La Vie est belle de Benigni Roberto
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
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Langue Français

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La vie est belle La vita Ë bella de Roberto Benigni FICHE FILM Fiche technique
Italie - 1998 - 1h57 Couleur
RÈalisateur : Roberto Benigni
ScÈnario : Vincenzo Cerami Roberto Benigni
Montage : Simona Paggi
Musique : Nicola Piovani
InterprËtes Roberto Benigni (Guido) Nicoletta Braschi (Dora) Giustino Durano (LÕoncle) Sergio Bustric (Ferruccio) Marisa Paredes (Laura, la mËre de Dora) Giogio Cantarini (GiosuË)
L E
D O C U M E N T
se rÈsoudre en Èclats de rire, pas mÍm le nÈant. Le rire est au bord du nÈant, nous donne le nÈant en nantissementª Ècrivait Pierre Piobb dËs 1909. Benigni cependant prend son temp avant dÕaffronter le nÈant. Il constru dÕabord une premiËre partie po dÈpeindre la naissance dÕune histoir dÕamour en tous points semblable ‡ u conte de fÈes. Le pitre quÕil incarne s prÈsente comme un prince magicie ayant tout pouvoir sur le temps e lÕespace, comme un ´petit diableª o gÈnie capable de surgir contre tout attente pour satisfaire, en serveur aussi bien quÕen sÈducteur, les dÈsirs des u et des autres. Rien de plus simple pou lui que dÕenlever sa ´Princesseª sous l yeux de son futur mari, promis depui lÕenfance, en pÈnÈtrant dans un salon d cÈrÈmonie sur un grand cheval vert dont la fÈerie amËre rappelle les che vaux rouges dePeau dÕ‚ne. ReconnaÓtre que la premiËre partie d La vie est belleest assez euphorisant nÕempÍche pas de constater que so charme un peu dÈsuet nÕopËre que tr progressivement. Le dÈbut accumule le gags ÈculÈs, les formes vides, conven tionnelles et obsolËtes (le jet de la cl par la fenÍtre nÕest pas sans Èvoque par exemple,La Scandaleuse d Berlinde Wilder ; le vol du chapeau, l chute du pot de fleurs, les Ïufs dÈposÈs dans le couvre-chef du bureaucrate rat tachent servilement le film ‡ la grand tradition burlesque). Quand, tout ‡ coup Benigni enchaÓne ces mÍmes gags en u seul mouvement, non sans les avoi lÈgËrement dÈplacÈs, grossissant lÕÏu devenu exotique, changeant la clÈ e mÈtaphoreÉ Si chaque perle, isolÈe, avait perdu de son Èclat, le collier ainsi constituÈ, offert ‡ lÕimproviste, sÕav Ètonnamment sÈduisant. Ils se mariË rent donc, mais nÕeurent quÕun s enfant. ¿ ce monde de lÕimaginaire, du possibl et du merveilleux succËde, cassante e arbitraire, ´lÕune de ces rÈalitÈs qui fo dire quÕelles dÈpassent lÕimaginati
lÕimpensable. ¿ ce quÕAristote Rabelais dÈfinissaient comme ´le propr de lÕhommeª sÕoppose donc le milie concentrationnaire, o˘ lÕon procËde ‡l´ mise en question de la qualit dÕhommeª de chaque individu. Tou nÕÈtait quÕinvention et improvisati dans lÕhistoire dÕamour de Dora Guido. LÕunivers des camps tente de l briser et prÈtend anÈantir la libertÈ, abo lir le hasard. Tout y est programmÈ, rigi de et mÈcanique. Guido nÕa plus quÕu solution : rester fidËle ‡ lui-mÍme pou ne pas perdre ceux quÕil aime. Peut-Ítre pourra-t-il alors - retournant l contrainte ‡ son avantage comme lor du service tardif au restaurant - vaincr le lieu qui les enferme, lui et les siens en mÈtamorphosant le camp en un vast terrain de jeu, aussitÙt passÈe la scËn hilarante de traduction des rËgles ? Benigni renoue ici avec les hypothËse freudiennes sur ´lÕessence de lÕhum [Elle]consiste ‡ Èconomiser les affect que la situation devrait occasionner[...]. Le moi se refuse ‡ se laisser offenser, contraindre ‡ la souffrance[...]; il main tient fermement que les traumatisme issus du monde extÈrieur ne peuven lÕatteindre ; davantage : il montre quÕ ne sont pour lui que matiËre ‡ gain d plaisirª. Et le pËre de la psychanalys dÕajouter que ´[lÕhumoristes]e comport [vis-‡-vis de ses auditeurs et complices comme lÕadulte ‡ lÕÈgard de lÕenf lorsquÕil reconnaÓt lÕinanitÈ des intÈr et des souffrances qui apparaissen considÈrables ‡ celui-ci, et quÕil en so ritª, ´[lÕair de]dire: ÒRegarde, voil‡ don le monde qui paraÓt si dangereux. Un je dÕenfant !Ó ª. Le jeu inventÈ par Guid (dont le but est de totaliser 1 000 point et lÕenjeu de paraÓtre dÈsirer ce qui e imposÈ) a cependant pour fonctio moins de protÈger son ´moiª contr lÕadversitÈ que dÕentretenir un quiproq pour prÈserver justement, en un sublim geste dÕamour, son fils de lÕhorreur quotidien. Mais le spectateur aussi us et profite de ce mÈcanisme de dÈfens
