Le cirque de Calder de Vilardebo Carlos
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 189
Langue Français

Extrait

Le cirque de Calder de Carlos Vilardebo FICHE FILM Fiche technique
France - 1961 - 30 min Couleur
RÈalisateur : Carlos Vilardebo
Montage : Anne-Marie Cotret
Musique : Pierre Henry
Texte : Alexander Calder
Avec la collaboration de: Alexander Calder
Marcel Beau
Marcel Brossard
Jacques Decerf
L E
D O C U M E N T
ÈlÈments, ‡ partir de 1926, ‡ l'aide de fil de fer, de rognures de carton et de bout de chiffon, ne pouvait devenir un oeuvre que par l'enregistrement cinÈma tographique. Alternant avec prÈcisio les plans d'ensemble o˘ paraÓt la mani pulation et les gros plans o˘ les gens d voyage sont livrÈs ‡ eux-mÍmes, l camÈra capte les coulisses sans g‚te l'Èmerveillement que suscitent les acro baties. Le dÈcalage entre la musique source visible (un Èlectrophone) et l bande-son marque bien l'intervention d cinÈaste. Autant que par les pressions et les lan cers irrÈguliers d'un manipulateur adroit les petites figurines de Calder se lais sent animer par les lÈgËres rugositÈs d la matiËre, prÈcisÈment par ce que le lois de la physique ignorent : menu frottements, tensions imprÈvisibles rouages bloquÈs, actions ralenties dÈclenchements soudains. Les inven tives petites machines sont sensibles la contingence, comme les mobiles Elles chÈrissent les alÈas. Aussi n'a-t-o jamais le sentiment d'un mÈcanisme, ni d'un simple marionnettiste. Le synchro nisme qui lie les acrobates, comme a cirque, est un miracle. Cela peut man quer, et parfois cela manque ! Voil‡ u gros bonhomme en chemise rouge qui opËre avec des ressorts bizarres, de roues peu rondes, des pantins peu figu ratifs, et voici des voltiges de virtuoses ! Le contraste ravit. Au cinÈma d'anima tion et ‡ l'automate, ce film lÈger e heureux oppose la capture des impondÈ rables, la gr‚ce imprÈvue du geste, l'es capade subtile hors des mÈcaniques. Alain Masso Positif n∞441 - Nov. 199
Ce film devrait logiquement tailler de croupiËres ‡ Steven Spielberg et ‡ s suite jurassique. Qu'on en juge d'aprË la figuration: des cohortes d'animau sauvages, des haltÈrophiles, des acro bates, des danseuses du ventre, de funambules, des avaleurs de sabre Cette troupe se livre ‡ des cascade Èpoustouflantes, au rythme d'un effe spÈcial par minute, aprËs Ítre sortie a grand complet d'une valise. L'histoir est celle du sculpteur Calder, de so cirque miniature, documentarisÈe par l camÈra de Carlos Vilardebo au dÈbu des annÈes 60. Mort ‡ New York e 1976, Calder et ses mobiles ont travers le siËcle aux cÙtÈs des plus grands. So cirque, microcosme hÈtÈroclite et mÈti culeux de fil de fer, de bouchons, de res sorts et d'Ètoffes, a fait le tour d monde, son crÈateur n'ayant pratique ment jamais cessÈ d'en promener l spectacle. Et ce film Ètrange, que s dÈsuÈtude rend sympathique, n'a d'autr vertu que d'inviter ‡ ce spectacle o˘ u vieux monsieur amÈricain agenouillÈ e vocifÈrant fait naÓtre de ses gros doigt une fÈÈrie minimaliste, en retrouvan l'enfance de l'art. Jacques Mandelbau Le Monde - 30 Oct. 199
