Bac 2015 : un examen important pour plus de 8 Français sur 10
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Bac 2015 : un examen important pour plus de 8 Français sur 10

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Description

Les Français sont 82% à penser que le baccalauréat est un examen important. Sur ce point, ils apparaissent relativement unanimes. L’âge ne constitue pas un critère de différenciation : que l’on ait eu son bac il y a 5 ans ou 50 ans, la perception de l’examen demeure la même. La catégorie socioprofessionnelle n’apparaît pas non plus comme une ligne de clivage.

Informations

Publié par
Publié le 22 juin 2015
Nombre de lectures 4
Langue Français

Extrait


Les Français et le
baccalauréat
Juin 2015
Sondage réalisé par pour et
LEVEE D’EMBARGO : SAMEDI 20 JUIN A 18H Diffusion et levée d’embargo
Ce sondage est réalisé pour et
o Diffusé samedi à 18h00 sur iTELE
o Diffusé sur les portails Internet :
http://www.orange.fr/, http://www.itele.fr et http://www.bva.fr/
2 Fiche technique
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 16
et 17 juin 2015.
Recueil
Echantillon de 1102 personnes, représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, profession du chef de famille et profession de
Echantillon
l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
3 Principaux enseignements (1/3)
Alors que les épreuves du baccalauréat 2015 ont démarré cette semaine (mercredi 17 juin, avec l’ ép r eu ve de philo) pour près de 700.000
candidats, BVA, en partenariat avec Orange et iTELE, a fait le point sur cet examen. Que représente-t-il pour les Français ? Est-il toujours perçu
comme un examen important ? Un sésame indispensable pour réussir sa vie professionnelle ? Un marqueur social ? Chaque année, la tenue du bac
suscite en effet un débat récurrent sur sa pertinence : rite de passage ou bourrage de crâne ? Facteur de stress inutile ? Vecteur de
démocratisation ou bien reproducteur d’ iné ga li t és sociales ? En toile de fond, la question sous-jacente est celle de la suppression du
baccalauréat ou, a minima, de son évolution vers une forme différente, intégrant une part de contrôle continu.

Le baccalauréat, un examen important pour plus de 8 Français sur 10…

Quels que soient les débats sur le bac, son niveau ou son utilité, il demeure un rite de passage aux yeux des Français. Ils sont en effet 82% à
penser que le baccalauréat est un examen important. Sur ce point, les Français apparaissent relativement unanimes. L’âge ne constitue pas
un critère de différenciation : que l’on ait eu son bac il y a 5 ans ou 50 ans, la perception de l’examen demeure la même. La catégorie
socioprofessionnelle n’apparaît pas non plus comme une ligne de clivage. Seuls trois critères induisent de légères différences de perception :

- Le genre : le bac revêt davantage d’importance aux yeux des femmes (86%) que des hommes (78%) ;
- Le niveau de diplôme : les titulaires du bac (niveau Bac ou Bac+) sont plus nombreux à déclarer qu’il constitue un examen important que les non
titulaires (85% contre 73%) ;
- La proximité partisane : le bac apparaît plus important aux yeux des sympathisants de la gauche (89% dont 90% des sympathisants PS) que des
sympathisants de la droite (76% dont 77% des sympathisants du parti Les Républicains), même si la différence reste ténue.

… mais pas indispensable pour réussir dans la vie

En dépit de cette importance déclarée, seul 1 Français sur 3 considère que le baccalauréat est indispensable pour réussir dans la vie (30%),
tandis que 68% estiment au contraire qu’il ne l’est pas. Là encore, on n’observe aucun écart générationnel, contrairement à ce que l’on aurait pu
imaginer. En revanche, la perception varie légèrement selon la catégorie socioprofessionnelle des personnes interrogées : ainsi, si une très nette
majorité des CSP- (employés et ouvriers : 81%) estiment que le bac n’est pas indispensable pour réussir dans la vie, cette majorité est beaucoup
moins marquée chez les CSP+ (cadres, professions intermédiaires : 60%).

