Bellissima de Visconti Luchino
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Bellissima
de Luchino FICHE FILM Fiche technique
Italie - 1951 - 1h53 N. & B.
RÈalisateur : Luchino Visconti
ScÈnario : Cesare Zavattini Suso Cecchi DÕAmico
Musique : Franco ManinodÕaprËs Donizetti
InterprËtes : Anna Magnani (Madallena) Walter Chiari Tina Apicella Alessandro Blasetti Gastone Renzelli Tecla Scarano Lola Braccini
L E
Anna Magnani (Maddalena) et sa fillette Tina Apicella
D O C U M E N T
Critique
Ce film de Visconti nÕa pas eu lÕair plaire. On se demande pourquoi ? Je l considËre, en effet, comme lÕune de s Ïuvres les plus importantes. La plus curieuse aussi. Le principe d Bellissima, est une gageure : partir d laid et du grotesque pour arriver au bea et au sublime. Et cette gageure es tenue. LÕintention de Visconti est dÈj nette pendant le gÈnÈrique : on enten un air de Donizetti merveilleusemen chantÈ par un solo et chÏur de femmes toutes plus laides, les unes que le autres. Or, lÕon constate que ce principe esth tique est en conformitÈ avec le scÈnario Dans les milieux populaires et minable de Rome, une mËre voudrait que s fillette de six ans devienne la vedett dÕun film en prÈparation. Nous assisto alors ‡ une suite de sketches, trËs voi sins par lÕesprit de la Commedi dellÕArte. Rien ne nous est ÈpargnÈ, d efforts et des sacrifices de cette mËre poule dÈvorÈe dÕambition et dÕamo pour son enfant. Celle-ci rÈussit enfin passer les bouts dÕessai. La mËre pa vient ‡ assister ‡ la projection qui s dÈroule devant leurs rires et leurs lazzis tant ils trouvent la fillette laide et gro tesque. TouchÈe au plus vif la mËre s rÈvolte et refuse le contrat que sa fillet te a finalement dÈcrochÈ. Le film consiste alors en une sorte d mÈtamorphose pour dÈcouvrir sous l laid (et Dieu sait si tous les personnage sont volontairement ridicules, si toute leurs actions sont mesquines, si tous le dÈcors sont pouilleux), une beautÈ, qui est la beautÈ mÍme de la vie et d lÕhomme, signe dÕune qualitÈ sensi que nulle dÈgradation ne parviendr jamais ‡ tuer. Il faut voir en effet, l faÁon dont Anna Magnani tout au lon du film, passe peu ‡ peu de la vulgarit ‡ la grandeur, et le dernier travelling su la fillette endormie devenue soudai Bellissima, trËs belle. Il est inutil dÕautre part, de souligner les nombr
petits chefs-dÕÏuvre, sorte de chro niques populaires, que sont tous les sketches du film. Les meilleurs : ceux de la piq˚re ‡ la grosse dame, la visite de la vieille comÈdienne ratÈe, la leÁon de danse, la fausse scËne dÕamour prËs d la riviËre etc. On y prend un vif plaisir et je ne pense pas que Visconti ait son Ègal dans la rÈussite de toutes les scËnes de genre, o˘ triomphe une Anna Magnani en gran-de
forme. Jean Douchet LÕart dÕaimer - Èd. Cahiers du CinÈ
BellissimanÕest pas seulement un fil sur la rÈalisation dÕun film ou sur lÕam tion dÕune mËre ; cÕest aussi un film la cruautÈ humaine, apparente lors de la premiËre interview de Maria, et triste-ment Èvidente lors du bout dÕessa Maria, pathÈtiquement maladroite, apparaÓt sur lÕÈcran avec un maquillag Èpais et une coiffure impossible. Elle est si minuscule (le rÙle demande une enfant de sept ou huit ans, alors que Maria nÕen a que six et quÕelle est peti pour son ‚ge) quÕelle est incapable d souffler les bougies dÕun g‚teau dÕan versaire. Les assistants commencent ‡ rire de son Èchec (...). Maria, dont les yeux se remplissent de larmes, commen-ce ‡ lire le poËme ´Veniseª puis Èclate en sanglots. Ce qui provoque de nou-veaux rires (...). Le visage dÕAnn Magnani, ses yeux spÈcialement, reflË-tent de maniËre dramatique son combat intÈrieur : IÕespoir, la surprise dÈs grÈable, le dÈsappointement, la tristes-se, la peine et finalement la colËre. Au dÈbut, avec un sourire forcÈ, elle dit ‡ Maria : ´Ils sÕamusent. Peut-Ítre as-tu l don de faire rire les gens ?ª Elle cache les yeux de sa fille, espÈrant la protÈger des cruelles moqueries, mais Maria en a dÈj‡ assez. AprËs lÕÈpreuve, la fillett tombe dans un profond sommeil, comme ´