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Le sculpteur Alexandre Calder (1898 -1976) a commencÈ en 1926 ‡ constituer un ensemble de jouets artculÈs inspirÈs des classiques du cirque et ‡ prÈsenter un vÈritable spectacle en miniature ‡ un public sÈlectionnÈ. Devenu cÈlËbre par ses mobiles et ses stabiles, fixÈ en France, il donne de temps ‡ autre de nouvelles reprÈsentations de son cirque trËs personnel, qui ont ÈtÈ filmÈes en 1961 par le documentariste Carlos Vilardebo. PrÈsentÈe en 1997 dans une version plus longue que celle qui fut distribuÈe en 1964 (sous un titre lÈgËrement diffÈ-rent :le Cirque Calder, le film permet d'apprÈcier mieux encore l'humour et la bonhomie de l'artiste, et son inventivitÈ. DÈj‡ ‚gÈ, massif, dotÈ d'une Èlocution paresseuse en anglais comme en fran-Áais, il prÈsente ici un travail apparem-ment dÈnuÈ d'ambition. Pourtant son petit cirque rÈvËle non seulement son ingÈniositÈ et son sens du gag, mais aussi son talent dans la confection de figurines fondÈes sur des Èquilibres dÈli-cats, des mÈcaniques simples, des leviers, et parfois des mouvements d'une extrÍme prÈcision. Le spectateur du film, comme l'Ètait celui du spectacle en direct, ne peut qu'Ítre Èbloui par ses trapÈzistes, acrobates, Ècuyers, animaux mÈcaniques. LÕesthÈtique ‡ base de tri-cots et de fils de fer peut sembler rudi-mentaire (style dÈbutant des beaux-arts ou centre de loisirs), elle est d'abord une revendication de la simplicitÈ en matiËre artistique et de l'humilitÈ devant le matÈriau. Un parti totalement respectÈ par une rÈalisation mÈticuleuse et habi-le. Ce film court est distribuÈ avec, pour complÈment, un comique primitif : Boireau roi de la boxe, production PathÈ, 1912.
Daniel Sauvaget
D O C U M E N T
Avant de devenir le fameux crÈateur d mobiles et stabiles surdimensionnÈs Calder conÁut un cirque miniature, bricol avec des bouts de ficelle, quÕil animait lu mÍme, accroupi, lors de reprÈsentation publiques au dÈbut des annÈes vingt. A l demande de ses proches, Calder accept au dÈbut des annÈes soixante de ressorti des tiroirs ses vielles figurines pour don ner de nouvelles reprÈsentations, ento dÕun public dÕamis. Le film fut rÈali cette Èpoque mais ne fut longtemps dif sÈ que dans une version plus cour Autant dire que ce petit film de tre minutes est une totale rÈussite. Son ch me souverain tient ‡ ce quÕil rÈussit ‡ un documentaire (sur un vieil homme a tous les honneurs et sÕamuse ‡ rÈg ser en se penchant sur ce qui fit sa j nesse) et un vrai film dÕanimation spectateur est ballotÈ avec habiletÈ en deux positions : ‡ la fois observateur Calder en train de tirer les ficelles de s jouet et vrai spectateur de cirque. Le m tage alterne des plans dÕensemble o˘ voit Calder sÕagiter pour animer marionnettes, son Èpouse passer stoÔq ment les disques rythmant le spectacle des plans trËs serrÈs sur les figurines nous conduisent ‡ nous laisser pren par ces voltigeurs de quelques cen mËtres suspendus ‡ de cacochymes m ceaux de bois et de cordes. De ce point vue,Le cirque de Calderest aussi prÈcieux document sur la puissan dÕincarnation du cinÈma, sa fo dÕanthropomorphisme. Il suffit dÕun plan trËs rapprochÈ sur un bouchon liËge percÈ de deux trous pour quÕ voit un visage et cÕest vraiment le plan qui crÈe le visage. De mÍme, u contre-plongÈe sur une tige de fil de fer mÈtamorphose immÈdiatement impressionnant cheval. Le film nÓest seulement lÕillustration de lÕart de C il est la dÈmonstration dÕun cinÈma sous nos yeux, avec ses ficelles usÈ mais miraculeusement toujours solides dÈcoupage, le montage),fait son cirque Jean-Marc Lalan Cahiers du cinÈma n∞518 - Nov. 19
Calder par Calder
Quand je dÈcoupe mes plaques, j'ai deu idÈes. Je veux que Áa soit plus vivant et je pense ‡ l'Èquilibre. C'est ce qui explique les trous dans les plaques. L'important, c'est que le mobile attrape le vent. Il faut que Áa remue. Un mobile, c'est comme un employÈ de la fourriËre.
