La Bête humaine de Renoir Jean
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
La bÍte humaine
www.abc-lefra
Jean Gabin (Lantier)et Blanchette Brunoy (Flore)
D O C U M E N T
(Simone Simon). Tout est rÈuni, soulÕÈclatante lumiËre qui frappe son mÈtameurtres filmÈs par Renoir, celui de lÕimpulsion de ce cratËre endormi, podevient cet Ïil de Roubaud quÕon ne voiSÈverine dansLa bÍte humaine, par sa que le baiser survienne mais cÕest unpas et qui regarde le cadavre de sviolence glaciale, fruit dÕun suprÍme Èqui-main qui sÕinterpose et vient en diffÈrer lfemme. Îil de lumiËre, matÈrialisÈ parlibre entre cadre et mouvement, Èlan et plaisir. La main et la bouche. CÕest pun objet, qui fait Ècho ‡ cette poussiËrarrÍt, est le plus profondÈment mizogu-cette insistance du corps ‡ nÕÍtre qudans lÕÏil quÕa Lantier dans le comparchien. (...) cela quÕon peut commencer ‡ dÈmÍlment du train lorsque, juste aprËs le preCharles Tesson lÕÈcheveau des relations humaines damier crime, il croise SÈverine mais ne luiCahiers du cinÈma n∞482 - juillet/ao˚t 1994 le cinÈma de Renoir.parle pas. PoussiËre dans lÕÏil, attrapÈ AutantToni,construit sur une symÈtriimprudemment en baissant la vitre, don de mÍme nature, est un film dont lLantier, idÈe magnifique, se servir trame narrative doit beaucoupauprËs de la police pour dire quÕil nÕa p lÕAmÈrique du mÈlodrame, celle dpu voir SÈverine, faisant de ce mensong Entretien Griffith et surtout de Chaplin (LÔOpiniole plus bel aveu : la prÈsence physique d publique), autantLa bÍte humainefemme qui, entrant brusquemenes cette Monsieur Renoir, en 1938, vous venez de un film placÈ sous le signe croisÈ de Landans sa vie, sÕest dÈposÈe en lui sous l tournerLa Marseillaise, qui succËde ‡ et de Murnau. Lantier est le frËre deMforme de ce grain de poussiËre qui v La vie est ‡ nous. Trente ans plus tard, (le ´ ich kann nicht ª de la pulsion crimidÈrÈgler, telle une horloge, la mÈcaniqu comment vous voyez-vous au moment nelle) et la sÈquence de barque ddu dÈsir. Renoir ne sÕy trompera pas, fi dÕentreprendreLa bÍte humaine? LÕauror,eo˘ le mari tente dÕÈtra cellemant jusquÕau bout la trajectoire de cett Eh bien, en rÈalitÈ, ces diffÈrentes rÈali-gler sa femme puis renonce, est lrencontre qui sÕachËve par ce geste st sations sont ‡ lÕintÈrieur du mÍme cycle, sÈquence cachÈe dontLa bÍte humainpÈfiant : Pecqueux, aux cÙtÈs du cadavr correspondent au mÍme cycle. CÕest une sera la traversÈe du miroir en deude son ami Lantier, dÕun geste de la mai pÈriode de ma vie o˘ lÕidÈe dominante, temps. Jean Douchet faisait remarquerefermant ses paupiËres. Soit lÕultim IÕidÈe qui mÕempÍchait de dormir, cÕÈtait, que Fritz Lang, dans son remake deLbaisser de rideau sur le thÈ‚tre le plu mon Dieu, IÕidÈe dÕHitler. Je nÕÈtais pas le chienne,La rue rouge, sÕÈtait empreintime de lÕÍtre humain. seul dÕailleurs. Et jÕÈtais tellement prÈoc-sÈ dÕajouter un accessoire, rÈvÈlateur dLa bÍte humaine, dans lÕoppressa cupÈ par cette idÈe dÕHitler que tous les son univers : une montre. Il se trouvsouvenir du crime deLa chienne(l actes de ma vie tendaient ‡ essayer de quÕelle est dÈj‡ l‡, au centre deLa bÍtdouble cage ‡ oiseaux, sur le rebord de l faire quelque chose qui aurait pu com-humainefenÍtre de lÕappartement, nous y ramËne. Cette