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  • cours - matière potentielle : théorie musicale
  • cours - matière potentielle : la cérémonie
  • cours - matière potentielle : l' été
  • exposé
1 Jeudi 27 et vendredi 28 octobre 2011 20h30 Palais de la Musique et des Congrès – Salle Erasme Orchestre philharmonique de Strasbourg Muhai Tang, direction Sol Gabetta, violoncelle Mikhaïl Glinka (1804-1857) Rouslan et Ludmila, Ouverture, Marche et Danses orientales 16 Edward Elgar (1857-1904) 30 Concerto pour violoncelle et orchestre en mi mineur opus 85 Adagio-Moderato Lento-Allegro molto Adagio Allegro-Moderato-Allegro, ma non troppo __ Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Symphonie n°5 en mi mineur opus 64 49 Andante-Allegro con anima Andante cantabile, con alcuna licenza Allegro moderato Andante maestosa-Allegro vivace
  • violoncelle mikhaïl glinka
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Jeudi 27 et vendredi 28 octobre 2011 20h30 Palais de la Musique et des Congrès – Salle Erasme Orchestre philharmonique de Strasbourg MuhaiTang, direction SolGabetta, violoncelle Mikhaïl Glinka (1804-1857) Rouslan et Ludmila, Ouverture, Marche et Danses orientales Edward Elgar (1857-1904) Concerto pour violoncelle et orchestre en mi mineur opus 85 Adagio-Moderato Lento-Allegro moltoAdagio Allegro-Moderato-Allegro, ma non troppo __ Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Symphonie n°5 en mi mineur opus 64Andante-Allegro con anima Andante cantabile, con alcuna licenza Allegro moderato Andante maestosa-Allegro vivace
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Mikhaïl Glinka (1804-1857) Rouslan et Ludmila, Ouverture, Marche et Danses orientales L’histoire de la musique russe a bien évidemment connu un avant Mikhaïl Glinka, mais la musicologie a fait de l’auteur de l’opéraUne Vie pour le Tsar" le père de la musique russe." Les générations suivantes– le groupe des Cinq et des personnalités telles Dargomyjski, Sérov – reconnaîtront " sa paternité". Notre compositeur vit le jour le 20 mai 1804 à Novospasskoïé, dans la province de Smolensk, dans une famille de petite noblesse qui lui assura tout au long de sa courte vie une certaine aisance financière lui permettant de voyager à travers l’Europe. C’est au sein du cocon familial qu’il reçut un enseignement général et musical qu’il poursuivit au pensionnat pour nobles de Saint-Pétersbourg. Il y fit la rencontre de Pouchkine, de cinq ans son aîné. Chant, piano, violon mais aussi l’étude des quatuors et des symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven étaient au cœur de ses années d’apprentissage. Il bénéficiait également de leçons de John Field et se produisit, en 1822, devant Hummel. Sa première composition,Variations sur unthème de Mozartpour harpe ou piano, date de la même année. Puis ce furent quelques pages orchestrales et unSeptuor pour cordes et ventsLa inachevés. Sonate pour alto et piano(1825-1828) laissait présager un bel avenir musical. Glinka ne laisse pas un catalogue conséquent, se limitant à quelques pages de musique de chambre composées dans les premières années, à deux opéras et à quelques pièces symphoniques:Valse-fantaisie,Kamarinskaïa,Jota aragonaise et Souvenir d’une nuit d’été à Madridqui témoignent de ses talents d’orchestrateur. Considéré comme le père de l’opéra russe, Glinka n’en composera que deux:Une Vie pour le Tsarqui deviendra, en 1917,Ivan SoussanineetRouslan et Ludmila.Ce dernier ouvrage lyrique entrepris peu de temps après la création avec succès, en décembre 1836, d’Unevie pour le Tsar, s’inspire d’un conte éponyme de Pouchkine, lequel participa à l’élaboration du livret mais fut tué lors d’un duel en janvier 1837. Dès lors, l’adaptation fut réalisée par Valerian Feodorovitch Chirkov. L’argument est le suivant: Ludmila, la fille de Svietozar, grand prince de Kiev, doit épouser le vaillant chevalier Rouslan, Parmi les hôtes se trouvent deux autres prétendants :Ratmir, le prince rêveur de Khazarie, et Farlaf, un chevalier fanfaron. Ludmila est enlevée au cours de la cérémonie par le magicien Tchernomor. Svietozar promet la main de Ludmilla et la moitié de son royaume à celui qui la lui rendra. Si d’un strict point de vue dramaturgique,Rouslan et Ludmila avouequelques faiblesses, notamment par "une simple juxtaposition de tableaux", mais celles-ci sont compensées «par les innovations considérables du langage musical, qui est considérablement plus riche et plus diversifié». La célébrissime ouverture en est une parfaite illustration. D’un élan irrésistible, elle est construite sur les trois thèmes attachés aux trois personnages principaux: celui de l’impétueux Rouslan, de son amour pour Ludmila et celui aux trombones du maléfique Tchernomor. La Marche de Tchernomorles etDanses orientalesleur substance d’un puisent séjour que Glinka effectua dans le Caucase en 1823. Elles se situent au quatrième acte de l'opéra. Ludmila est emprisonnée et Tchernomor, tentant par tous les
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moyens de la séduire, ordonne de commencer les danses en son honneur. Elles sont au nombre de trois:danse turque,danse arabe,danse caucasienne(lesghinka). Franz Liszt transcrira pour pianoLa Marche de Tchernomor (Marche des Tcherkesses). Rouslan et Ludmilacréé à Saint-Pétersbourg, le 9 décembre 1842, avec moins est de succès que pourUne Vie pour le Tsar. Quelques mois plus tard, Liszt rassurera le compositeur « quant à la viabilité de son ouvrage ». Les Français en découvriront quelques extraits lors de deux concerts organisés par Berlioz, les 16 et 28 mars 1845 au Cirque des Champs-Élysées. Dans leJournal des débats, Berlioz écrira : « Ses mélodies ont des accents imprévus, des périodes d'une étrangeté charmante ; il est un grand harmoniste et écrit les instruments avec un soin et connaissance de leurs plus secrètes ressources qui font de son orchestre un des orchestres les plus neufs et les plus vivaces que l'on puisse entendre. » Edward Elgar (1857-1904) Concerto pour violoncelle et orchestre en mi mineur opus 85 Alors que l’Empire britannique commençait son déclin, une génération de compositeurs oeuvrait au renouveau de la musique anglaise: Gustav Holst (1874-1934), Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Arnold Bax (1883-1953), William Walton (1902-1983) et Edward Elgar (1857-1934) qui atteindra une renommée qu’aucun autre compositeur n’avait connue depuis Henry Purcell (1659-1695). Après avoir entendu son oratorioThe Dream of Gerontius, Richard Strauss salua en Elgar « le premier des progressistes anglais ». C’est près de Worcester que naquit Edward Elgar en 1857. Son père, organiste, était aussi marchand de musique. La situation matérielle de la famille ne permettait pas au jeune Edward de suivre un cursus normal d’études musicales. Il se forma donc seul en lisant les traités, les partitions; il apprit également à jouer du violon et du piano. En 1882, il obtint un poste de premier violon au Stockley’s Orchestra de Birmingham et put y faire jouer saSérénade mauresque. Sept ans plus tard, il épousa l’une de ses élèves, Caroline Alice Roberts, fille d’un général de l’armée des Indes, qui «demeura l’une des très rares personnes à garder foi dans le génie de son mari». Il est vrai que ses œuvres n’étaient jouées qu’à Worcester (Ouverture Froissart, la Sérénade pour cordes). LaMarche impérialecomposée pour le jubilé de la (1897), reine Victoria, attira l’attention du monde musical, mais la célébrité ne vint qu’à l’âge de quarante-deux ans avec lesVariations Enigma crééesau St James Hall de Londres, le 19 juin 1899, sous la direction de Hans Richter. D’autres incontestables chefs-d‘œuvres suivirent:The Dream of Gerontius (1900),laPremièresymphonie(1908), lepour violon Concertola (1910),Deuxième symphonie (1911),Falstaff(1913), leQuatuor à cordesle (1918),Quintette pour piano et cordes (1919)et le Concerto pour violoncelle (1919).D’un moindre intérêt du point de vue de l’écriture musicale, les marchesPomp and circumtanceont contribué à la renommée populaire du compositeur à tel point que la première est parfois confondue avec l’hymne national anglais. L’œuvre d’Elgar est difficile à classer, car elle conjugue à la fois une puissance romantique (leConcerto pour violoncelle) et une audace de modernité (Falstaff). Elle
