Baromètre politique Odoxa - Novembre 2015
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Baromètre politique Novembre 2015 Sondage réalisé par pour Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 19 et 20 novembre 2015 Echantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … 5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60% 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

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Publié le 23 novembre 2015
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Langue Français

Extrait

Baromètre politique
Novembre 2015
Sondage réalisé par
pourMéthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 19 et 20 novembre 2015
Echantillon de 1 000 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].Principaux enseignements
Baromètre politique : après les attentats, l’exécutif, les Ministres régaliens et les personnalités politiques porteuses
de consensus progressent dans l’opinion
Notre baromètre politique a été réalisé jeudi 19 novembre et vendredi 20 novembre quelques jours seulement après les attentats de
Paris et Saint-Denis et surtout après les annonces faites par François Hollande devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles et après
l’intervention de la police à Saint-Denis.
L’impact, sans doute assez ponctuel, de ces événements sur notre classe politique est tout à fait impressionnant.
Voici les principaux enseignements de cette vague de novembre de notre baromètre politique.
Réflexe de cohésion nationale oblige, la cote de l’exécutif progresse très fortement
Dans le contexte post-attentats, la popularité du Président François Hollande progresse de 10 points par rapport à octobre dernier, 32%
des Français estimant ce mois-ci qu’il est un « bon Président de la République ». C’est exactement la même hausse que celle que nous
avions observée en janvier dernier après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper-casher. A l’époque, la popularité de François
Hollande était passée de 21% en décembre à 31% fin janvier.
La cote de son Premier ministre, Manuel Valls, connaît une progression comparable : +7 points ; il avait progressé de 8 points en janvier
dernier après « Charlie ».
Mais cette progression doit être relativisée quant à son caractère conjoncturel : en début d’année, les progressions enregistrées après les
attentats de janvier avaient été complètement effacées 1 à 2 mois plus tard.
Ainsi en mars, Hollande (retombé à 24%) tout comme Valls (41%) retrouvaient leur niveau antérieur d’impopularité, effaçant totalement
les « gains » observés en février.
Par ailleurs, l’essentiel de la hausse de popularité de l’exécutif s’explique par la forte progression du soutien de leurs sympathisants de
gauche (+15 points pour Hollande ; +11 points pour Valls) plutôt que par celle des autres Français (seulement +2 points de popularité
pour Valls et +4 pour Hollande auprès des sympathisants de droite).Principaux enseignements
Estimant que leur classe politique s’est montrée globalement « à la hauteur des événements » (68%), l’ensemble des 24 personnalités
testées dans notre baromètre progresse en novembre. Les progressions les plus fortes concernent les Ministres en charge des
questions régaliennes et les personnalités incarnant l’union nationale
Plus des deux-tiers (68%) des Français jugent, pour une fois, que leur classe politique s’est montrée « à la hauteur des événements ». Ce
sentiment, partagé par les sympathisants de gauche (73%) comme par ceux de droite (69%) induit, comme pour l’exécutif, une perception
beaucoup plus positive de chacune des principales personnalités politiques testées sur notre palmarès de l’adhésion et du rejet.
Si les progressions sont généralisées pour la plupart des personnalités politiques, elles sont surtout marquées pour les Ministres en
charge des questions régaliennes : Bernard Cazeneuve, le Ministre de l’Intérieur bondit de 12 points pour devenir la troisième
personnalité politique préférée des Français. Son collègue de la Défense, Jean-Yves Le Drian gagne 6 points pour se hisser dans le top 10
des personnalités politiques préférées des Français.
Mais les « patrons » de la police et de l’armée ne sont pas les seuls à enregistrer de fortes progressions. On les enregistre aussi pour la
plupart des personnalités politiques porteuses de « consensus » et incarnant une posture d’union ou de refus des clivages gauche-droite
trop marqués.
Ainsi, à droite, Alain Juppé et François Fillon qui ont tous deux été particulièrement demandeurs d’union nationale enregistrent des
progressions de 7 et 6 points.
Grâce à elles, l’ex-Premier ministre de Jacques Chirac renforce encore son avance à la première place de notre palmarès des
personnalités politiques suscitant le plus d’adhésion (10 points d’avance sur le second avec 46% d’adhésion), tandis que l’ex-Premier
èmeministre de Nicolas Sarkozy revient dans le top5 des personnalités politiques préférées (4 ex-aequo avec 31%) alors qu’il n’y figurait
plus depuis de nombreuses années.
A gauche aussi, les personnalités incarnant cette image transpartisane sont aussi plébiscitées, même lorsqu’elles n’ont pas dit
grandchose sur le thème des attentats. Ainsi, Emmanuel Macron gagne 7 points en novembre, confortant sa deuxième place sur notre
palmarès.
A l’inverse, les personnalités classiquement porteuses de davantage de clivages (les leaders du FN) et/ou ayant nettement pris leurs
distances avec l’union nationale après les attentats (Nicolas Sarkozy) sont, pour le moment, sanctionnées par l’opinion publique.
Elles stagnent ou en tout cas progressent nettement moins que les autres personnalités politiques : c’est le cas de Nicolas Sarkozy qui ne
progresse que d’1 point ou des Le Pen « fille » et « nièce » qui ne progressent que de 2 points alors que toutes les autres personnalités
politiques majeures (celles du top 10) enregistrent en moyenne une progression de 5 points et alors que l’ensemble des 24 personnalités
politiques testées progresse en moyenne de 3 points.Principaux enseignements
Quant aux personnalités politiques qui ont clairement tenu des propos clivants en critiquant franchement l’action du gouvernement,
comme Nadine Morano par exemple (-2 points), elles baissent carrément
Pour les Français, Hollande, Valls et Juppé ont été « à la hauteur », Sarkozy et Marine Le Pen ne l’ont pas été… nos concitoyens
considérant que l’unité nationale doit être de rigueur en cette période
Explication probable de ces évolutions observées, tant sur la cote de l’exécutif que celle des principales personnalités politiques, les
Français ont un jugement très contrasté sur la question de savoir qui « a été à la hauteur des événements ».
Ils semblent, pour le moment, à chaud, traduire « à la hauteur » par « consensuel » ou porteur d’union nationale.
Ainsi, François Hollande (71%) et Manuel Valls (66%) ont été unanimement jugés comme ayant été « à la hauteur » ce que leurs fonctions
respectives expliquent largement, mais c’est aussi le cas d’Alain Juppé (62%) et, dans une moindre mesure, de François Fillon (51%), qui, à
droite ont revendiqué (surtout Juppé) cette posture d’unité nationale dans ces jours tragiques.
L’opinion leur en sait gré.
Inversement, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, qui ont davantage pris leurs distances avec le concept d’unité nationale et se sont
montrés volontier

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