À la suite d’un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les « petits mouchoirs » qu’ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
À la suite d’un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les « petits mouchoirs » qu’ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
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GUILLAUME CANETRÉALISATEUR
UNE ÉMOTION PARTICULIÈRE C’est très étrange car je n’avais jamais ressenti ça sur un film en tant que réalisateur. J’ai déjà tourné deux courts métrages et trois longs, dontLes Petits Mouchoirs, ce qui est « peu » et en même temps suffisant pour que je puisse dire que ce que je vis avec ce film depuis le déut, est très particulier pour moi. J’ai traversé une période disons cruciale, c’est une évidence. prèsNe le Dis à Personne, je suis passé par plusieurs caps, déjà du fait de l’âge. ans, on ne se pose pas les questions qu’on se posait à , on a déjà pris quelques coups… J’ai décidé de faire un travail d’analse. n travail asse important intéressant ien audelà de ce que j’imaginais puisqu’il a aouti à l’écriture de ce scénario, en moins de cinq mois. C’est en ce sens que ce film est si particulier pour moi. Je ne peux pas faire un film plus personnel queLes Petits Mouchoirs.
LA GENÈSE DU PROET e déclic a eu lieu à la fin deNe le Dis à Personne. J’ai eu un prolème de santé. J’avais accumulé tellement de fatigue entre la réalisation, le montage, etc, que le premier virus qui est passé, il a été pour moi J’ai fait une septicémie qui m’a loqué un mois à l’osto. orsque j’en suis sorti j’ai fait une onne vraie dépression. Je me suis rendu compte que mon existence
ne pouvait pas s’arrêter à mon travail et que j’avais le droit de prendre le temps d’apprécier la vie. Cela m’a fait réaliser comien je me mentais depuis des années sur mes envies réelles comien j’ai reporté sur le oulot pour surtout ne pas avoir à réflécir.
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DE L’INTROSPECTION À L’ÉCRITURE Je ne peux pas reconnaître avoir fait un film aussi personnel, sans reconnaître puliquement être passé par là. râce à ce travail d’introspection, j’ai compris une foule de coses qui m’ont permis de me recentrer sur ce que je voulais vraiment de comprendre qui sont les amis qu’on aime réellement. J’ai fait le ménage dans ma vie et le sujet desPetits Mouchoirsa commencé à prendre forme. urant l’été , j’ai commencé à écrire alors que je travaillais sur un autre scénario sans rapport avec mon ouillonnement intérieur d’alors. Je partageais une maison pendant quelques jours avec une amie, quand j’ai commencé à lui raconter plein de coses que j’avais en tête en vrac et notamment mon envie depuis longtemps de faire un « film de potes ». mesure que je lui parlais, je me suis rendu compte qu’en fait, le film était en train de sortir. t durant les cinq jours qui ont suivi, je lui ai demandé d’être en quelque sorte mon ostétricienne. lle m’écoutait,
DES PERSONNAGES AUTOBIOGRAPHIUES ui, il a un peu de moi dans cacun des personnages. eaucoup de coses qui sont dites dans le film, font partie de ma vie. près ien sur, tout cela est remis en forme romancé. ntégré à un travail classique de fiction. n dépit de quoi,Les Petits Mouchoirsa été un film très douloureux à écrire. cause justement de ce côté personnel. t des sentiments qu’il m’a conduit à revivre. on ut était de faire un film transgénérationnel. ême les rôles des enfants sont écrits d’après mon ressenti,
je prenais des notes. Je lui dois eaucoup, car tout de suite après j’avais la structure du film. J’ai écrit plusieurs des scènes pendant le tournage deFarewell, dans ma caravane, très rapidement, caque fois que j’avais un moment entre deux scènes. Je n’avais jamais eu une telle facilité à écrire.
lorsque j’avais ans et que je vivais au milieu des grandes personnes. l a eaucoup de moi dans tous les personnages. Je les ai donc écrits avec une grande onnêteté et une grande sincérité. u coup je pense que l’on s’identifie facilement. l faut toujours mettre de soi dans une istoire. Ce qui est vrai et sensile pour soi, peut l’être pour d’autres… n tout cas ce sera vrai puisque c’est personnel.
DU RIRE AU LARMES a frontière est souvent ténue entre les deux. n a tous connu des moments tragiques où le rire soudain peut s’inviter. C’est ce que je voulais restituer. a situation dans laquelle les personnages se retrouvent, les olige à passer par toutes sortes d’émotions et de sentiments… Je voulais montrer comme les vacances sont souvent une soupape de décompression qui conduit à lâcer prise… t du coup provoque, toutes sortes de réactions, qu’elles soient comiques
ou plus tragiques. J’ai senti que ça fonctionnait le jour où rançois Cluet, après la première lecture du scénario, asse ému, m’a dit « tu sais, il a un paquet de scènes à proposdesquellesonnesaits’ilfautrireoupleurer».
MENSONGE e film traite des mensonges qu’on se fait à soimême et aux autres, par reond tout ce qu’on ne veut pas voir de nous, qu’on dissimule derrière nos petits moucoirs. u déut, les personnages passent une partie de leur temps à éluder les vraies questions, comme eaucoup d’entre nous dans la vie à différents moments. « stce que je fais le travail dont je rêvais vraiment » « stce que je vis avec la femme que j’aime vraiment » « stce que j’ai la sexualité que je voulais vraiment avoir Je n’utilise pas le mot » « vraiment » par asard… a signification est dans le mot… t ces questions marcent pour toutes les générations.