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* V ersailles et l'agronomie : les origines du Centre     
Depuis le XVII e siècle, Versailles est voué à l'agronomie. Jean Boulaine, historien de l'agronomie et pédologue, a pu qualifier la ville royale de " capitale agronomique française . "  A l'origine, avec Jean de la Quintynie, responsable du Potager du Roy de 1678 à 1688, c'est par le biais d'une horticulture d'élite que Versailles inaugure sa réputation. Louis XIV lui-même écrit une Manière de montrer les jardins . Au sein d'une économie paysanne plus proche de la précarité que de la prospérité, l'agronomie n'a pas encore acquis son statut de science à part entière.  Après Olivier de Serres et son fameux Théâtre d’agriculture et mesnage des champs en 1600, l'intérêt pour l'agronomie s'empare des élites françaises. Au milieu du XVIIIe siècle, les idées, institutions et expérimentations se multiplient dans ce domaine. Voltaire s'en fait l'écho dans son Dictionnaire philosophique : " Vers l'an 1750, la nation rassasiée de vers, de romans, d'opéras, se mit enfin à raisonner sur les blés . " Les sociétés d'agriculture fleurissent un peu partout, notamment la Société royale d'Agriculture de Paris en 1761, ancêtre de l'Académie d'Agriculture de France. François Quesnay, médecin de la marquise de Pompadour et fondateur de l'école des physiocrates, participe à cette renaissance de l'agronomie. Henri-Louis Duhamel du Monceau publie l'Ecole d'Agriculture (1760) et
décrit, à partir d'observations recueillies à Versailles, la graphiose de l'orme sous le nom d'apoplexie. La Salle de l'Etang propose un Manuel d'Agriculture pour le laboureur, pour le propriétaire et pour le gouvernement (1768). L'enseignement agronomique débute sous l'impulsion de Henri-Léonard Bertin, contrôleur général des finances de Louis XV puis secrétaire d'état chargé d'un département de l'Agriculture (1763-1780). Le premier ministère de l'Agriculture en quelque sorte !  Versailles reste le carrefour des initiatives et des innovations. Mathieu Tillet (1714-1791), grand précurseur de l'expérimentation, pionnier dans le domaine des poids et mesures, des semences, des engrais et de la zoologie, réalise à Trianon, à la demande de Louis XVI, d'importants travaux à l'origine de ses Instructions pour préparer le grain avant la semence . Alexandre Tessier, spécialiste de la pathologie des moutons et de la maladie des grains, est nommé responsable des établissements agricoles de Rambouillet, Versailles et Sceaux, ce qui en fait le premier directeur de la recherche agronomique en France. Au cours de ces mêmes années, l'agronomie est illustrée par les noms de Antoine-Augustin Parmentier, André Thouin et Louis Daubenton. Antoine-Laurent Lavoisier poursuit, parallèlement à ses recherches en chimie et en géologie, des expérimentations sur la fumure organique, sur l'azote et sur la codification des bonnes pratiques de la technique et de la 1
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