Les Français entretiennent donc un rapport ambigu au bac : examen jugé important… mais pas indispensable pour réussir dans la vie ! Ce
paradoxe s’explique peut-être en partie par la détérioration perçue du niveau de l’examen : pour plus de 7 Français sur 10 (72%), il est plus
facile d’avoir son baccalauréat aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Sur cette question, on note un léger écart de perception d’ordre générationnel :
les individus âgés de 65 ans et plus (soit la classe d’âge ayant passé le bac le plus tôt dans notre échantillon) sont 78% à considérer que le bas est
plus facile aujourd’hui, contre 68% des 18-34 ans (la classe d’âge ayant passé le bac le plus récemment dans notre échantillon). On observe
également un écart de perception selon la proximité partisane : la détérioration du niveau du bac en 20 ans apparaît plus forte chez les
sympathisants de la droite (80%) que chez les sympathisants de la gauche (62%).
4 Principaux enseignements (2/3)
Le baccalauréat : un marqueur social important pour plus de 6 Français sur 10

Enfin, le baccalauréat ne semble pas remplir son rôle de vecteur d’égalité sociale : pour 63% des personnes interrogées, il demeure perçu
comme un marqueur social important. C’est un sentiment qui est partagé par l’ensemble des catégories socioprofessionnelles (61% des CSP+,
62% des CSP-). Les détenteurs du bac (64% versus 59% des non titulaires du bac) tout comme les personnes issues des foyers les plus aisés (68%
des hauts revenus versus 55% des bas revenus) sont un peu plus nombreux que la moyenne à avoir cette perception. On observe là encore un
léger écart de perception en fonction de la proximité partisane : le bac est un marqueur social pour 70% des sympathisants de la gauche
contre 58% des sympathisants de la droite.

Près de 8 Français sur 10 défavorables à la suppression du Bac…

Dans ce contexte, et alors que le bac demeure perçu comme un rite de passage important, 79% des Français se déclarent défavorables à la
suppression du baccalauréat, dont 45% « très défavorables ». 20% seulement y seraient favorables : c’est 5 points de moins qu’il y a deux
ans.

L’attachement au bac apparaît plus marqué chez les femmes (82% s’opposent à sa suppression, contre 75% des hommes), chez les CSP+ (85%
contre 75% des CSP-) et chez les titulaires du baccalauréat (82% contre 69% des non bacheliers).

Elément intéressant, c’est chez les plus jeunes que l’attachement au bac apparaît le plus fort. 89% des 18-34 ans se montrent défavorables à
sa suppression contre 77% des 35-64 ans et 71% des 65 ans et plus.

… mais une nette majorité en faveur tout de même de son évolution

En réalité, derrière ces résultats se cache une réalité plus subtile. Les Français ne souhaitent pas la suppression pure et simple du
baccalauréat mais se prononcent en majorité pour une évolution de sa forme. Ainsi, plus de la moitié des Français (53%) pensent que le Bac
doit être modifié et que certaines épreuves secondaires pourraient être remplacées par un contrôle continu tout au long de l’année. 16%
estiment même qu’il doit être supprimé et remplacé par un contrôle continu tout au long de l’année. Au final, ce sont donc près de 7
Français sur 10 (69%) qui s’expriment en faveur d’une évolution du baccalauréat. Ils ne sont que 29% à estimer que le Bac doit être
maintenu tel qu’il est, un résultat en baisse de 7 points depuis juin 2013. Il semble donc que les mentalités évoluent sur ce point et que les
Français sont de plus en plus perméables à l’idée du contrôle continu.

Les femmes (60% contre 46% des hommes) et les plus jeunes (59% des 18-34 ans) sont les plus nombreux à se prononcer en faveur d’un
contrôle continu partiel, pour certaines matières seulement. Cette option séduit également davantage les titulaires du Bac (58% contre 40%
seulement des non bacheliers).
5 Principaux enseignements (3/3)
Baccalauréat, la clé du succès : le travail !

Le principal conseil que pourraient donner les Français aux bacheliers de cette année arrive un peu tard (pour ceux qui ne l’auraient pas mis
en pratique). En effet, pour 63% des personnes interrogées, la principale condition pour réussir son bac réside dans le fait d’avoir
travaillé régulièrement toute l’année. Cette condition devance de très loin toutes les autres. Elle est citée en premier p

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