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
le rire, conjure tout simplement la mort. Afin de rendre tolÈrable cet ´ indicible ª, Benigni-cinÈaste, ‡ lÕinstar de Chaplin et de Lubitsch pourLe DictateuretTo be or not to be, choisit dÕen passer par la rÈpÈtition, par la mise en abyme de la fiction, le redoublement du rÈel par la farce, un redoublement perceptible ‡ la fois dans la marche au pas exagÈrÈe du clown (pour se rendre ‡ la prÈfecture puis ‡ la mort) et dans les jeux sans innocence auxquels se livrent le pËre et son fils (jouer ´au prisonnierª, sans mentionner que les perdants l‡ aussi sont ÈliminÈs, ou jouer - comme chez Lubitsch dÕailleurs - avec un tank minia-ture). Le rÈel paraÓt ainsi se vider de sa substance tragique. Le metteur en scËne dÈcide de ne plus faire rÈfÈrence ‡ aucun point de repËre absolu, afin que seuls les points engrangÈs pour le concours mesurent le temps passÈ ‡ lÕintÈrieur du camp. De mÍme, il dÈrÈali-se lÕespace et les dÈcors pour ne conser-ver que lÕidÈe dÕenfermement fatal, sans localisation. Il limite les contacts de ses protagonistes avec autrui au strict mini-mum et dÈcrit en un geste le travail accompli sous la contrainte par les hommes (le port dÕenclumes), sans lui attribuer dÕautre visÈe que la construc-tion du premier prix, le char grandeur nature. Les dialogues et le scÈnario sÕefforcent de gommer la rupture entre la premiËre et la seconde partie, ‡ tel point quÕon pourrait parler dÕun fonctionnement par ricochets, dÕun comique derÈpercus-sions. Guido continue dans le camp de faire parvenir ‡ sa femme non plus des fleurs sur une table de nuit, mais un air dÕOffenbach, qui porte en lui le souvenir de leur rencontre et manifeste la persis-tance de leur amour. GiosuË, leur fils, refuse de passer sous la douche, comme il boudait auparavant lÕidÈe de prendre un bain, par caprice, entÍtement, presque par jeu, ce qui lui sauve la vie. Quant aux maximes de lÕoncle collec-tionneur (´Rien nÕest plus nÈcessaire ª
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docteur Lessing sur le silence et lÕobsc ritÈ, si on leur reconnaÓt aisÈment un valeur proleptique ou prophÈtique, elle parviennent aussi ‡ dÈdramatiser le pires situations, comme lorsque lÕinfi miËre allemande exige le silenc Ruhe !ª) pendant lÕexamen mÈdica sans comprendre quÕelle rÈpond par l mÍme avec succËs ‡ la question quÕell interromptÉ Et pourtant, Guido ne sÕen sortira pas. du rÈel ni de lÕimaginaire. Un Èpai brouillard mimant lÕonirisme nÕy fe rien. Il nÕeffacera ni les murailles ni le barbelÈs. MÍme si lÕenfant dort, ce nÕest pas un rÍve. LÕinimaginable a bi eu lieu. Guido marche en portant son fil et croyant sÕÈvader, soudainÉ lÕhorre dÕun charnier humain lÕarrÍte. Il bute la toile peinte de ces cadavres entassÈs. L‡ est lÕimpasse du jeu, la limit quÕaucun rire ne saura dÈpasser. ´LÕav nir se dressait devant nous, gris et san contours, comme une invincible barriËre. Pour nous, lÕhistoire sÕÈtait arrÍtȪ Ècrit Primo Levi. De cette vision, Guid ne parle ‡ personne. Seul son fils verba lise lÕinacceptable. Car il savait. Ou saura. Et lÕon pourra lui expliquer co ment son pËre est mort. Plus tard... Comment, voulant sauver sa femme, il perdu ‡ cache-cache avec les Allemand la veille de la LibÈrationÉ hors de notre champ. Un instant, mÍme, on a pens quÕil avait usurpÈ lÕidentitÈ du dÈtent du pouvoir, comme ‡ son habitude. On cru le voir, dÈguisÈ en Allemand, fuir l dÈpouille de son agresseur. On voulai jouer encore, sauver nous aussi une vi devenue chËre. Mais non, le Prince Ètai bien mort. Comme pour payer un nou veau tribut au rÈel. StÈphane Goude Positif n∞452 - Octobre 199
Entretien avec le rÈalisateur
(É)La Vie est bellenÕest pas un reconstitution historique mais une fable dans laquelle lÕhistoire entre comme u matÈriau ? Il ne faut rien y chercher de rÈaliste. Il nÕy a rien de plus puissant et de plus te rible que dÕÈvoquer la terreur. Comm dit Edgar Poe, si, parvenu au bord du prÈcipice, on ne regarde pas, lÕhorre est incommensurable. Si on la montre, elle devient telle quÕon la montr DÕaprËs ce que jÕai lu, vu et resse dans les tÈmoignages des dÈportÈs,je me suis rendu compte que rien ne pou-vait approcher la rÈalitÈ de ce qui sÕe passÈ.