montre volÈe sur l battre cette idÈe. Il se trouve que jÕÈtais ‡ cadavre dans le train, dissimulÈe sous lest entiËrement placÈ sous le signe de l Berlin pendant la nuit de lÕÈlection qui a plancher de lÕappartement, et doprÈdestination des objets et de la fatalite fait dÕHitler le chancelier du lllReich et sÕempare Roubaud (Fernand Ledoux)ade leur lumiËre. Il y a ce couteau brillan par consÈquent ouvrait la porte aux hor-momento˘ il dÈcouvre un autre cadavreque SÈverine offre ‡ Roubaud, dont, a reurs. CÕÈtait vraiment la grande date. Et celui de sa femme. Une montre peu lanmÍme titre que la montre volÈe, on n ce qui mÕa frappÈ, cÕest que ce vieux gienne (elle nÕindique pas lÕheure) mverra pas lÕusage. Il est le rappel d Berlin Ètait une ville paisible avec de qui le deviendra au terme dÕun sublimcoupe-papier deLa chienne, crÈant un bons bourgeois qui fumaient leur pipe et mouvement de camÈra qui la cadre sperspective que le film va dÈjouer : il n qui discutaient des Èlections comme on balanÁant dans le vide, accrochÈe ‡ lservira pas ‡ tuer. En revanche, ‡ ce cou aurait discutÈ dÕÈlections normales - on main de Roubaud. Mouvement de balanteau offert et exhibÈ, rÈpondra ce p‚l nÕaurait pas cru que lÕenjeu Ètait telle-cier dÕun pendule en amorce du plan acouteau de cuisine, bien ‡ sa place (l ment important - et voil‡ que le lende-moment o˘, au fond de lÕimage, ocouvert est mis), dont Lantier sÕempare a main de lÕÈlection, une autre partie de la dÈcouvre les jambes de sa femmequi npassage pour tuer SÈverine. Le mouve population - ‡ moins que ce ne soit la bougeront plus. Autre figure de la susment de camÈra qui accompagne le gest mÍme - Ètait dÈchaÓnÈe. JÕai vu des pension du temps que Renoir enchaÓnde Lantier au moment o˘ il prend ce cou choses comme Áa, par exemple jÕai vu de immÈdiatement, sur le geste de Pecqueuteau, prÈsence insoupÁonnÈe, jusquÕi brillants jeunes gens vÍtus de chemises (Carette) qui sort sa montre de son gousinvisible, aboutit ‡ ce meurtre suggÈrÈ e brunes, qui forÁaient une vieille dame set et constate que son ami LantiermontrÈ qui se dÈroule dans un espac juive ‡ lÈcher le trottoir en expliquant que contrairement ‡ son habitude, est esecond, seuil de vision que la camÈra les Juifs Ètaient juste bons ‡ lÈcher les retard ‡ son travail. Une montre indiquassignÈe ‡ rÈsidence en-deÁ‡ de la fron trottoirs, que cÕÈtait tout ce quÕils pou-lÕheure (celle de Pecqueux) et lÕautre,tiËre de lÕacte, ne violera pas. De tous l
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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des choses comme Áa, on nÕaime pa Hitler et on veut le combattre : alor jÕÈtais prÍt ‡ faire nÕimporte quoi, surt dans mon mÈtier - puisque je peux agi surtout par mon mÈtier - pour aider ‡ c combat. Et cÕest la raison pour laquell jÕai participÈ ‡La vie est ‡ nous, cÕest l raison pour laquelle jÕai faitL Marseillaise, et cÕest probablement l raison aussi pour laquelle jÕai faitL bÍte humaine, parce queLa bÍt humaine, cÕest inspirÈ de Zola, cÕ mÍme assez directement inspirÈ de Zola je crois que je lui ai ÈtÈ assez fidËle, rela tivement - et Zola est tout de mÍme lÕu des combattants de lÕidÈe de libertÈ, et j sais que si Zola avait vÈcu en 1939, il aurait ÈtÈ anti-hitlÈrien.
