Réponse aux Témoins des Jéhovah
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Description

Dans cet article, l'auteur essai de retablir la vérité sur la culture et moeurs africains et élucider la vérité sur la spiritualité africaine.

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Publié le 13 mars 2012
Nombre de lectures 405
Langue Français

Extrait

Réponse aux Témoins de Jéhovah relative à la brochure
« La route qui mène à la vie éternelle l’avez
-vous trouvée ? »
Référence de la brochure : Dépôt légal : mai 2003 ISBN 2-911291-41-7
__________________________________________________________________________________
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
Contact : dimanundi@gmail.com
Chers Témoins de Jéhovah,
En lisant votre brochure sus-mentionnée et en y réfléchissant
en profondeur, j’ai
eu le
sentiment d
éclairer certaines allégations trouvées ayant trait à la spiritualité Africaine. En
tant que Noir et
Africain, je suis dans l’ob
ligation de corriger tout ce qui semble faire des
Noirs Africains, un peuple sans culture, sans spiritualité, des sous-hommes. Je ne suis pas un
extrémiste pour ne pas reconnaitre les efforts que vous avez toujours consentis pour publier
des brochures qui aident beaucoup de gens à prendre conscience dans plusieurs domaines.
A travers cet article, j
’ai
fait éclaircir certains points qui semblent ne pas converger avec la
vérité sur la nature claire et simple de la spiritualité africaine. Au chapitre 3 intitulé
« Qui
habite le monde des esprits ? »
, vous avez écrit :
«
On compare parfois les croyances
religieuses traditionnelles africaines à une pyramide. Au sommet se trouve Dieu,
la puissance spirituelle suprême. Sur ces côtés on trouve des dieux inférieurs, ou
esprits, qui sont des serviteurs de Dieu ; puis les ancêtres, qui se souviennent de
leurs familles sur la terre et s’intéressent activement à leur bien
-être. La base est
constituée des forces spirituelles inférieures : la magie, la divination et la
sorcellerie. »
Je veux faire un parallélisme avec les écritures pour vous faire comprendre que cette
croyance n’est pas seulement
Africaine telle que beaucoup y croient. Elle faisait et fait aussi
partie de la religion tant juive que chrétienne mais que vous ne savez peut être pas. Je sais
que la compréhension de la bible
pose de sérieux problèmes à ses nombreux lecteurs. C’est
ce qui est à la base des interprétations parfois erronées et qui crée des hérésies.
A travers cet article, je veux vous faire comprendre que les africains connaissaient et
pratiquaient bel et bien une spiritualité fondée sur des faits véridiques et clairs que les
premiers missionnaires venus en Afrique
n’ont pas pu comprendre
, à un certains niveau, et
c’est l
a même
impression que j’ai
, en lisant vos affirmations contenues dans votre brochure.
La notion de la spiritualité n
’est pas une importation pour l’Afrique comme beaucoup
pensent.
L’Africain
savait faire la nette distinction
entre l’Etre suprême
qui est le Dieu très
haut et les autres « Dieux inférieurs » tel que vous les avez appelés dans votre brochure. Et
selon cette croyance qui est aussi chrétienne que juive,
le Dieu très haut est d’une infinitude
absolue, les autres Dieux ne sont que des manifestations du Dieu Suprême.
Cette nette
distinction était aussi bien connue des Juifs mais pas de
beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui
qui, d’ailleurs, n’e
n tiennent pas compte
ou n’en comprennent pas du tout
, et qui est la
cause de l’étiquetage des
Africains comme des polythéistes et pratiquants de la magie noire
et de la sorcellerie.
En lisant la Bible de manière plus attentive, vous parviendrez à la meilleure perception de
cette vérité dont vous accusez à tort les Africains. Ces derniers connaissaient
bien qu’il y
avait un Dieu qui règne au dessus de tout et qui est tout pouvoir, toute présence et toute
connaissance, le tout-en-tout, que les Besi Kongo
1
avaient nommé Nzambi Ampungu
Tulendo, « Dieu Tout Puissant ».
