Comptabilté generale L1
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UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO /UPB UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE : SJPEG COURS D’INITIATION A LA COMPTABILITE NOM DE L’ETUDIANT : WANDAOGO Abdoul - Akim 1 CHAPITRE I : ASPECTS FONDAMENTAUX DE LA COMPTABILITE I. GENERALITES I.1. Brève historique de la comptabilité La pratique de la comptabilité est très ancienne. Elle s’est développée au fil du temps grâce aux échanges commerciaux. Elle a commencé à acquérir ème ses lettres de noblesse avec l’apparition au 15 siècle de l’ouvrage de mathématiques de Luca Paciolo où il énonce les principes fondamentaux de la partie double qui sera par la suite une des règles d’or de la comptabilité. En effet, il a fait ressortir que pour la même opération, le commerçant était d’inscrire deux fois le montant dans ses livres de suivi. La créance naît de la vente et l’extinction de la créance par le règlement. Cette pratique se limitait à établir une relation entre la comptabilité des tiers et la comptabilité de trésorerie. C’est la révolution industrielle avec ses corollaires de grandes ème entreprises au 19 siècle qui va considérablement donner un essor à la comptabilité dont la pratique s’étend maintenant sur l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise. La maîtrise de la comptabilité exige une connaissance sur l’entreprise. I.2.

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Publié le 30 novembre 2013
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Langue Français

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UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO /UPB 
UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE : SJPEG 
COURS D’INITIATION A LA COMPTABILITE 
NOM DE L’ETUDIANT : WANDAOGO Abdoul - Akim 
1
CHAPITRE I : ASPECTS FONDAMENTAUX DE LA COMPTABILITE 
I. GENERALITES I.1. Brève historique de la comptabilité 
      La pratique de la comptabilité est très ancienne. Elle s’est développée au fil du temps grâce aux échanges commerciaux. Elle a commencé à acquérir ses lettres de noblesse avec l’apparition au 15èmesiècle de l’ouvrage de mathématiques de Luca Paciolo où il énonce les principes fondamentaux de la partie double qui sera par la suite une des règles d’or de la comptabilité. En effet, il a fait ressortir que pour la même opération, le commerçant était d’inscrire deux fois le montant dans ses livres de suivi. La créance naît de la vente et l’extinction de la créance par le règlement. Cette pratique se limitait à établir une relation entre la comptabilité des tiers et la comptabilité de trésorerie.
C’est la révolution industrielle avec ses corollaires de grandes entreprises au 19èmeva considérablement donner un essor à lasiècle qui comptabilité dont la pratique s’étend maintenant sur l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise.  La maîtrise de la comptabilité exige une connaissance sur l’entreprise.   I.2. PRESENTATION DE L ENTREPRISE I.2.1. Définition 
L’entreprise peut être définie comme une organisation financièrement indépendante produisant à ses risques et périls des biens et/ou des services destinés à la vente à partir des moyens qu’elle s’est procurée dont l’objectif est de réaliser un bénéfice.  I.2.2. Classification des entreprises 
 On peut classer les entreprises selon plusieurs critères : en fonction de  l’activité, en fonction de la taille et en fonction de la forme juridique.  I.2.2.1. Classification en fonction de l activité   2
Selon le secteur d’activité, on peut distinguer : - Les entreprises de distribution qui prennent en compte toutes celles qui achètent et qui revendent en l’état c'est-à-dire sans aucune transformation ; elles sont encore appelées entreprises commerciales, - Les entreprises de production qui transforment les matières premières en produits finis ou semi-finis qu’elles vendent,  - Les entreprises de services qui prennent en compte le transport,  l’assurance, l’éducation, la santé…    I.2.2.2. Classification selon la taille La taille peut être analysée en fonction du nombre d’employés ou du chiffre d’affaires. Ainsi, on peut distinguer en fonction du nombre d’employés :  - Les petites entreprises qui ont un effectif compris entre 1 à 30 salariés,  - Les moyennes entreprises qui un effectif variant entre 31 à 200 salariés, - Les grandes entreprises qui sont celles ayant un effectif de salariés au
delà de 200 employés.    I.2.2.3. Classification selon la forme juridique  Dans cette classification, on peut distinguer deux grands types d’entreprises à  savoir :  - Les entreprises individuelles telles que les sociétés en nom collectif,  - Les entreprises sociétaires telles que les sociétés anonymes,    I.2.3. L entreprise et les flux économiques L’entreprise mène des activités qui l’amène à entretenir des relations avec les autres agents économiques (ménages, administrations, institutions financières, fournisseurs). Ces relations se matérialisent par des échanges de flux entre l’entreprise et ses partenaires.      I.2.3.1. Définition et classification des flux   3
De façon générale, un flux économique désigne un mouvement de valeur constaté dans l’entreprise. On peut distinguer plusieurs types de flux réalisés par l’entreprise.  - Les flux réels qui retracent les mouvements des biens matériels entre
 