En plus de ces conditions historiques, nÕ avait-il pas des raisons personnelles Quand on lit le livre que vous avez consa crÈ ‡ votre pËre, qui Ètait un ami de Zola, on ne peut pas ne pas penser que vou avez ÈtÈ touchÈ par le climat de lÕÈpoqu le quartier de la gare Saint-Lazare o vous alliez rendre visite au Dr Baudeau, l tableau de Monet, etc. Zola est un descripteur passionnÈ de so Èpoque, amoureux du dÈtail, cÕest e quelque sorte un peintre. Et dans Zola jÕai retrouvÈ le Paris de mon enfanc DÕailleurs, moi-mÍme, jÕai vu Zola qua jÕÈtais gosse, je mÕen souviens. LÕimp sion quÕil me faisait Ètait de quelquÕun trËs noir. Avec sa moustache et sa barb trËs noires, il me faisait penser ‡ u Arabe, et cÕÈtait un homme trËs bie veillant. Il Èmanait de lui une odeur d gras et de cuir. Ce sont des impression dÕenfance. Peut-Ítre fausses. En tous ca il Ètait fort gentil, il mÕapportait des bo bons. Mais enfin ce ne sont pas ces sou venirs dÕenfant qui mÕont attirÈ vers Zo Ce qui mÕattire tellement encore en c moment vers Zola, et ce qui mÕattirer toujours, cÕest que Áa me replonge dan le monde de mon enfance, qui Ètait u monde avec ses dÈfauts et ses qualitÈs en fait un monde assez passionnant. On vraiment lÕimpression dÕune sociÈt
train de se fabriquer. Vous me citiez tout ‡ lÕheureLa gare Saint-Lazarede Monet : peut-Ítre que le tableau de Monet mÕ poussÈ ‡ faireLa bÍte humaine, cÕe possible. Et puis, il y a aussi lÕodeur d charbon. Paris avait une odeur de charbon de terre ‡ cette Èpoque-l‡. Je suis trËs sensible aux odeurs. En tout cas, je crois quÕen mÕattaquant ‡ une Ïuvre de Zola, la traduction dÕun roman de Zola en un Ïuvre pour lÕÈcran, je crois que je restai dans un monde que lÕon peut appel peut-Ítre le monde de lÕimpressionnism cÕest-‡-dire le monde de lÕobservati directe. (...)
Comment avez-vous travaillÈ sur la prÈpa-ration du film ? Comment sÕest passÈ c travail de documentation, cette recherche des bases rÈalistes dont vous avez besoin ? Eh bien, nÕest-ce pas, cÕest un scÈna que jÕai Ècrit trËs vite. Les frËres Haki avaient dÈj‡ eu des pourparlers avec un autre metteur en scËne, je ne sais plus avec qui et il y avait eu des divergences sur la rÈalisation du film. Or, Gabin avait trËs envie que je fasse le film avec lui. Alors, jÕai demandÈ un dÈlai pour relire l livre, pour rÈabsorber cet enfant, et aprËs une demi-journÈe de lecture jÕÈtai convaincu. JÕai rÈavalÈ le roman comm on avale un roman feuilleton, cÕest-‡-dir en passant des pages, tellement jÕavai h‚te de jouir du tout, et jÕen suis arrivÈ la conclusion quÕil y avait deux point dans Zola sur lesquels je pouvais peut-Ítre fonder mon travail. Le premier point, cÕest celui dont nous parlions tout lÕheure, IÕadmiration de la technique IÕÈpoque, IÕadmiration des locomotives, poÈsie du rail. Alors je me suis dit : faut pousser Áa ! Le deuxiËme point, cÕest l poÈsie. On reprÈsente souvent Zola comme un auteur purement rÈaliste, et mÍme aimant ‡ se rouler dans un rÈalis-me assez sordide. Moi, je prÈtends que Zola, cÕest bien autre chose. Les grand hommes, les grands Ècrivains, ne sont pas une chose, ils sont dix choses, vingt choses, cent choses... Moi, ce qui mÕint
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DÕailleurs, les deux aspects sont liÈs, car lorsquÕil traite de la technique, des loco-motives et du rail - je disais : la poÈsie du rail - il reste un poËte. La poÈsie, nous lÕavons ‡ chaque page dans Zola, ses descriptions des champs, des riviËres, tout ce qui se trouve autour de la baraque du garde-barriËre et de la petite riviËre... cÕest absolument dÈlicieux, cÕest idyl-lique. (É) Michel Ciment o Positif n 173 - septembre 1975
Le rÈalisateur
