rifô^i ,>-* ^% Dunois ajoute que celte propliélic fut montrée au coojle de Suf- folck, lorsf^ue le général enl tlé fail prisonnier. SUR JEANNE d'arc. ^jl membres du conseil quiCependant les auroientvoulu tête des armées,mettre Jeanne à la craignoient do ruiner entièrement les affaires du Roi , et de s'ex- poser au ridicule et au me'pris, si elle n'avoit pas effectivement une mission divine; on re'solut, ce qui étoit aux idées du siècle, deconforme la faire inter- roger par des théologiens on la confia à la garde de; Guillaume Fellier, maître de la maison du Roi, et dulieutenant gouverneur de Cliinon, d«nt la femme éloit de grande dévotion et de louable reiioinmée. Il lui fut permis de se présenter chez le Roi, d'assister à la messe dans la cl)apelle ro3/ale (0, Elle accompagna le prince dans ses promenades, et duc d'Alençon,le émerveillé de la voir chevaucher avec autant de srâce que d'adresse, lui fit présent d'un cheval. • Lors de son passage à Gien, la nouvelle de son ar- rivée on dit, portéeavoit été, comme l'a à Orléans, député à la Coui-,et .e gouverneur avoit Villars et vérifier si ce queJamet de Tilloy, pour l'on disoit de étoit vrai,cette fille extraordinaire, et si l'on pouvoit en effet compter sur les secours qu'elle promettoit. dans sa déposition, rapporte avec détail l'effetDunois, produisit sur les habitans, le rapport des deuxque Orléans, aprèsenvoyés qui retournèrent à avoir vu la Pucelle qu'ilsconsidéroient déjàcommeleur libératrice.