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L'organisation de l'espace mondial Terminale

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Niveau: Secondaire, Lycée, Terminale
L'organisation de l'espace mondial Terminale Le continent africain : quelle participation à la mondialisation ? 1. Présenter l'ensemble des documents. 2. Définir le processus de mondialisation. Quelles faiblesses du continent africain freinent son entrée dans ce processus ? 3. Quels sont, cependant, les atouts de l'Afrique ? 4. Définir l'idée de « néocolonialisme ». Pourquoi certains auteurs estiment-ils que les échanges entre l'Afrique et les pays industrialisés révèlent un « néocolonialisme » ? 5. En vous aidant de vos connaissances et des documents, vous rédigerez une réponse organisée à la question : quelle est la place de l'Afrique dans le processus de mondialisation ? Document 1 Depuis sa promulgation en 2000, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, l'AGOA (African growth and opportunity act), “a contribué à augmenter les échanges entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne de 115%”, indique le “Rapport général sur la politique commerciale et des investissements des États-Unis en Afrique subsaharienne” remis par l'administration Bush au Congrès des États-Unis le 18 mai 2006. D'après ce rapport, les exportations des États-Unis vers l'Afrique subsaharienne progressent de 22% en 2005 par rapport à 2004 pour atteindre 10,3 milliards de dollars et les importations augmentent de 40% pour représenter 50,3 milliards de dollars.