Je sais qu’il nous a été toujours dit que c’est grâce aux missionnaires eu
ropéens venus en
Afrique que les Africains connaissent Dieu, la religion, la politique, la démocratie, etc. Cette
fausseté
n’a pas de base réelle aujourd’hui
parce que nous avons des faits qui prouvent que
les Ancêtres Africains
connaissaient et pratiquaient une religion basée sur le Christ, Mahûngu
comme l’appellent les B
esi Kongo. Ils pratiquaient aussi une démocratie et une politique à
1
Les habitants de l’ancien et puissant Royaume Kôngo
- 2 -
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
Contact : dimanundi@gmail.com
l’
africaine, en occurrence au Royaume Kôngo le Roi était élu par les grands électeurs : les
chefs des six provinces principales que composait le Royaume Kôngo, comme nous le
rapporte J. N. DE MUNCK dans son livre
« Kinkulu kia Nsi eto a Kôngo »
. «
L’histoire de
l’ancien Royaume Kongo
». A la page 43 de ce livre
, l’auteur
nous dit que
« Les Besi Kôngo
avaient fondé un état bien organisé, divisé territorialement en provinces, ces provinces en
chefferies plus petites
… il y avait une nette
distinction entre ces chefs territoriaux et les
chefs de terre.
2
»
Je pense que ceci nous amène à comprendre que, la démocratie, la
politique et la religion ne sont pas une importation occidentale pour les Africains. Et comme il
a toujours été de coutume chez les Africains d’aujourd’hui de croire le plus
possible aux
propos des blancs, ils feront plus foi aux propos ci-dessus p
arce que c’est écr
it par un non-
africain.
Le mot Dieu a quatre sens dans la Bible :
1.
Etre suprême ou le Dieu très haut
2.
Une religion : Deut. 6 :14
3.
Un saint : Exode 7 :1, 4 :16
4.
Un ange : Juges 13 :15-22, Psaumes 82 :6
Chaque fois que vous lisez le mot Dieu dans la Bible, vous devez toujours faire très attention
et chercher à savoir de quel Dieu il est question. Au verset où vous retrouver le mot Dieu,
lisez le chapitre en entier et vous comprendrez mieux de quel Dieu il
s’agit
dans ce passage.
Mais pour celui à qui cette nette distinction importe peu, il y a plus de chance de commettre
des erreurs dans son interprétation des Ecritures Saintes. Et si celui qui lit de cette manière
est un leader
d’une église,
comprenez combien à plus forte raison ses adeptes seront
baignés dans la confusion totale des Ecritures Saintes. Des telles assertions amènent
beaucoup des croyants à considérer le Dieu très haut comme la source du bien et du mal. Or
dans une même source ne peut jamais jaillir l’eau douce et l’eau amère.
Ajoutez à votre foi
la connaissance nous dit la Bible.
Les Africains savaient bel et bien que Dieu agit toujours par ses manifestations,
les Dieux
inférieurs
, tel que vous avez mentionné dans votre brochure.
Ils n’étaient pas des ignorant
s,
ils savaient bien ce qu’ils fa
isaient et pratiquaient. V
ous serez du moins d’accord avec moi
que ce qui se fait sur ce plan de l
’existence
, sur la terre,
n’est que l’image de ce qui se fait
dans les plans les plus élevés de l
’existence
. Ce principe est que si à notre niveau une
autorité ne peut pas se déplacer pour vous servir quand vous lui rendez visite et que
c’est
son serviteur qui le fera à sa place, à combien plus forte raison le Dieu très haut peut-il se
déplacer pour intervenir quand vous faites appel à son aide ?
D’ailleurs d’a
ucuns ignorent
que Dieu se manifeste toujours et à toujours par ceux que vous appelez
les Dieux inférieurs
,
et que les Africains considéraient comme les manifestations de Dieu très haut et non ses
égaux.
Quand
je parle de l’Africain il s’agit de l’Africain d’avant les premiers
contacts d’avec les européens
et non
de l’
A
fricain d’aujourd’hui. Car ce dernier
a
perdu presque toutes ses valeurs culturelles
, ses us et mœurs,
à la
quête d’un
e
hypothétique et utopique
valeur à l’occidentale.
La Bible parle de manière simple et claire mais peu connue de beaucoup de chrétiens de
cette hiérarchie divine à la forme de la pyramide que vous avez évoquée être propre aux
Africains.
L’auteur de l’épitre aux hébreux
en parle en précisant que seule une élévation
spirituelle (la pureté) peut nous faire voir et comprendre cette hiérarchie, la montée
spirituelle. Il nous dit au chapitre 12 de son épitre : «
Mais vous vous êtes approchés de la
montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment
2
R. P. J. De MUNCK, Kinkulu kia Nsi eto a Kongo, Tumba, 1971, p. 13, 43.
- 3 -
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
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le
chœur
des anges, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est
le Dieu de tous,
des esprits des justes parvenus à la perfection
» (Hébreux 12 :22-
24)
De la manière claire et simple telle
qu’en parle l’auteur de l’ép
itre aux hébreux, je veux
maintenant vous faire le parallélisme cité plus haut
en prenant l’exemple de l
a religion
Kôngo
3
et la religion chrétienne, la hiérarchie à la forme de la pyramide :
La religion Kongo
La religion Chrétienne
(Hébreux 12 : 22-24)
Nzambi Ampungu Tulendo
Le Dieu Très haut
Mbumba Lowa
Le Dieu Créateur
Mpina Nza
Le Dieu Juge
ou Le Dieu gouverneur de l’humanité
Kongo
Le Dieu de la Nation (Deut. 32 :8)
Nkukunyûngu
Les Saints
Beaucoup de chrétiens non avertis prient et comprennent les écritures de manière superflue
et cela est le fruit de la compréhension des Ecritures de leurs leaders
, c’est fort possible
qu’ils ne comprennent pas
aussi à la première lecture ce que je vous écris sur la hiérarchie
divine. Et comme j
e l’ai di
t plus haut que cette hiérarchie à la forme de la pyramide est bel et
bien aussi chrétienne que vous semblez ignorer et que les autres
Dieux
ne sont que les
manifestations du Dieu très haut.
Vous devez retenir une chose très importante, celui qui dans la religion Kôngo est appelé
Nzambi Ampungu Tulendo
n’est autre que celui qui est appelé
le Dieu très haut
dans le
Christianisme et ainsi de suite.
D’ailleurs l’appellation du Dieu très haut comme
Nzambi
Ampungu Tulendo
est bel et bien accepté dans la traduction de la Bible en Kikongo. Cela
confirme mes propos disant que ces êtres sont les mêmes et ce ne sont que les appellations
qui changent.
Contrairement à ce que vous avez écrit dans votre brochure,
il n’y a
qu’un seul Dieu
qui est adoré et vénéré de manière distincte selon la coutume et
la culture d’un peuple
à un autre, et les Africains ne sont pas exempts de ce
principe.
Chers Témoins de Jéhovah, partant
de ce passage de l’épitre aux hébreux, cette hiérarchie
dans le Christianisme n’a pas aussi la forme d’une pyramide
comme chez les Africains ?
Soyez rassurés de ce que je vous dis, ce ne sont que les appellations qui changent. Dieu est
unique et Il est tout-en-tout. Les religions africaines n
’étaient
pas polythéistes comme vous
l’avez toujours
cru, ils adoraient Dieu par les Saints
dont ils ont la ferme conviction qu’ils
sont toujours avec eux. Ces Saints
manifestent l’omniprésence du Dieu très haut
comme
c’était aussi le cas chez les enfants d’Israël
.
4
Chers Témoins de Jéhovah, auriez-vous le courage de dire que la base de cette hiérarchie
chrétienne à la forme de la pyramide,
comme c’est le cas aussi pour l
es religions Africaines,
qu
’elle
est constituée des forces spirituelles inférieures : la magie, la divination et la
sorcellerie ?
Je pense qu’une r
éponse affirmative trahirait votre foi et aucun de vous
n’accepter
ait cette humiliation.
D’ailleurs «
les esprits des justes parvenus à la
perfection »
évoqué dans l’épitre aux hébreux fera l’objet d’un article à paraitra
dans les jours avenirs.
Savez-vous qui sont
ces esprits des justes parvenus à la perfection cités dans ce passage de
l’épitre aux hébreux
?
Faute d’avoir une meilleure interprétation et compréhension
de ce
passage, beaucoup de Chrétiens
n’aiment
pas en parler au risque
d’être ridiculis
és. Ces
esprits sont des êtres qui ont vécu avec nous et qui ont atteint le niveau le plus élevé dans la
3
L’une des religions africaine basée sur le Christ, Mahûngu.
4
Exode 23 : 20.
- 4 -
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
Contact : dimanundi@gmail.com
spiritualité, et qui sont maintenant
dans l’au
-delà. Et,
étant de l’autre c
ôté, et ayant atteint
ce niveau dans la spiritualité, c'est-à-dire la perfection, cela
leur permet d’intercéder en
notre faveur
5
. Etudiez ce chapitre de la Bible en profondeur et vous allez mieux comprendre
ce que je vous écris sur ces êtres illuminés.
Si tel n
est pas le cas, donnez-nous une autre
interprétation de ce passage, mais je sais avec conviction que celle que je vous donne est la
seule et la meilleure.
Dans un autre langage et africain, ces êtres sont appelés
les Ancêtres
Saints.
Je pense que faire appel à ces êtres, ce qui n
’était
pas seulement une exclusivité
Juive, n
est pas contre les principes chrétiens
du hier et d’aujourd’hui
.
Il m’a été posé la question de savoir s’il y avait un autre médiateur entre Dieu et les hommes
en dehors de Jésus-Christ.
Cette notion n’était pas
un nouvel enseignement pour les Juifs
comme pour les Africains avertis. Cela se pratiquait
même avant l’arrivé
e de Jésus. Nous
devons comprendre que la venue de Jés
us n’était que pour accomplir les écritures
. C'est-à-
dire, il était venu réexpliquer, faciliter la mise en application, redonner la vie, aux écritures
divine
s. Parce que vous verrez que la notion d’intermédiaire ou avocat est évoqué
e dans les
écritures plusieurs années avant l’ère chrétienne disant que quand l’homme est accablé
, il
peut être sauv
é s’il y a pour lui un ange intercesseur dan
s les cieux. Ceci prouve combien la
nation d’intermédiaire
est
antérieure à la venue du Maitre Jésus. C’est ce que les Africains
pratiquaient. Nous pouvons lire cela dans livre de Job :
«
Son âme s'approche de la fosse,
Et sa vie des messagers de la mort. Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un
d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, Dieu a compassion de lui
et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse. » (Job 33 :22-24)
Même
la notion des
Saints
y
est aussi d’application
.
6
Toutefois je ne saurais pas vous dire plus sur
la notion des êtres intercesseurs à travers cette lettre. Car une simple lettre de réponse ne
peut pas devenir un exposé d’enseignement initiatique au mystère divin.
Fort de cette compréhension les Africains comptaient toujours sur le soutient constant de ces
êtres illuminés dans des situations qui nécessitaient vraiment une intervention spirituelle
dans plusieurs domaines de la vie. Ces êtres avaient-ils pris la place de Dieu parmi les
Africains ? NON. Ils étaient des représentants du Dieu très haut qui intercédaient toujours
pour eux
auprès de l’Etre
suprême comme nous le rapporte aussi la Bible
7
.
Seules les
appellations changent
d’une culture à une autre
, ces êtres restent les mêmes.
D’ailleurs
la
Bible nous fait voir aussi que
Daniel pour donner
l’explication
au songe du roi
Nebucadnetsar, était rempli
de l’esprit de
s dieux saints
8
, Ancêtres Saints ou les
Nkukunyûngu
à
l’Africaine
.
Cela prouve de manière convaincante que ces êtres
révélaient toujours à Daniel
ce qu’il disait. C’est ce qui faisait aussi sa force parce que
rien ne
lui a été caché.
Comme je l’avais dis précédemment et j’insiste encore
que les appellations peuvent changés
selon les différentes nations et cultures mais ces êtres restent les mêmes. La spiritualité est
le contenu et la religion est le contenant.
Qu’on
se le dise, la vérité finira par éclater au
grand jour. Nous disons la même chose mais dans des langages différents.
Je souligne ici
que les Africains faisaient appel dans leurs prières seulement aux Ancêtres Saints, les
Nkukunyûngu, les êtres illuminés, ceux qui été parvenus à la perfection, et non à tous les
ancêtres. Car tous ne sont pas saints. Les autres ancêtres demeurent encore dans leur état
de péché
même dans l’au
-delà.
Je parle par expérience.
Les Africains et les Juifs comprenaient ce que les chrétiens et les musulmans non avertis
semblent ne pas
comprendre aujourd’hui
, fort de cette incompréhension, ces derniers
5
Job 33 :23, 24.
6
Job 5 :1.