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
ritÈ dans la forme, la couleur, la taille, le poids et le mouvement. Et si elle existe, il suffit de trËs peu d'ÈlÈments. Ce n'est pas la symÈtrie ou l'ordre qui fait une composition. C'est la rupture apparente de la rÈgularitÈ quÕen fait l'ar-tiste maÓtrise, qui fait ou dÈtruit une Ïuvre.
Alexander Calder
D O C U M E N T
Propos du rÈalisateur
Le rÈalisateur
Filmographie
´Je connaissais lÕÏuvre, que j'admiraiNÈ, ‡ Lisbonne le 16 septembre 1926, ilSur Alexander Calder : mais pas l'hommeª se souvient-il. C'esvit en France depuis son enfanceLe cirque de Calder1961 AgnËs Varda, dont j'avais ÈtÈ l'assistanD'abord dÈcorateur, il devient entr surLa pointe courte, qui m'a dit : ´V1946 et 1952 l'assistant de BeckerMobiles1967 donc le voir, il habite en Touraine.ª CeciDuvivier et GrÈmillon, puis d'AgnË se passait ‡ la fin des annÈes 50Varda en 1954 pourGouaches de CalderLa pointe courte1974 Èpoque o˘ Calder Ètait dÈj‡ trËs connA partir de 1958, il rÈalise ses propre pour ses mobiles. Il m'a ouvert sa maifilms, avec l'ambition de laisser auLes gouaches de Sandy1975 son, son atelier. Nous sommes devenuspectateurs la libertÈ d'Ítre eux-mÍmes trËs amis. Quasiment personne net le dÈsir de piquer leur curiositÈ. Il esLes mobiles de Calder1975 connaissait l'existence de son cirque cale rÈalisateur d'une quinzaine de court il ne le montrait plus depuis longtempset moyens mÈtrages sur l'art et autan mais il y tenait beaucoup.de films pour la tÈlÈvision. Ses films leSes principaux films : Sans doute parce qu'il symbolisait splus connus sontLa Petite CuillËre, eVivre1958 jeunesse, ses premiËres crÈations, l1960 etLos Ilhas Encantadas(Le moment o˘ il est arrivÈ ‡ Paris au milieÓles enchantÈes) en 1965. En 1964LÕeau et la pierre1959 de cette vague d'artistes amÈricainsune version de vingt minutes duCirqu Sentant qu'il ne pourrait bientÙt plude Caldersort en salle, projetÈe eLa petite cuillËre1960 manipuler, ‡ cause de l'‚ge... et de socomplÈment de programme deLÕannÈ aspect bedonnant, il a eu l'idÈe, avec sderniËre ‡ Marienbad, film d'AlaiLos Ilhas encantadas1965 femme et son gendre, d'organiser danResnais. LesÓles enchantÈes une grange une sorte d'ultime reprÈsenDossier distributeu tation destinÈe ‡ Ítre filmÈe.La fondation Maeght ‡ Saint Paul de ´Peut-Ítre parce que j'avais prouvÈ quVence1966 je savais filmer les petits objets, il m' confiÈ cette mission, que, je considËrLes Lalanne1967 comme la gloire de mon existence mÍme si j'ai fait par la suite d'autreLe musÈe Fernand LÈger ‡ Biot films sur son oeuvre.ª ´Calder Ètait uLe corbusier1968 personnage entier, poursuit Carlos Vilardebo. L'expression qui lui corresLa statuette1970 pond le mieux est sans doute ´brut d dÈcoffrageª. Par moments, il pouvaiJean Tinguely1971 manifester un humour redoutable. Il Ètait vrai et exigeait des autres qu'ils soient aussi. A la fin du tournage Cirque, qui a durÈ deux semaines, a ce moment-clÈ qui a ÈtÈ la reprÈsen tion publique, il n'a rien dit. Il m'a si plement donnÈ un paquet emballÈ d du papier journal. J'ai ouvert. C'Ètait de ses mobiles ... Tout Calder est d ce geste! Pour lui, les Èlans ne devai jamais se voir. Que vous dire de pl J'ai vraiment beaucoup aimÈ cet hom ... ª Propos recueillis par.J.B. lors Rencontres CinÈma de Manosq L'autre rive - Mars / Avril 19
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents