Corrigé BAC TECHNO 2015 Philosophie (STMG, STI2D, STL, ST2S, STD2A, Hotellerie)

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BACCALAURÉAT Série : Technos Épreuve : Philosophie Session 2015 Durée de l’épreuve: Coefficient : PROPOSITION DE CORRIGÉ Propriété exclusive de Studyrama. Toute reproduction ou diffusion interdite sans autorisation Sujet : La culture fait-elle l'homme ? Analyse du sujet : Le terme de culture vient du latin « colere », mettre en valeur. Par extension, ce terme a  plusieuƌs seŶs. Il dĠsigŶe tout Đe paƌ Ƌuoi la Ŷatuƌe huŵaiŶe s’Ġlğve au- dessus de l’aŶiŵalitĠ et de la Ŷatuƌe et tout Đe Ƌui, daŶs le ŵilieu, est dû à l’hoŵŵe. Ce seŶs ĐoŶĐeƌŶe l’huŵaŶitĠ eŶtiğƌe.  SeŶs aŶthƌopologiƋue ;l’aŶthƌopologie est la sĐieŶĐe de l’hoŵŵe.. OŶ paƌle d’uŶe Đultuƌe pouƌ dĠsigŶeƌ la ŵaŶiğƌe dĠteƌŵiŶĠe doŶt uŶe populatioŶ doŶŶĠe s’Ġlğve audessus de la nature. Ce terme renvoie à la diversité des groupes humains. La culture d’uŶe soĐiĠtĠ doŶŶĠe iŶĐlut la totalitĠ descoutumes, des lois, des croyances, des teĐhŶiƋues, les foƌŵes d’aƌt, le laŶgage, la peŶsĠe. ;seŶs aŶthƌopologiƋue  La Đultuƌe au seŶs ƌestƌeiŶt est ĠgaleŵeŶt uŶe Ŷoƌŵe d’ĠduĐatioŶ, uŶ savoiƌ, des goûts, uŶe fƌĠƋueŶtatioŶ des œuvƌes, uŶ savoiƌ-vivre. Faire l'homme signifie constitue l'homme. Problématique : Comment la culture c'est-à-dire ce qui est institué par l'homme peut-t-elle ġtƌe à l’oƌigiŶe de Đelui-ci ? 1.La culture fait l'homme, elle lui permet d'accéder à l'humanité.

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• Publié par: Studyrama
• Publié le: 17 juin 2015
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BACCALAURÉAT

Série : Technos Épreuve : Philosophie Session 2015 Durée de l’épreuve: Coefficient : PROPOSITION DE CORRIGÉ

Propriété exclusive de Studyrama. Toute reproduction ou diffusion interdite sans autorisation

Sujet : La culture fait-elle l'homme ? Analyse du sujet : Le terme de culture vient du latin « colere », mettre en valeur. Par extension, ce terme a  plusieuƌs seŶs. Il dĠsigŶe tout Đe paƌ Ƌuoi la Ŷatuƌe huŵaiŶe s’Ġlğve au- dessus de l’aŶiŵalitĠ et de la Ŷatuƌe et tout Đe Ƌui, daŶs le ŵilieu, est dû à l’hoŵŵe. Ce seŶs ĐoŶĐeƌŶe l’huŵaŶitĠ eŶtiğƌe.  SeŶs aŶthƌopologiƋue ;l’aŶthƌopologie est la sĐieŶĐe de l’hoŵŵe.Ϳ. OŶ paƌle d’uŶe Đultuƌe pouƌ dĠsigŶeƌ la ŵaŶiğƌe dĠteƌŵiŶĠe doŶt uŶe populatioŶ doŶŶĠe s’Ġlğve au- dessus de la nature. Ce terme renvoie à la diversité des groupes humains. La culture d’uŶe soĐiĠtĠ doŶŶĠe iŶĐlut la totalitĠ descoutumes, des lois, des croyances, des teĐhŶiƋues, les foƌŵes d’aƌt, le laŶgage, la peŶsĠe. ;seŶs aŶthƌopologiƋueͿ  La Đultuƌe au seŶs ƌestƌeiŶt est ĠgaleŵeŶt uŶe Ŷoƌŵe d’ĠduĐatioŶ, uŶ savoiƌ, des goûts, uŶe fƌĠƋueŶtatioŶ des œuvƌes, uŶ savoiƌ-vivre. Faire l'homme signifie constitue l'homme. Problématique : Comment la culture c'est-à-dire ce qui est institué par l'homme peut-t-elle ġtƌe à l’oƌigiŶe de Đelui-ci ? 1.La culture fait l'homme, elle lui permet d'accéder à l'humanité. A) L'hypothèse de l'état de nature permet de savoir ce qu'est l'homme. Dans l'état de nature, le primitif n'est pas un homme, il est un «animal stupide et borné». Rousseau,Discours sur l'origine et le fondement des inégalités parmi les hommes. B) Une culture indispensable L'homme développe ses capacités en instituant une société, un État... Transition : Par la culture, l'homme se distingue d'un animal comme un être spirituel. L'humanité se décline au pluriel, l'anthropologie nous décrit des cultures différentes c'est-à- dire des lois, ŵœuƌs diffĠƌeŶtes . Les Đultuƌes foŶt-elles les hommes ? 2. Les effets des cultures sur les hommes. A) Des cultures différentes qui témoignent de la capacité d'invention de l'homme et influencent l'identité de chaque homme, d'un peuple. B) Des cultures différentes qui témoignent d'un relativisme des valeurs et qui peuvent porter atteinte à la dignité de l'homme. Transition : Si la culture permet de révéler le potentiel de l'homme, elle peut aussi le nuire. Comment la culture c'est-à-dire ce qui est institué par l'homme peut-t-elle ġtƌe à l’oƌigiŶe de celui-ci ? C'est l'homme lui-même qui est à l'origine de son propre mal. La culture doit être une fin qui sert l'homme non un moyen pour servir l'orgueil. 3. La culture peut défaire c'est-à-dire porter atteinte à l'homme. A) L'homme peut devenir paresseux par la culture. Les sciences et les arts amollissent l'homme, le rendent inapte au travail et à la guerre. Rousseau,Discours sur les sciences et les arts B) L'homme peut devenir décadent par la culture. L'homme est semblable à la statue de Glaucus, il est méconnaissable car il est immoral. Rousseau, Discours sur les sciences et les arts Sujet : Peut-on être heureux sans être libre ?

Analyse : L'intitulé concerne le bonheur et la liberté. Problématique : Comment peut-on avoir un contentement durable si on ne peut choisir ses actes pour arriver à cette finalité ? 1.Un bonheur fragile.  A) La liberté n'existe pas, l'homme subit un déterminisme absolu. Spinoza,Ethique.Le bonheur est une chance. Le bonheur ne concerne pas la liberté, il ne repose pas sur soi.  B) Critique de cette conception. L'homme est passif et ce déterminisme semble un prétexte pour ne s'affronter aux obstacles pour être heureux. Transition : Comment prouver que la liberté existe t-elle ? 2.On ne peut être heureux sans être libre  A) La liberté comme postulat. On suppose que l'homme peut faire des choix. Kant,Critique de la raison pratique  B) La liberté comme faculté de se déterminer soi-même permet de satisfaire les désirs. Le bonheur est donc une accumulation de plaisirs. Suis-je alors responsable de mon malheur ? Transition : La liberté n'est pas seulement la liberté métaphysique mais aussi la liberté politique. Peut-oŶ ġtƌe heuƌeux daŶs uŶ État Ƌui ŵ’eŵpġĐhe de faiƌe Đe Ƌue jeveux ? 3.On ne peut être heureux sans la liberté politique  A) Les hommes sont indépendants dans l'état de nature mais ne sont pas heureux. Ils viveŶt daŶs la ĐƌaiŶte et le ĐoŶflit. L’État doit assuƌeƌ la liďeƌtĠ politiƋue pouƌ Ƌue l'hoŵŵe puisse d'épanouir.Rousseau, Du Contrat social.  B) Les hommes doivent choisir eux-mêmes les lois qui organisent l'espace politique afin de déterminer les conditions de leur bonheur. Rousseau,Du Contrat social. Réponses aux questions : 1)La thèse du texte est la suivante : la répétition de faits est la règle que l'homme suit pour connaître les objets d'expérience. La passion de la surprise peut le détourner de cette rigueur. Les étapes du texte sont les suivantes : De « La règle.. » jusqu'à.. « passées », l'auteur constate la règle que l'homme suit pour connaître les objets. Cependant il constate que l'homme peut y déroger par passion. « Mais »..dérive » 2)a) L'observation est le fait d'examiner les faits avec nos sens ou indirectement avec des instruments. Elle relève donc de l'expérience. La connaissance ne se fonde que sur l'expérience. Le verbe devoir indique que la connaissance ne doit se fonder que sur elle. Le plus grand nombre d'observations permet de dégager des rapports de cause à effet entre des objets. Je constate pour la cinquantième fois que le feu brûle le bois. Je prévois que la prochaine fois il le brûlera à nouveau. b) L'auteur critique celui qui affirme l'existence d'un fait alors qu'il ne l'a pas vu se répéter. En effet, il peut affirmer quelque chose de « absurde et de miraculeux ». Cette affirmation n'est pas logique : on ne peut affirmer quelque chose qui n'a pas de sens. « Miraculeux » est un adjectif relevant du vocabulaire de la religion. Un miracle est par exemple le fait que Jésus

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marche sur l'eau. Ce fait déroge aux lois naturelles que découvre les sciences. Comme le fait est unique, il n'a aucune légitimité selon l'auteur or c'est l'unicité même qui est le critère de la croyance pour certains hommes. 3)1. La force d'une croyance se fonde nécessairement sur l'expérience. A) L'expérience est l'origine et le fondement de la connaissance. La connaissance n'est que probable et non certaine. Hume,Enquête sur l'entendement humain. B) Enjeux : On doute de tout objet qui échappe à l'expérience. Transition : La conception empiriste semble réductrice.  2. Certaines croyances échappant à l'expérience  A) Les objets métaphysiques échappent à l'expérience (Dieu, l'âme, la liberté..) et sont donc objets de croyance. Pascal,Pensées  B) Des croyances qui ne sont pas indépendantes d'un raisonnement. L'homme a deux faĐultĠs la ƌaisoŶ et le Đœuƌ Ƌui oŶt ĐhaĐuŶe uŶ doŵaiŶe de ĐoŵpĠteŶĐe. PasĐal,Pensées