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revêt «une dimension historique. D’une part, elle apporte à la musique anglaise un sens proprement moderne de l’écriture orchestrale, d’autre part, elle domine le reste de la production de son temps et restaure sur le plan national le prestige d’une école qui depuis Purcell n’avait cessé de décliner. » LeConcerto pour violoncelle en mi mineur opus 85 estla dernière grande oeuvre d'Elgar. Commencé à Londres durant l'hiver de 1918-19, il fut terminé en août 1919 dans le cottage du compositeur situé dans la campagne du Sussex. Lorsqu'on lui demandait ce que signifiait son concerto, Elgar répondait : «L’attitude d'un homme face à la vie.» Car à l'évidence, la partition est l'œuvre d'un homme âgé, malade, de soixante-deux ans, à l'automne de sa vie. Le climat calme et sobre est à l'image des partitions contemporaines : leQuatuor à cordes, leQuintette pour piano, laSonate pour violon et piano. Son biographe, J.F. Porter, écrivit : «L'atmosphère générale du Concerto pour violoncellecalme... Il n’y a aucune occasion de manifestation est externe et toute l'œuvre révèle une certaine gravité... C'est un témoignage extrêmement sensible sur la mentalité du compositeur à sa maturité. »Après une introduction en forme de récitatif de violoncelle, le premier mouvement débute par un thème"nonchalant". Tout au long, c'est un climat presque désespéré qui domine le mouvement. Un court solo de violoncelle conduit au deuxième mouvement, un allegro molto «au rythme de mouvement perpétuel et à l’orchestration pointilliste». Le bref adagio qui suit «se déroule comme une ample mélodie» et le finale, le plus long des quatre mouvements, s'enchaîne directement, cite une dernière fois le thème principal du mouvement initial et s'achève de façon "abrupte ",sans vainqueur, le violoncelle et l'orchestre étant étroitement liés. La première duConcerto pour violoncelle en mi mineur opus 85eut lieu le 27 octobre 1919 au Queen’s Hall de Londres par Felix Salmond et l’Orchestre symphonique de Londres sous la direction du compositeur. Affecté par la mort de son épouse en 1920, Elgar ne composera pratiquement plus pendant les quinze dernières années de sa vie. SaTroisième symphonie etson opéra,The Devil is an Ass(Le Diable est un crétin) resteront inachevés. Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Symphonie n°5 en mi mineur opus 64Né en 1840 à Votkinsk (Oural), d’un père ingénieur des mines et d’une mère d’origine française, Tchaïkovski manifesta très tôt des dispositions pour la musique, mais ce furent des études de droit qu’il dut suivre. Au terme desquelles, en 1859, il fut engagé comme secrétaire au Ministère de la justice. Il confiera à sa sœur : «On a fait de moi un fonctionnaire et un mauvais fonctionnaire par-dessus le marché.» C’est alors qu’il prit des cours de théorie musicale auprès de Nikolaï Zaremba qu’il suivit au nouveau Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Au bout d’une année, il démissionna de son emploi et écrivit de nouveau à sa sœur, le 15 avril 1863 : «Tu ne me dénieras pas, je pense, certaines capacités pour la musique d’autant plus que c’est la seule chose pour laquelle j’aie des capacités. S’il en est ainsi, il est normal que je doive sacrifier tout pour développer cet embryon que Dieu a mis en moi. » Entre 1866 et 1878, il enseigna au Conservatoire de Moscou et fit la connaissance, en 1877, de Madame Nadejda von Meck qui lui octroya une pension et avec laquelle
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il entretint une riche relation épistolaire. Bien que contemporain du Groupe des Cinq (Balakirev, Cui, Moussorgski, Borodine, Rimski-Korsakov), il n’en sera pas un des membres. Il est vrai qu’il parviendra «à concilier l’attachement à la culture nationale et l’ouverture sur l’Occident». L’art de Tchaïkovski ne connaît aucune exclusive et tous les genres musicaux l’intéresseront, mais il considèrera «la symphonie comme la plus lyrique des formes musicales et la plus apte à exprimer ses sentimentsCésar Cui voyait en lui « ». l'homme de la symphonie bien plus que de la musique vocale». Entre 1866 et 1893, il en écrira six. Si les trois premières (1866, 1872, 1875) n'ont aucun rapport entre elles, les trois dernières (1877, 1889, 1893) ont d’évidents rapports psychologiques et sont liées par l'idée du fatum, exprimée différemment. En mars 1888, Tchaïkovski écrivit à son frère Modest qu’il projetait d’écrire une nouvelle symphonie au cours de l’été, ce qu’il essaiera de faire en s’installant à Frolovskoïe à partir du 23 avril. Après une période d’incertitude où il s’interrogeait sur ses capacités créatrices, il retrouva la muse et confia à sa protectrice, Madame Von Meck : «J’ai déjà prêt au brouillon une symphonie et l’ouvertureHamletà laquelle je songeais depuis longtemps…Il m’est encore difficile de dire ce que va donner cette symphonie en comparaison des précédentes