DeuxiËme fils du peintre Auguste Renoir et frËre de lÕacteur Pierre Renoir, il dÈcou-vrit le cinÈma en 1902 avecLes aven-tures dÔAuto-Maboulpuis ce fut le choc causÈ parLes mystËres de New York de Gasnier et les Charlot. Pourtant, aprËs avoir fait la guerre dans lÕaviation, ce nÕest quÕen 1923 que Renoir abandonne la cÈramique pour le cinÈma. Son premier film estLa fille de lÕeauque joue sa propre Èpouse Catherine Hessling, ancien modËle de son pËre.Nana, son premier long mÈtrage important, traduit lÕinfluen-ce quÕeut sur lui Stroheim. Son inspiration va alors du vaudeville militaire (Tire-au-flanc) ‡ la comÈdie, de Feydeau (On purge bÈbÈ, jouÈ par Michel Simon et Fernandel et qui fit sensation, en ces dÈbuts de cinÈma sonore, par le bruit de chasse dÕeau quÕon y entendait)L.a chiennedÕaprËs La FouchardiËre puisLa nuit du carrefourtirÈ de lÕun des meilleurs Maigret, rÙle tenu par Pierre Renoir, ouvrent la voie des chefs-dÕÏuvre : Boudu(ou Michel Simon est admirable), Le crime de M. Lange(qui contient la scËne fameuse de Jules Berry dÈguisÈ en curÈ et qui, mourant, rÈclame un prÍtre), La partie de campagne(inachevÈ, mais peut-Ítre le plus beau film de Renoir, o˘ il retrouvait tout ‡ la fois lÕinspiration de
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Marseillaisement transf(exaltation un peu mani chÈenne, mais bien filmÈe, de letLe dÈje RÈvolution),La bÍte humaine(superb beaucoup, adaptation de Zola) et surtout les deuRenoir pr Ïuvres maÓtresses de Renoir,La grandLÕadaptatio illusionStevenson, film pacifiste qui montrait Èga lement comment les affinitÈs de classTestamen se nouent par-dessus les diffÈrenceparaÓt bien nationales (les liens entre lÕaristocratversions de franÁais Pierre Fresnay et le hobereaou mÍme J allemand jouÈ par Stroheim) etglÈLa rËgl, dÕapr du jeu,Ïuvre prophÈtique, comparable ‡Jacques Per ce que fut ‡ la veille de la RÈvolution,L deillusio mariage de Figaro.de BeaumarchaisdÈsormais Bien des scËnes deLa rËgle du jeuson donneOrv devenues classiques : la danse macabrecahiers du la partie de chasse. La guerre surpri‡ ses souv Renoir en Italie o˘ il se prÈparait ‡ tourde son pËr nerLa Toscaqui fut achevÈ par Carfilms, en 19 Koch. Il se rÈfugia aux Etats-Unis o˘ ilinitialement acquit la nationalitÈ amÈricaine (sopetit thÈ‚t grand-pËre maternel avait ÈtÈ IÕun dece dÈsintÈrÍ fondateurs du Dakota). A Hollywood, il sUne remise heurta ‡ de sÈrieuses difficultÈs. Ni sotÈe par de film de propagande,This land is minBorde. Peu avec Charles Laughton, ni son adaptatioont-ils ÈtÈ duJournal dÕune femme de chambrreste le ci malgrÈ Paulette Goddard, ni sonHommintentions g du Suddont les problËmes lui Ètaiende camp trop Ètrangers, nÕemportent lÕadhÈsiillusion. Parlant de cette pÈriode en 1952, dan Les cahiers du cinÈma,il dit ses dÈcep tions face aux contraintes imposÈes pa le systËme holIywoodien. Retrouvant s libertÈ, il tourna aux Indes un film exal tant la vie et la beautÈ de la nature, u chef-dÕÏuvre Iyrique, bouleversant (l mort de lÕenfant) et exaltant tout ‡ la foi The Riverdont lÕinfluence fut profondFilmogr sur le cinÈma indien lui-mÍme. Il convien de souligner la beautÈ des images dues La fille de l son neveu, Claude Renoir. De retour e Nana Europe, il sÕarrÍta en Italie pour y mettr Charleston en scËne une libre version duCarrosse d Marquitta Saint-Sacrementde MÈrimÈe : ce fu L ap e t i t lÕÈblouissant feu dÕartifice duCarross mettes dÕo.r Ilne retrouvera plus une telle maÓ Tire-au-fla trise. En dÈpit de leurs rÈfÈrences pictu Le tournoi rales aux maÓtres de lÕlmpressionnism Le bled French Cancan, Elena et les homme On purge b (IÕhistoire du gÈnÈral Boulanger, curie
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La nuit du carrefour1932 Boudu sauvÈ des eaux Chotard et Cie1933 Madame Bovary1934 Toni Le crime de M. Lange1935 La vie est ‡ nous 1936 Partie de campagne1936-1946 Les bas-fonds La grande illusion1937 La Marseillaise1938 La bÍte humaine La rËgle du jeu1939 Swamp Water1940 L'Ètang tragique This land is mine1943 Vivre libre Salute to France1944 The Southerner1945 L'homme du Sud The Diary of a Chambermaid1946 (Le journal d'une femme de chambre) The Woman on the Beach La femme sur la plage The River1950 Le fleuve Le carrosse dÕor1952 French Cancan1954 Elena et les hommes1956 Le dÈjeuner sur lÕherbe1959 Le testament du Dr Cordelier Le caporal ÈpinglÈ1961
Documents disponibles au France
o CinÈma n 244,Avril 1979 SpÈcial Renoir Jean Renoir,le spectacle et la viein CinÈma dÕaujourdÕhui Premier planJean Renoir Positif n∞173 - Sept. 75 ∞ -˘
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