7
Exode 23 :20
8
Daniel 4 :8, 9.
- 5 -
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
Contact : dimanundi@gmail.com
qualifient les Africains fideles à ces pratiques, de magiciens, de sorciers, etc.
Malheur à
ceux qui comprennent toujours en retard nous dit un sage africain.
Chers Témoins de Jéhovah, quand vous dites à la section deux de ce même chapitre que
selon ce dicton africain:
« La foi (chrétienne ou musulmane) ne nous empêche pas
d’adorer les dieux de nos pères…
»
Je dirais OUI les Africains ont raison parce que
comme Daniel, ils
préfèrent être toujours à l’écoute de ces êtres éclairés pour être guid
és,
protégés et révélés des choses de l
’avenir
.
Ils
n’ador
aient pas ces êtres en lieu et place
de Dieu, ils adoraient Dieu par ces êtres qui ne sont que ses représentants.
Vous
ne me diriez pas que Daniel était un adorateur de ses ancêtres ou de ses dieux
saints.
Vous ne me diriez pas non plus que Daniel adorait
l’ange qui ét
ait venu les délivrer
de la fosse aux lions.
Si jusqu’à la preuve du contraire Daniel
est considéré comme un adorateur
monothéiste malgré son attachement direct à ses dieux saints, je vous prie avec
tout le respect que je dois à votre religion de considérer aussi
l’Africain
qui
maintient cet attachement direct à ses Ancêtres Saints (dieux saints dans un
langage biblique) comme un adorateur monothéiste. Car tous deux adoraient
D
ieu tout en restant à l’écoute
de ses dieux saints, les Ancêtres Saints, qui ne
sont autres que les représentants du Dieu très haut.
Je pense que des propos tels que ci-dessous ne peuvent jamais être adressés à un Dieu de
la religion dont la base est constituée des forces spirituelles inférieures : la magie, la
divination et la sorcellerie. :
« J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait
de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant, et il subsiste
éternellement ; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à la fin.
C'est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la
terre. C'est lui qui a délivré Daniel de la puissance des lions. »
9
Et je pense que personne
n’oserait
affirmait que la religion de Daniel peut avoir une telle base malgré son attachement
à ces êtres.
Un ami affirmait
que cette pratique avait prit fin avec l’arrivé
e de Christ-Jésus et que nous
n’av
i
ons plus besoin d’intermédiaire
pour communier avec Dieu. Je
n’étais
pas surpris
d’entendre de tels propos. J’avais simplement compris que
cela
n’était que le fruit d’une
compréhension erronée des Ecritures de la part de
leurs leaders d’églises.
Parce qu’il est
de coutume dans des églises chrétiennes d’Afrique que les adeptes pen
sent et
parlent, voir même interprètent la Bible, à la manière de leurs leaders.
Si l’intervention de ces êtres
spirituels avait réellement prit fin avec
l’arrivé
e de Jésus, il ne
serait plus important de donner des ordres
, comme c’est le cas dans le livre de l’apocalypse,
à ces êtres spirituels en ce qui concerne les comportements, les préceptes, les
encouragements, la mise en garde
des chrétiens au début de l’œuvre apostolique.
10
Cela
prouve à suffisance que ces êtres spirituels continuent à faire leur travail de gardiens, de
protecteurs, de guides, de révélateurs, etc.
jusqu’à nos jours.
Je parle par expérience et la
Bible le confirme.
Toujours dans le même chapitre, vous avez aussi mentionné que le Dieu très haut a un nom
propre qui est
Jéhovah
tel qu’il l’avait bien dit aux enfants d’Israël
. Retenez bien ce que je
veux vous dire :
Jéhovah
n
est
pas le Dieu très haut, il est le Dieu de la nation d’Israël
. De la
même manière Kongo est le
Dieu
de la nation Kongo.
11
Chaque nation est dirigée par un
9
Daniel 6 : 26, 27
10
Apocalypse 2 : 8-18
11
L’espace culturel Kôngo va du Nord de la Namibie (Ovambu, HELELE) jusqu'au Gabon; de l'Océan Atlantique jusqu'au
Zambèze, à la rivière Kasaï, au Lac Mandombe, etc.
- 6 -
Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
Contact : dimanundi@gmail.com
Dieu de
la nation et qui a un nom d’après la langue de cette nation.