et surtout de la nôtre (la 4°*)». La Quatrième symphonieavait reçu un accueil chaleureux de la presse mais fut boudée par le public. Pour laCinquième symphonie,créée avecHamlet,le 5 novembre 1888 à Saint-Pétersbourg, l’inverse se produisit. Tandis que l’auteur écrivait que «les deux œuvres ont été bien reçues» et estimait que «c’est à Saint-Pétersbourg qu’on aime le mieux ma musique», les commentaires de la presse furent acerbes. On pouvait lire :«Une symphonie à trois valses, et de plus avec une instrumentation prévue pour des effets les plus vulgaires» ou «Du point de vue musical, c’est un retour en arrière dans l’œuvre symphonique de Tchaïkovski». Le compositeur César Cui s’en prit violemment au geste compositionnel: «Tchaïkovski a considéré le son non comme un moyen mais comme une fin pour laquelle la musique n’est qu’un prétexte, tant l’intérêt sonore de la symphonie l’emporte sur son intérêt musical… Les valses font figure d’un parvenu introduit dans un cercle de vieilles aristocrates. La place de la valse est dans la suite, quant à la symphonie, puisse-t-elle garder à jamais l’ordre strict et sérieux de sa forme.» En revanche, Taneiev la considèra comme sa meilleure œuvre. Quelques mois plus tard, Tchaïkovski fut rassuré en dirigeant sa symphonie à Hambourg avec un éclatant succès. Que laCinquième symphoniesoit de bout en bout traversée par l’idée du fatum, cela ne fait aucun doute. Cependant, et contrairement à la précédenteQuatrième, Tchaïkovski n’a pas laissé de programme aussi défini malgré quelques annotationspour les deux premiers mouvements : « Introduction. Soumission totale devant le destin ou, ce qui est pareil, devant la prédestination inéluctable de la providence. Allegro. I) Murmures, doutes, plaintes, reproches adressés à XXX. II). Ne vaut-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi ? » En quatre mouvements, elle est des six symphonies la seule à être intégralement cyclique, «c’est-à-dire parcourue tout au long par le thème exposé dès les premières mesures andante du premier mouvement, dans le registre grave de la clarinette. » L’Allegro con animaconfirme, malgré le regain d’énergie, les plaintes exprimées et se conclut sur un magnifique thème lyrique. Le mouvement s’apaise dans un climat sombre dans lequel il a débuté.
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Pour beaucoup, l’Andante cantabileest «le plus beau des vingt-cinq mouvements que totalisent les six symphonies. » Les sept premières mesures aux cordes graves prolongent la gravité de l’épisode initial, puis à la huitième apparaît la longue mélodie empreinte de lyrisme mélancolique du cor. Le hautbois apporte une éclaircie et mène à un paroxysme. L’épisode central oppose la mélodie confiée aux bois (clarinette) au «motif du destin brusquement clamé fortissimo aux trompettes». La sérénité semble prévaloir à la fin de cetAndante. Suit alors un épisode chorégraphique: une valse nonchalante qui «prend une intensité dramatique lorsqu’ interviennent les bois ». Le thème cyclique complètement transformé selon le principe lisztien ouvre le vaste mouvement final ; il prend la forme d’un choral qui « marque le caractère maestoso du propos», puis éclatera victorieux comme un chant de triomphe à la fin du mouvement. * La Quatrième symphonie en fa mineur opus 36 était dédiée à Madame von Meck. Bibliographie L’auditeur pourra se reporter aux ouvrages suivants : Histoire de la musique russe, des origines à la Révolution,Lischke (Fayard, André 2006) Piotr Ilitch Tchaïkovski,André Lischke (Fayard 1993) La Musique anglaise, Jacques Michon (Armand Colin, 1970) Une histoire de la musique anglaise, Gérard Gefen (Fayard, 1992) e A l’écoute du XXsiècle, Alex Ross (Actes Sud, 2010)Discographie Mikhaïl Glinka Rouslan et Ludmila, Ouverture, Marche et Danses orientalesOrchestre symphonique de l’URSS, direction Evgeny Svetlanov Warner Music 2364 69899-3 Edward Elgar Concerto pour violoncelle et orchestre en mi mineur opus 85 Sol Gabetta, Danish National symphony Orchestra, direction Mario Venzago RCA Red Seal 88697630812 Jacqueline du Pré, Orchestre symphonique de Londres, direction Sir John Barbirolli EMI Classics 7243 5 55527 2 3 Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Symphonie n°5 en mi mineur opus 64 Orchestre philharmonique de Leningrad, direction Evgeny Mravinsky Deutsche Grammophon 419 745-2
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