Cinquante ans de gu erre et de méfiance entre Israël et se s voisins arabes parMohamedTROUDI
« cDEraénvaiItdseruBareëlnd,eGnlo’eEutrpiaaotsnhc(ér1bo8rir9ee6u-a1mu9ox7d3em)r,irncaeoclndes’isadpnér’rèeéssctloepsmaspmrirenél’caiilnipscetosenét»en,sodtniascbaéliest en 1896 par le théoricien du sionisme Théodore Herzl dans son ouvrage intitulé « l’Etat juif ». Dans cet ouvrage Théodore Hertzl préconisait l’instauration d’un véritable «Etat colonial », mono-ethnique, religieux et théocratique. Un Etat exclusivement juif, entièrement débarrassé de toute présence arabe. En somme la reconstitution du royaume de David.
L’échec du plan de partage de la Palestine structure l’histoire de la région depuis. En effet, une seule partie de la résolution 181 se matérialisa (1) . Elle procura aux Juifs l’Etat que réclamait le mouvement sioniste depuis un demi-siècle et conféra à Israël sa légitimité internationale. Crée en 1948, cet Etat se voulait la patrie de tous les Juifs dispersés de par le monde. C’est cette puissante immigration des Juifs d’Europe entre 1945 et 1960 et le fort taux de natalité des juifs nouvellement installés sur la terre promise qui ont permis la création et l’imposition de l’Etat d’Israël plus que la guerre de 1948.
En revanche, l’Etat arabe ne vit jamais le jour. En face, les Arabes ont ressenti la création de cet Etat comme un « pieu dans la chair » des nations arabes. Pour les peuples de la région, c’était une grande injustice et une épine plantée au cœur du monde arabe. C’est ce que les Palestiniens appellent la « Nekba » communément traduit « jour de grande tristesse. Une grande partie de la population palestinienne vit depuis l’exil entamant un long calvaire que le Proche-Orient paya et paie encore d’un cycle infernal de guerres, de terreur et de haine réciproque. Deux peuples pour une seule terre, la situation était et reste explosive, les relations d’Israël avec ses voisins arabes étaient et restent conflictuelles en dépit des signatures de paix séparée avec quelques Etats arabes -souvent sur le dos des Palestiniens- et en dépit des relations diplomatiques officieuses entretenues par d’autres..
Pas moins de cinq guerres marquent l’histoire des relations israélo-arabes : la guerre d’Indépendance en 1948 et son cortège de réfugiés palestiniens, la crise de Suez en 1956, la guerre des six jours en 1967, celle de 107 - -