  • pays africain

  • pays en développement

  • organisation de l'espace mondial

  • indigence des connexions téléphoniques dans les régions reculées

  • appui d'organismes de soutien internationaux

  • connexion

  • commerce de produits


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Langue Français

Extrait

L’organisation de l’espace mondial Terminale
Le continent africain : quelle participation à la mondialisation ? 1. Présenter l’ensemble des documents. 2. Définir le processus de mondialisation. Quelles faiblesses du continent africain freinent son entrée dans ce processus ? 3. Quels sont, cependant,les atouts de l’Afrique ? 4. Définir l’idée de «néocolonialisme ».Pourquoi certains auteurs estiment-ils que les échanges entre l’Afrique et les pays industrialisés révèlent un « néocolonialisme » ? 5. En vous aidant de vos connaissances et des documents, vous rédigerez une réponse organisée à la question : quelle est la place de l’Afrique dans le processus de mondialisation ?Document 1
De uissa romulation en 2000, la loi sur la croissance et lesossibilités économiues en Afrique, l’AGOA(African growth and opportunity act), “a contribué à augmenter les échanges entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne de 115%”, indique le “Rapport général sur la politique commerciale et des investissements des États-Unis en Afrique subsaharienne” remis par l’administration Bush au Conrès des États-Unis le 18 mai 2006. D’arès ce raort, les exortations des États-Unis vers l’Afrique subsaharienne progressent de 22% en 2005 par rapport à 2004 pour atteindre 10,3 milliards de dollars et les importations augmentent de 40% pour représenter 50,3 milliards de dollars. L’AGOArévoit une franchise de douane et des aidesour l’accès desroduits de 37 des 48 pays d’Afrique aux marchés des Etats-Unis. Cette mesure profite essentiellement au secteur des produits pétroliers, qui représentent 92% des importations au titre de l’AGOA. Le commerce avec l’Afriue subsaharienne comte ourun eu lusde 1% des exortations et un peu plus de 2% des importations des Etats-Unis. Pour l’Afrique, un tel échange représente 27,3% des exportations du continent en 2004. L’Union européenne absorbe 36,4% des exportations africaines en 2004 pour 40,5% en 2003. Les importations européennes en 2005 sont de 60 milliards de dollars, soit unero ressionde 16% sur un an, et ses exortations de 54 milliards, soit 13% delus u’en 2004 [...] Les Etats-Unis sont les premiers investisseurs en Afrique : leurs investissements directs ont augmenté de 23,4% à la fin 2004 par rapport à 2005 pour atteindre 13,5 milliards de dollars”. Les Etats-Unis sont aujourd’hui le plus gros importateur mondial de pétrole africain avec environ 30% des exportations pétrolières du continent achetées chaque année. L’AGOA a permis une hausse de 50% du nombre de barils importés entre 2004 et 2005. Les principaux pays partenaires – et donc bénéficiaires de l’AGOA – sont le Nigeria, l’Angola, le Gabon et le Tchad. Les exportations pétrolières vers les Etats-Unis ont ainsi augmenté de 49% au Nigeria, de 88% en Angola, de 89% en République démocratique du Congo, de 14% au Gabon, de 33% en Guinée équatoriale, de 98% au Tchad… Le commerce de produits non pétroliers a décliné de 16% entre 2004 et 2005 pour représenter 2,9 milliards de dollars, indique le rapport. Les importations de textile et de vêtements baissent de 12% (importations évaluées à 1,4 milliard de dollars), celles de produits de minerais et métaux baissent de 32% (importations évaluées à 494 millions en 2005), celles des équipements de transports baissent de 49% (importations estimées à 273,6 millions de dollars). Les importations de produits agricoles enregistrent une hausse de 3% pour atteindre 272,1 millions de dollars.  LesEtats-Unis ont également décidé, lors du Forum de coopération commerciale et économique avec l’Afrique subsaharienne (Sénégal - juillet 2005) de dégager un financement de 200 millions de dollars sur cinq ans “afin de favoriser l’expansion du commerce africain en rendant les entreprises du continent plus concurrentielles”. La stratégie commerciale américaine vers l’Afrique soulève cependant des contestationsde la communauté internationale. L’AGOA bénéficie en effet d’une exemption auprès de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) jusqu’en 2008, que Washington a réussit récemment à prolonger jusqu’en 2015, malgré l’opposition de la Chine. D’après le rapport de l’AGOA (2005) et informations 2007-2008
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Document 2Recharge de portable sur une route du Mali
Document 3
Source B.Steck
Camion surcharé (Mauritanie)et panneau de sinalisation (Burkina Faso) : «la surcha edé radenos routes et détruit vos véhicules- Ensemble sauveardons notre patrimoine routier »
Source B.Steck
Document 4
L’organisation de l’espace mondial Terminale
L'Internet a connu, ces dernières années, un développement phénoménal qui touche les pays en développement autant que les pays industrialisés. En Afrique en particulier, même si les connexions se multiplient moins vite qu'ailleurs dans le monde, l'Internet a modifié la donne. Sous l'impulsion d'investissements massifs dans les infrastructures de télécommunications, grâce à de nouvelles collaborations entre gouvernements, opérateurs et ONG, sans oublier un grand nombre d'initiatives spontanées, le paysage évolue rapidement.
En 1994 il n'y avait, sur la carte mondiale du réseau Internet, que deux pays d'Afrique parfaitement équipés : l'Afrique du Sud et l'Egypte. A l'heure actuelle, tous les pays africains sont peu ou prou connectés au réseau mondial et il est possible de communiquer par messagerie électronique avec la plupart d'entre eux. Plusieurs initiatives en faveur de l'Internet ont reçu l'appui d'organismes de soutien internationaux comme le Centre de recherche en développement international (CRDI), la Banque Mondiale, l'UNESCO, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Divers gouvernements, sociétés et ONG internationales ont également rendu possible la connexion à l'Internet dans de nombreux pays africains. Ces apports ont joué un rôle déterminant dans la propagation du Web en Afrique.
Au cours de ces deux dernières années, non seulement l'Internet s'est propagé aux quatre coins de l'Afrique, mais la vitesse des connexions s'est accrue de façon spectaculaire. En 1996, trois pays seulement (Afrique du Sud, Egypte et Tunisie) disposaient de lignes supérieures à 64 kb/s(2) ; le Ghana, le Maroc et l'Ouganda étaient connectés à 64 kb/s tandis que le Tchad, le Kenya, Madagascar, le Mozambique, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe devaient se contenter de lignes à 9,6 kb/s. Quant aux autres pays, ils n'étaient tout simplement pas connectés, sinon à une fonction de messagerie électronique par ligne téléphonique. Aujourd'hui, tous les pays africains sont connectés au réseau. Qui plus est, 30 pays ont des liaisons à 64 kb/s. Parmi ceux-ci, tous les pays de l'Afrique australe, la plupart des pays de l'Est et du Nord et quelques pays d'Afrique occidentale.
Malgré ces réalisations, un certain nombre de freins technologiques, environnementaux, opérationnels et financiers contrarient encore, en Afrique, le développement des connexions Internet, moins rapide sur le continent que dans d'autres régions du monde. Dans la plupart des pays africains connectés, l'accès n'est possible que dans les centres urbains quand il n'est pas limité à la seule capitale […] La principale raison invoquée est l'indigence des connexions téléphoniques dans les régions reculées.
Des difficultés structurelles existent : les goulots d'étranglements liés aux lignes à faible débit et à bande passante étroite ; la mauvaise qualité des transmissions téléphoniques ; la faible couverture géographique du réseau de télécommunications ; l'insuffisance du nombre de lignes. Le coût élevé des installations et les frais d'utilisation constituent également un frein. Le principal obstacle à la croissance de l'Internet en Afrique est sans doute le coût élevé de certaines liaisons longue distance. De ce fait, ce type de liaison se traduit, pour l'abonné, par des tarifs d'abonnement et de connexion très élevés, ce qui pose problème tant aux usagers qu'aux fournisseurs d'accès. Le faible nombre d'abonnés, chez certains fournisseurs d'accès, met en question leur survie, même dans certaines capitales.
Enfin, la carence marquée en personnel qualifié pour concevoir, installer, faire fonctionner, alimenter et entretenir les infrastructures Internet et le réseau de dorsales est un lourd handicap. Cette carence technique gêne aussi les utilisateurs. Et de fait, nombre de projets et d'initiatives pour le développement de l'Internet ont déjà, dans plusieurs pays d'Afrique, pris un retard considérable, ou ont été remis à plus tard, faute de personnel technique qualifié.
D’aprèsClément DZIDONU, Président de l’Institut International des Technologies de l'Information
Documents 5
a Quelques grands ports d’Afrique
L’organisation de l’espace mondial Terminale
SourceB.Steck, d’aprèsRapports annuelsdes grandsports d’Afrique
b Les liaisons des villes enclavées vers le littoral
Source,B.Steck
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