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Maintenant, laisse-moi en paix.ª Avant de partir, Maddalena fait face ‡ ceux qui se sont moquÈs: ´Pourquoi avoir ri dÕelle ? CÕest une petite fille comme les autres. NÕavez-vous donc aucun respect pour les sentiments des autres ?ª É Claretta Toneti Luchino Visconti, Twayne Publishers 83
(...) ´A mes yeux, la signification de Bellissimaest moins une satire des milieux du cinÈma ou une dÈnonciation marxiste de lÕaliÈnation capitaliste, que le refus, par une mËre, du prix ‡ payer pour la rÈussite sociale. Maddalena ne transformera pas sa fille en singe savant, elle abandonnera ses rÍves de gloire auxquels il aurait fallu sacrifier la vie mÍme de son enfant. CÕest le choix exactement inverse que fera lÕhÈroÔne deLa SorciËre br˚lÈe vive: Gloria, la star de cinÈma, renon-cera ‡ son souhait le plus cher, avoir un enfant. Elle accepte ce que Maddalena avait refusÈ. Ludwig nÕagit pas autre-ment que Maddalena. Un moment, il paraÓt cÈder aux exigences de sa fonc-tion et accepte lÕidÈe dÕun mariage, mais il se reprend vite, et, murÈ dans son propre univers, il refuse dÈsormais de composer. Le parallËle entre le monarque absolu et la femme du peuple nÕest pas de pure forme : tous deux agis-sent au nom dÕune mÍme exigence de puretÈ. Cette exigence nÕest pas seule-ment dÕordre moral, elle est aussi, et indissolublement, dÕordre esthÈtique, au point quÕesthÈtique et morale se fondent en un seul absolu. De ce point de vue, Bellissima, est exemplaire. Maddalena va dÈcouvrir, au cours dÕune scËne bou-leversante, la beautÈ de sa fille Maria, tandis que sur lÕÈcran, la mÍme Maria, filmÈe durant un bout dÕessai, est trans-formÈe en gamine ridicule qui dÈclenche lÕhilaritÈ gÈnÈrale. La beautÈ de Maria, cÕest la beautÈ de lÕamour de sa mËre, la
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ÈtÈ brisÈ et qui ne le sera pas.(...) Paul-Louis Thirar Luchino Visconti, Persona, 1984 e Ramsay, 1986.
LÕinspiration et lÕesthÈtique de Visco sont proprement naturalistes - ‡ l scËne comme ‡ lÕÈcran - dOÕssession Rocco, dÕun naturalisme de traditio zolienne qui a pris nom de vÈrisme e Italie avec Giovanni Verga. Cela expli querait-il pourquoi lÕart de Visconti nÕ pas si facilement reconnu en France Zola a certes exercÈ plus dÕinfluence s les grands romanciers amÈricains du XX siËcle que sur les romanciers franÁais et le rÈalisme cinÈmatographique fran Áais des annÈes trente-quarante Ètai lui, de tradition balzacienne cÕest-‡-dir rÈalisme de visionnaire. Chez Visconti nulle volontÈ poÈtique c qui nÕest ni une tare, ni une faiblesse une insuffisance, mais une force particu liËre, ce qui nÕexclut pas non plus qu naisse parfois et avec violence lÕÈmotio poÈtique ‡ partir dÕune expression d rÈel qui ne se veut pas transpositio poÈtique du rÈel. Il nÕy a pas de visio viscontienne de la rÈalitÈ qui partirai dÕun monde intÈrieur, comme jadis ch CarnÈ-PrÈvert, comme chez Fellini. Pou Visconti cette rÈalitÈ est inÈpuisable e il entre puissamment en elle, il l ´connaÓtª, la fait jaillir hors dÕell mÍme, la rÈvËle ; il la ´trouveª, il ´IÕinventeª, il nÕimagine pas. Il cherche pas, il trouve et il crÈe. LÕart naturaliste de Visconti part don cÕest lÕessence mÍme du naturalisme, la connaissance, dÕune volontÈ d connaissance, dÕune vision aiguÎ pÈnÈtrante, et la complaisance ne s substitue jamais ‡ la connaissanc comme dans le naturalisme dÕÈcol donc dÈgÈnÈrÈ. Nous avons dit Zola e non J.K. Huysmans. Connaissance viv et exacte des lieux, des milieux, de Ítres, de leur vestiaire, de leurs gestes