Fuir le rÈalisme, nÕest-ce pas trahir l rÈalitÈ ? A chaque fois que lÕon Ècrit, il sÕopË une trahison. L'artiste trahit parce quÕ doit choisir un style, trier la rÈalitÈ, Èli-miner des choses, suivre une narration. JÕai aussi pensÈ ‡ cette belle phrase d Keats : ÒCe nÕest pas ce qui est vrai q est beau, cÕest ce qui est beau qui e vrai.Ó Quand une chose est belle, ell devient rÈelle. Si le film est rÈussi, et jÕespËre quÕil lÕest, le camp devient vr
Comment qualifier le personnage que vous incarnez dans le film ? Dans le film, je suis antifasciste, non seulement au fond de mon cÏur, mais aussi physiquement : dans ma faÁon dÕapparaÓtre, on comprend que je n peux pas Ítre fasciste, parce que mes sourcils, mes incisives, mon ventre sont antifascistes ! Je reprÈsente la libertÈ totale, la gÈnÈrositÈ. Et Ègalement lÕenfance.
Vous avez lu de nombreuses Ïuvres de la littÈrature yiddish. Guido ne se rap-proche-t-il pas de la figure du Òschle mielÓ ? Non. JÕai eu la chance de cÙtoyer la li
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Aleichem, ou Isaac Bashevis Singer, longtemps mon auteur prÈfÈrÈ. Mon film Le petit diableÈtait un peu inspirÈ de Singer: le petit diable, comme disait le personnage jouÈ par Walter Matthau, Ètait un dibbouk, un diablotin farceur... Mais l‡, je voulais crÈer un juif quÕon ne puisse pas identifier ‡ des signes prÈcis, mais qui soit comme moi. Je voulais que le spectateur se demande : ÒPourquoi est-ce quÕils ont pris Benigni ?Ó, comme si on pouvait mÕattraper moi aussi. Celui que jÕai crÈÈ est un juif intÈgrÈ, assimilÈ, qui vit sa vie, qui ne sÕoccupe pas de politique, qui fait son travail, et dont la vie est tout dÕun coup brisÈe par une hache, comme cÕest arrivÈ dans la rÈali-tÈ. Un personnage avec lequel tout le monde puisse sÕidentifier. (É)
Plusieurs dÈportÈs ont expliquÈ que dans les camps, lÕhumour les avait aidÈs ‡ survivre. Dans vos recherches, en avez-vous parlÈ avec des survivants ? JÕai vu un documentaire intitulÈ Memoria, auquel a participÈ Marcello Pezzetti, et il y a dedans des tÈmoi-gnages qui sont trËs amusants. Le peuple juif a quasiment inventÈ lÕhumour. «a fait partie de leur ADN ! Mais, bien que je sois un comique, dans le film il nÕy a plus dÕhumour ‡ partir du moment o˘ jÕentre dans le camp. A ce moment-l‡, le film devient tragique.
Le film est clairement construit en deux parties. Et la premiËre a pour fonction dÕinstaller le climat de conte de fÈes, de montrer que Guido est un personnage poÈtique qui peut reconstruire la rÈalitÈÉ CÕest lÕhistoire des personnages qui est divisÈe en deux, mais pas le film. Dans la deuxiËme partie, mon personnage et celui de Nicoletta Braschi sont exacte-ment les mÍmes que dans la premiËre partie, mais ils se trouvent dans une situation extrÍme : celle dÕun camp dÕextermination, ils rÈagissent donc en consÈquence.