Ici maintenant nous
devons faire la part de choses. Le
Dieu
de la nation d’Israël n’
est pas le Dieu de la nation
Kôngo. A ce niveau les
Dieux
des nations sont comparables aux gouverneurs des provinces
d’une nation qui sont tous dirigés par le
Ministre
de l’
Intérieur
d’un Etat, le Dieu gouverneur
de l’humanité
.
Référez-vous au schéma de parallélisme à la page trois (3) de cet article.
Dieu
n
est pas un Dieu du
désordre, il est un Dieu de l’ordre
.
Vous devez reconnaitre tous que
la manière de gouverner que nous avons sur cette terre est en quelque sorte une
imitation du gouvernement céleste
qui
est
composé
d’un
chef
avec
ses
subalternes comme les Africains en comprenaient.
Le chapitre douze de l’épit
re
aux hébreux nous donne plus de détails sur cette forme du gouvernement divin
hiérarchique.
Les Africains connaissaient cette forme de gouvernement hiérarchique que beaucoup de
Chrétiens de nos jours, ne semblent pas bien comprendre.
J’appuie toujours
mes assertions
par des passages bibliques afin d’essay
er de vous faire comprendre que ce que je dis ne
vient pas de moi. Cela est bel et bien prouvé par les Saintes Ecritures :
«
Lorsque le Dieu
très haut a reparti les pays entre les hommes, il a fixé les frontières des nations ;
il a placé chaque peuple sous l’autorité d’un être céleste
» (Deut. 32 :8,
d’après la
version Bible expliquée)
.
Je sais que d’après la
Bible version Louis Segond, il est dit
qu’il
les
sépara d’après le nombre d’enfants d’Israël.
Mais qui croirait que toutes les nations de la
terre sont sous la supervision éternelle de chacun des enfants
d’Israël
? Je pense
qu’à ce
niveau c’est l’excès de zèle
vis-à-vis
de la nation d’
Israël qui a conduit à une telle traduction.
Au chapitre 4 intitulé «
Où sont nos ancêtres ? » vous avez écrit :
Des millions
d’Africains croient que la mort n’est pas la fin de la vie, mais simplement une
transition, c'est-à-dire, un passage vers la vie dans un autre monde. Nombreux
sont ceux qui pensent que leurs ancêtres décédés sont passés du monde visible
au monde invisible, du monde des humains à celui des esprits.
Si on les ignore ou
si on leur manque de respect, ils peuvent, croit-on, provoquer des malheurs :
maladie, pauvreté, et catastrophes.
Chers Témoins de
Jéhovah, j’aimerais
que vous
puissiez, par vous-mêmes, faire une comparaison juste entre vos propos ci-dessus et ces
passages de la Bible : «
Voici, j'envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et
pour te faire arriver au lieu que j'ai préparé. Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et
écoute sa voix ; ne lui résiste point, parce qu'il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom
est en lui. Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de
tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires. » (Exode 23 :20-22).
Soyons justes avec nous-mêmes et raisonnons ensemble, s
i les enfants d’Israël
écoutent cet
être, Dieu serait l’ennemi de leurs ennemis et l’adversaire de leurs adversaires, et s’ils ne
l’écoutent pas…
?
Pourquoi vous voulez toujours faire croire aux Africains que tout
ce qui leur appartient est faux, c'est-à-dire, tout ce qui touche au noir est
mauvais et, partant, à jeter ?
Les passages ci-dessus sont-ils différents de la croyance
des Africains par rapp
ort à la désobéissance à l’égard de ces êtres spirituels
? La moindre
désobéis
sance des enfants d’Israël à cet être
ne prédit-elle pas toutes sortes de malheurs
envers ce peuple élu de Dieu
tel que vous l’avez toujours suggér
é ?
Pourquoi voulez-vous
faire croire à
l’Africain qu’il
ne doit plus s'attacher à ses us, à ses
mœurs
et à ses
traditions quels qu'ils soient, mais plutôt aspirer toujours à atteindre ce « je ne
sais quoi » qui élève l'homme au sommet de la perfection. Ainsi comme un
nouveau au milieu
d’autres
planètes
,
l’Africain
devient
étranger,
non
pas
seulement à sa propre spiritualité, sa propre culture et coutume mais également
à lui-même.