de leur maniËre de vivre, des nÈcessitÈ qui les Ètreignent, de leurs aspirations, de tous les conditionnements et dÈter-minismes sociaux, et la puissanc expressive entiËre quÕil faut pour fair vivre tout cela, voil‡ ce qui Èclate tout autant dansBellissimaque dan Rocco. Visconti fait vivre, parce quÕil a vu, mai ne sÕattarde guËre ‡ regarder vivr Encore moins se laissera-t-il fasciner comme Fellini par certains aspect Ètranges, insolites, minables ou sor-dides de la rÈalitÈ. Il nÕest que de co parer pour cela la faÁon dont Fellini sÕapproche dÕune scËne de music-h miteux et celle dont Visconti refuse d sÕen approcher. Ainsi nÕexploite-t-il pas un pittoresqu de mauvais aloi ‡ ses yeux, quÕil aura pu faire naÓtre dans toutes les scËnes d Cinecitt‡. Mais quel spectacle humai que celui de toutes ces mËres offran leur petite fille ‡ ce Moloch bonhomm incarnÈ par Blasetti ! Ainsi le regard de Visconti est-il plus lucide, plus cruel et partant, plus sain que celui de Fellini ou celui de Zavattini - De Sica. Il nÕen e pas moins chaleureux, moins charg dÕamour et au-del‡ du constat du tÈmo gnage, cÕest sur lÕindignation et la rÈv te que nous dÈbouchons. Plus sain et plus salutaire donc et moins indulgen pour lÕhomme. Et comme sÕil lui fall donner une derniËre preuve de cett force, Visconti a lÕaudace de termin son film sur un plan rapprochÈ d lÕenfant endormi sans que le moindr attendrissement facile ne transparaisse. Plus quÕune rencontre avec Zavattini cÕest plutÙt une esquive -Bellissim est une rencontre Visconti - Magnani. DÈj‡ Visconti lÕavait voulue po Ossessionealors quÕelle Ètait quas inconnue. DÕun bout ‡ lÕaut Bellissimaest un festival Magnani sans apparaÓtre le moins du mond comme un film fait pour une actrice. CÕest une fÍte, non pas un ´numÈro une fÍte aussi admirable que dansL carrosse dÕOret la scËne ou Magnani
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rÈsiste ‡ la manÏuvre de sÈduction de Walter Chiari sur les bords du fleuve Ègale les meilleures scËnes avec le vice-roi Ferdinand. En vÈritÈ, dans ce jeu de Magnani, tout est finesse et subtilitÈs spontanÈes du geste, du regard, de la voix. Ce nÕest pas un art de lÕexubÈran-ce, pas plus que lÕart naturaliste de Visconti nÕest contenu dans la seule prÈ-sence des grasses matrones de lÕesca-lier, dans les seules scËnes de piq˚res et des grandes claques sur les fesses de ´IÕactriceª ou du cours de danse. LÕart de Visconti nÕest pas un art des appa-rences. RenÈ Gilson
CinÈma n∞57 - Juin 1961
Propos du rÈalisateur
BellissimanÕest pas un film optimiste et lÕhistoire est un prÈtexte. Zavattini sÕest irritÈ des changements que jÕy ai apportÈs. Le vrai sujet Ètait la Magnani : je voulais faire avec elle le portrait dÕune femme, dÕune mËre moderne, et je crois y avoir assez bien rÈussi parce que la Magnani mÕa prÍtÈ son Ènorme talent. On a dit que jÕavais voulu reprÈ-senter lÕambiance du cinÈma avec ironie et mÈchancetÈ, mais ce nÕen fut quÕune consÈquence. Pour le personnage du metteur en scËne, jÕai usÈ de lÕironie, mais je ne pouvais pas le dire parce que Blasetti (dans son propre rÙle) sÕest mis en colËre. Il a compris, mais trop tard. Je lui disais :Fais ce que tu veux, sois toi-mÍme. Il le faisait avec beaucoup de sÈrieux et de gentillesse. Mais dans le commentaire musical, inspirÈ deLÕElixir dÕamourde Donizetti, il y a un motif qui sÕappellele thËme du Charlatan. Il revient ‡ chaque apparition de Blasetti. Il ne sÕen Ètait pas aperÁu ; il ne connaissait pas Donizetti. Un jour quel-quÕun lui a expliquÈ, et il mÕa Ècrit une -
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ment pas capable de cela, etc. Je lui ai rÈpondu : Nous sommes tous des charla-tans, nous autres metteurs en scËne. Nous mettons des illusions dans la tÍte des mËres et des jeunes filles. Nous prenons des gens dans la rue et nous avons tort. Nous vendons un Èlixir dÕamour qui nÕen nÕest pas un : co dans lÕopÈra. Ce nÕest que du vin Bordeaux. Le thËme du Charlatan, je ne lÕai pas mis pour toi, mais pour mo mÍme. Blasetti a compris et nous nous sommes rÈconciliÈs. Bruno Villiers
Visconti - Ed Calman LÈvy
Le rÈalisateur