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lÕhistoire dÕune famille heureuse soudain, en nÕayant commis aucun faute et sans aucune raison, est jetÈ dans lÕhorreur. Tout comme malheure sement cela arrivait ‡ lÕÈpoque. (É)
La Vie est bellerappelle aussi que le persÈcutions contre les juifs nÕont p eu lieu uniquement avec lÕarrivÈe d Allemands, mais quÕen Italie elles exi taient avant. Il semble quÕil y ait e Italie une occultation de ce passÈ anti sÈmite et raciste. Le film est-il aussi un rÈaction ‡ ce tabou de lÕhistoire italie ne ? Les historiens ont l‡-dessus des avi divergents. Le fascisme Ètait une chose Èpouvan table. Mais il est facile de le dire aprË coup : moi, je voulais aussi le prÈsente comme une clownerie, un cirque stupi de. Il nÕy a pas de haine dans mon pe sonnage. Mais quand Guido arrive chez son oncle et croise les trois voyous, ceux qui von ensuite peindre le cheval en vert, il es clair que cÕest ‡ cause dÕeux, de le ÒplaisanteriesÓ que Guido sera dÈport Quand le fascisme a permis, comme il lÕa fait ‡ Trieste, ‡ Florence, dans d nombreuses villes, de faire des razzia dans les bars, de casser les vitrines e de frapper impunÈment les juifs, cÕÈta les Ètudiants qui faisaient Áa. Ils pis saient sur les tables, ils faisaient c quÕils voulaient dans tous les lieux o˘ y avait des juifs et ils nÕÈtaient pa punis. Ce nÕÈtait pas permis par la lo mais par le gouvernement. On disait lÕÈpoque : ÒIls sÕamusent, ce nÕest ri Mais cÕest justement ce genre d choses qui effraye le plus parce que cel conduit ‡ la barbarie.
Le film est un appel ‡ se souvenir d cette escalade ? Avant tout, le film est un film. Si ensuit ceux qui lÕont vu se demandent co ment tout cela a pu arriver, ce serai magnifique. Nous ne devons pas oublier mais je ne voudrais pas que cela devi
ne un simple slogan. Qui a dit que ce horreurs ne sont propres quÕau nazisme Elles peuvent toujours se reproduire Elles se sont rÈpÈtÈes rÈcemment, pa exemple en Bosnie. Il faut regarder l visage que prend aujourdÕhui ce quÕ appelait autrefois le nazisme.
Quel accueil a eu le film en Italie, parm les juifs et les anciens dÈportÈs ? JÕavais trËs peur. Nous avons fait un avant-premiËre pour la communaut juive de Milan, devant tous les rescapÈ et les anciens dÈportÈs. Et pour u comique qui est habituÈ ‡ voir les gen sÕesclaffer quand la lumiËre sÕallume, voir tous ces gens dans le silence total qui pleuraient et qui venaient mÕembra ser, Áa mÕa donnÈ ‡ moi aussi envie d pleurer. CÕÈtait un moment trËs fort, j nÕai jamais eu ce type de rÈaction aucun de mes films. La chose qui mÕa l plus Èmu cÕest quÕune famille de ju italiens a plantÈ en IsraÎl des arbres e mon honneur et en celui de Nicolett Braschi. Dossier Distributeu
Le rÈalisateur
Fantaisiste, acteur (Dawn by lawd Jarmusch), scÈnariste et metteur e scËne. Sonpetit diable, sorti tout droi dÕun conte de Gripari, nÕest pas sa charme et sans malice, dÕautant quÕil interprÈtÈ par Benigni lui-mÍme. Jean Tular Dictionnaire des rÈalisateur
AprËs le dessin Èpais duMonstre Roberto Benigni affirme son trait ave La vie est belle, une fable humaine e gÈnÈreuse. Souvent intÈressÈ par le personnages ‡ multiples facettes (on s
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gangster et de candide dansJohnny Stecchino), Benigni signe, avec ce der-nier opus, une Ïuvre ‡ double visage. Entre comÈdie et tragÈdie,La vie est bellesÕinscrit dans la tradition des maestri du cinÈma italien. Son exubÈ-rance ne nuit en rien ‡ la gravitÈ du sujet ; bien au contraire, il la tempËre et Èvite au film de tomber dans la commi-sÈration. Plus m˚r, plus posÈ, et nÈan-moins fantaisiste, Benigni, ‡ lÕimage de son travail, nous offre ce qui est ‡ ce jour son Ïuvre la plus aboutie, et se pose en digne hÈritier de la comÈdie ‡ lÕitalienne. StÈphane Goudet
Positif n∞452 - Octobre 1998
Filmographie
Tu mi turbi1983 Non ci resta che piangere1984 (CorÈalisation avec Massimo Troisi) Il piccolo diavolo1988 Le petit diable Johnny Stecchino1991 Il monstro1994 Le monstre La vita Ë bella1997
Documents disponibles au France
Dossier distributeur Positif n∞452 - Octobre 1998 Cahiers du CinÈma n∞528 - Octobre 1998 TÈlÈrama n∞2522 - 13 Mai 1998 TÈlÈrama n∞2524 - 27 Mai 1998 Le Monde - 19 Mai 1998
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