Tirez-en vous-mêmes
une leçon…
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Ecrit par : MFUMU DI MANUNDI
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Quant à la vie après ce que le commun des mortels appelle la mort, je le dis avec plus de
conviction, que les Africains avaient une forte compréhension de ce que vous ne parvenez
pas à appréhender. Que vous
l’acceptiez maintenant
ou pas, la vie continue même après la
mort.
L’histoire de l’homme riche et Lazare
dans la Bible prouve de combien cela est vraie. Je
ne veux pas trop parler de cette vie dans l’autre plan d’existence
, parce que même les
chrétiens moins avertis peuvent vous donner une leçon dans ce domaine.
Toujours dans ce chapitre, vous avez écrit en marge de la page 14 : «
Les morts ne
peuvent pas nous aider. »
Et vous avez raconté l’histoire de la mort d’un chef très connu
d’Afrique de l’ouest en 1990.
Les membres de la famille ayant observé soigneusement les
rites funéraires pour honorer le défunt, mais fort était de constater que les entreprises du
défunt ont fait faillite, c'est-à-dire, le défunt
n’a pas pu
protéger ses entreprises après sa
mort. Chers Témoins de Jéhovah, retenez que la faillite ne prouve en rien le non assistance
du défunt par rapport à ses biens. En plus de cela
, il est important de savoir que seuls
les êtres qui ont atteint la perfection, les Ancêtres Saints, peuvent communiquer
avec nous et de manière spirituelle, non matérielle.
Donc, il est impératif que cette
protection ne puisse se faire que spirituellement, c'est-à-dire par Dieu qui est toujours
représenté par ces êtres spirituels et non
l’assistance ou la protection d’un revenant
comme
vous le prétendez toujours.
En outre, que diriez-
vous de l’observa
nce des principes ancestraux des
Récabites
que Dieu
n’a fait qu’approuver et honorer
envers le peuple qui en observait dans les moindres détails ?
Lisez le chapitre 35 du livre du prophète Jérémie dans son entièreté et vous serez
convaincus de combien Dieu approuve des préceptes laissés par de ceux-là que vous appelés
les morts
et que cela
étaient toujours d’application.
Vous les accepterez peut être parce que
cela n’est pas africain.
Parce que je sais que
beaucoup de mouvements philosophiques
et religions occidentales pensent que la notion des
Saints
n
est pas africaine,
c'est-à-dire
, qu’en Afrique il n’y a pas de
s Saints. Mais vous devez retenir que
l
’Africain n’
est pas un sous-homme dans lequel vous considérez toujours que rien
de bon ne peut venir de lui.
Quant à la magie et à la sorcellerie que vous évoquez au chapitre 5, vous parlez de toutes
sortes de conseil de moral pour se protéger contre cette pratique, sans pour autant donner
des solutions pratiques pour éradiquer ce fléau. La sorcellerie est une pratique maléfique. Un
mauvais usage du pouvoir que nous de
vons tous, d’une manière ou d’une autre
, travailler
pour son éradication. Et il nous faut des solutions plus pratiques que des assertions
moralistes et moralisantes qui ne peuvent rien contre ce fléau.
Je sais que comme tout mouvement à caractère religieux et chrétien, vous avez fait votre
travail de prouver à la face du monde que les Africains ont appris la spiritualité grâce à
l’arrivé
e
en Afrique de l’homme blanc. Mais cette assertion n’a plus de base aujourd’hui
par
ou s’appuyer
, et même en lisant simplement le livre « Kinkulu a Nsi eto a Kôngo »,
«
L’histoire de notre ancien royaume Kôngo
» écrit par DE MUNK qui n
’est
pas un Africain,
nous avons des preuves convaincantes que cela n’est qu’une invention de ceux qui s’en
prennent au
progrès de l’Africain.
Mais je pense vous avoir fait comprendre de manière simple et claire combien
les Africains
que vous considérez toujours comme des hommes sans spiritualité, sans culture,
sans coutume, des sous-hommes, et qui importent tout
de l’ex
térieur même leurs
personnalités, sont des hommes avec une culture et une coutume respectable,
ayant une spiritualité basée sur le Christ qui converge bien avec toutes les
grandes religions monothéistes du monde.
_______________________________________
Je
reste ouvert à toute conversation constructive pour le réveil et le progrès de l’homme noir, l’Africain.
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