DÕune grande famille de Lombardie, s jeunesse se passe au milieu des lettres, des arts et des courses de chevaux. Cet esthËte sÕintÈresse au cinÈma par lÕint mÈdiaire de la dÈcoration. Gabriel Pascal lui propose de participer au tournage dÕu film pour Korda, mais lÕaffaire nÕabou pas. De Londres, Visconti passe ‡ Paris et devient lÕassistant de Jean Renoir po Les bas-fondsetPartie de campagne. RentrÈ en Italie, aprËs un bref sÈjour ‡ Hollywood, il retrouve Renoir pourLa Tosca, film qui sera achevÈ par un autre rÈalisateur. Il soumet ‡ la censure italienne, entre autres pro-jets, un travail de Giovanni Verga, trËs admirÈ dans les milieux de gauche, et quÕil souhaite adapter ‡ lÕÈcran ; ce proj est repoussÈ. En 1942, il parvient pour-tant ‡ tourner une adaptation dÕun roma de James Cain,Le facteur sonne tou-jours deux fois. Sous le couvert de dÈnoncer les pouvoirs destructeurs de la sexualitÈ,Ossessionedonne une pein-ture sans concession du prolÈtariat. Les autoritÈs fascistes sÕÈmeuvent : le fil sera mutilÈ. Visconti fait route commune avec les communistes et, reprenant un thËme de Verga, signeLa terre tremble, un vÈritable documentaire sur la misËre des pÍcheurs en Sicile. Cette Ïuv
devient, avecOssessione, un manifest du nÈo-rÈalisme, mÍme si le succËs dan le genre va plutÙt ‡ Rossellini et De Sica En rÈalitÈ Visconti a davantage une rÈpu tation de metteur en scËne de thÈ‚tre montant dans un style trËs original d nombreuses piËces, de Shakespeare Sartre. Dans le domaine de lÕopÈra s mises en scËne au service de la Callas lui vaudront une rÈputation internationale Qui nÕa rÍvÈ, parmi les amateurs, de vo montÈ par lui un opÈra de Spontini Rossini, Donizetti ou Bellini ? CÕest ce se de lÕopÈra que lÕon retrouve danSsenso lÕun de ses chefs-dÕÏuvre.(É) Cet esthÈ tisme que soutient une prodigieuse cultu re et une familiaritÈ avec lÕHistoire qu Visconti tire de ses origines, on le retrou ve dansLe guÈpard, dÕaprËs un roma de Lampedusa. CÕest encore lÕunitÈ i lienne qui constitue la toile de fond dÕun histoire des mutations sociales dans l Sicile du XIXËme siËcle. Burt Lancaster est plus italien que nature. Les scËnes d bal, malgrÈ leur longueur, rassemblan tous les personnages pour un prodigieu ´finalª, Èblouissent par leur extraordinai re richesse. SiLes damnÈsetLouis II sont de splendides fresques historique qui laissent une impression de froideu (Visconti est plus proche de Verdi que d Wagner) le rÈalisateur sÕest en revanch mis tout entier dansLa mort ‡ Venise dÕaprËs Thomas Mann, et dansViolenc et passiono˘ Burt Lancaster - toujour lui - compose une saisissante figure d collectionneur, prisonnier dÕun mond clos dont les fenÍtres donnent, non su des images extÈrieures rÈelles, mais su une Rome recomposÈe par le dÈcorateu de Visconti. ´On mÕa souvent traitÈ de dÈcadent. J de la dÈcadence une opinion trËs favo rable. Je suis imbu de cette dÈcadenceª dÈclara Visconti ‡ propos deViolence e passion. Et nÕest-il pas significatif qu cette Ïuvre dÕune exceptionnelle riche se sÕachËve, avecLÕinnocentsur u hommage ambigu ‡ dÕAnnunzio ? Jean Tular
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Filmographie
Documentaire Appunti su un fatto di Cronaca1951
Longs mÈtrages Ossessione1942 Les amants diaboliques Giorni di Gloria1945 La terra trema1948 La terre tremble Bellissima1951 Siamo Donne1953 Sketch Anna Magnani, Nous les femmes Senso1954 Le notti bianche1957 Nuits blanches Rocco e i suoi fratelli1960 Rocco et ses frËres Boccacio 701962 Un sketch, Boccace 70 Il gattopardo1963 Le guÈpard Vaghe Stelle dellÕOrsa1965 Sandra Le Streghe1967 Un sketch, Les sorciËres Lo straniero LÕÈtranger La caduta degli Dei1969 Les damnÈs Morte a Venezia1971 Mort ‡ Venise Ludwig II1972 Louis II de BaviËre Gruppo di famiglia in un interno1975 Violence et passion LÕinnocente1976
Documents disponibles au France
CinÈma n∞211 - Juillet 1976 CinÈma n∞269 - Mai 1981 Dossier Distributeur Kids, 52 films autour de lÕenfance T. 3 Revue du CinÈma n∞176/177 -Septembre/Octobre 1964 Articles de presse -
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