doute la diffidlior lectio. Mais dans le texte je me
suis conformé à l'usage commun. MONTE CmCEO 159
German hring, etc., suggest that circle or ring was the original
notion, and that the hawk was so called from its wheeling
flight, cf. κρίκος in Homero : perhaps κύκλ-ος, κυλ-λός, κυρτός,
κυλ-ίνοω, as also κορ-ών/) (corona), κυρ-ήνη, κερ-κύρ-α are all
from the same root „. De la même origine derive aussi le nom
Circius (ou Cercius comme l'écrivait Caton l'ancien) pour le
vent du N. 0. ou du N. N. 0. (1).
On a soulevé beaucoup de difficultés contre l'identification
parce que le promontoire n'a été une île que dans les temps anté
rieurs à l'émersion des continents. Une description intéressante,
au point de vue géologique, en est donnée par M. Brocchi (2) :
" II promontorio Circeo è situato all'estremità di un angolo
di terra che si prolunga essa stessa nel mare, e la sola fronte
è montagnosa e formata di solida roccia. Il rimanente è sabbia
mobile in gran parte silicea, la quale forma nella pianura una
zona che senza interruzione continua lungo il litorale fino alla
Torre di S. Lorenzo posta a nove ο dieci miglia da Nettuno
verso Ostia. Ora questa sabbia di natura silicea venendo da un
tritume di quarzo misto a grani di selce rossiccia, è affatto
differente da quella che potrebbero strascinare i fiumi, i quali
scendono da montagne di calcaria secondaria ove non è quarzo.
In secondo luogo quella zona ha un livello più elevato del suolo
delle paludi Pontine, e forma una serie di tumuli che hanno in
alcuni siti l'altezza di cinquanta e sessanta piedi. In terzo luogo
nel suolo adiacente al promontorio Circeo non veggonsi depositi
che si possano attribuire ad inondazioni fluviatili ο palustri.
Sembrami che questi fatti sieno di assai gran peso contro
chi stima che le paludi Pontine si estendessero fino al piede di
quel gruppo di monti. Essi valgono parimenti a mostrare l'im
probabilità dell'altra opinione, che il promontorio Circeo fosse
(1) Geli., Ν. Α., li, 22; Pauly-Wissowa, R. £'., II, 2569.
(2) Biblioteca Italiana, VII (1817), p. 257 et ss. 160 MONTE CIKCEO
un'isola aifatto marittima, come Plinio ed altri asserirono (1)
e che siasi attaccata alla terra per Γ incremento della spiaggia
originato dalle deposizioni de' fiumi Aggiungasi inoltre
che se avesse quell' isola esistito, fra essa ed il continente doveva
essere uno stretto; e siccome in luoghi così fatti, gagliardo è
l'impeto delle correnti quando il mare è commosso, e fortissimo
lo sbattimento e la ripercussione dei flutti dall'isola verso la
terra, così i banchi di sabbia che potevano accumularsi per le
materie che seco traevano i fiumi, dovevano essere sparpagliati
e distrutti, anzi che potessero prolungarsi cotanto da raggiun
gere Γ isola.
Depositi marini esistono bensì alla base del promontorio
dal lato di S. Felicita, rivolto verso le paludi, ma sono di
assai antica data, ed appartengono all'epoca in cui il mare
copriva i continenti. A un quarto di miglio dalla spiaggia
lungo la strada maestra che guida al paese, trovatisi ne' fossi
laterali, e segnatamente a destra, grandi banchi di conchiglie
entro una sabbia in gran parte silicea, quale è quella nominata
pur dinanzi io non dubito guari che que' banchi
conchigliacei non sieno contemporanei agli altri che compaiono
fra Nettuno e Capo d'Anzio, i quali sono all'altezza di quaranta
in cinquanta piedi sopra il pelo del mare. Aggiungasi ancora
che oltre a quella sabbia conchiglifera, trovasi a Capo Circeo
la marna turchina identica a quella delle colline terziarie del
l'Italia, e l'ho veduta lungo la falda dell'eminenza su cui è
situato il paese, ove rimaneva scoperta mediante lo scavo di un
fossato contiguo alla strada.
L'arco di quel pertugio (la Girotta delle Capre)
. . . è bucherato da grandi e profonde cellule scavate dal
Mytilus Mthophagus, e in tanta quantità sono esse, che la
(1) Plin., H. N., Ili, 57, Théophraste, Hist. Plant.,V, 8, 3; ci. Procope,
Bell. Goth., I, 11. MONTE CIRCEO 161
roccia in alcuni' siti ha un'apparenza spugnosa. In taluno di
quei fori ritrovai porzione del guscio dell'animale intonacato
di una crosta spatosa, ο piuttosto tartarosa; ma il singolare è
che essi sono all'altezza di ben quaranta piedi dal livello del
Mediterraneo. Non v' ha ombra di dubbio che il mare non giun
gesse un tempo colassù
Concludo adunque che se intorno al promontorio Circeo tro-
vansi reliquie marine, appartengono a tempi anteriori all'emer
sione dei continenti „.
On voit par ce rapport géologique que Procope, Bell. Goth.,
I, 11, a bien raison de dire:
. . . ττολιν Ταρακίνην, ής αγ/ιστα ορός το Κιοκαίόν έστιν,
ου τον Όουσσέα τη Κ ίο/. η £υννενέσθαι οασιν, ζυ.οι υ.ϊν ου ττιστζ
λέγοντες, ϊ~ζ\ έν νήσω "Οιχηρος τα της Κίρκη; οικία ίσ/υρίζεται
είναι* εκείνο

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