 -
l’entreprise et ses partenaires ou au sein même de l’entreprise, Les flux quasi réels qui suivent les mouvements de prestations diverses offertes ou reçues par l’entreprise,
 - Les flux financiers qui constatent les mouvements de trésorerie dans  l’entreprise et qui sont la contrepartie des flux réels ou quasi réels  - Les flux externes qui sont les flux retraçant les mouvement de valeur  entre l’entreprise et ses partenaires,  - Les flux internes qui sont des mouvements de valeur constatés au sein  même de l’entreprise.  L’ensemble de ces flux peut être matérialisé à travers le schéma suivant :                                         
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I.2.3.2. Caractéristiques essentielles des flux économiques L’analyse des flux économiques conduit toujours à un équilibre entre le flux réel et le flux financier. La comptabilité générale analyse et enregistre ce caractère bilatérale des flux économiques à savoir que toute opération quelle que soit intéresse à la fois deux comptes. C’est le fondement de la comptabilité à partie double.   II. LA COMPTABILITE ET SES DIFFERENTES BRANCHES
II.1. Définition 
 De façon générale la comptabilité peut être définie comme un système  d’organisation de l’information financier permettant : - De saisir, classer et d’enregistrer des données chiffrées relatives à l’activité d’une entité économique
 - De fournir après traitement approprié de ces données, un ensemble  d’informations conformes aux besoins des différents partenaires.  II.2. Les différentes branches de la comptabilité On distingue plusieurs types de comptabilité applicables à des niveaux différents : - La comptabilité générale applicable dans les entreprises dont l’objectif est de mesurer le résultat réalisé au cours d’une période d’activité donnée ; elle permet également d’évaluer le patrimoine de la situation financière d’une entreprise ; sa pratique est obligatoire pour toute entreprise ; - La comptabilité analytique de gestion avec pour objectif de calculer les coûts de production des différents produits, d’établir une approche prévisionnelle de l’exploitation et de mesurer les performances de l’entreprise ; sa pratique est facultative ; - La comptabilité publique appliquée dans les institutions publiques et dans les administrations décentralisées de l’Etat ;        5
- La comptabilité nationale qui traite des données de toutes les autres branches de la comptabilité pour fournir des indicateurs macroéconomiques.  II.3. Utilité de la comptabilité pour l entreprise La comptabilité est à la fois un outil d’informations financières et un outil de gestion pour l’entreprise  III.3.1. La comptabilité comme outil d informations financières  La tenue de la comptabilité permet de déterminer : - Le montant des ressources durables dont dispose l’entreprise ; elles sont constituées du capital engagé c'est-à-dire les apports des associés et des emprunts contractés dans le long terme ;
 - Les investissements réalisés grâce aux ressources durables ;  - Les stocks de biens détenus par l’entreprise ;  - Les créances et les dettes d’exploitation ;  - La trésorerie qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à faire  face à ses engagements immédiats ; - Les charges et les produits d’exploitation dont la confrontation permet de déterminer le résultat d’une période d’activité. En somme, on peut dire que la comptabilité permet de renseigner aux dirigeants et aux partenaires la situation du patrimoine de l’entreprise à une période donnée.  II.3.2. La comptabilité comme outil de gestion La comptabilité dans sa partie analyse permet aux dirigeants de mieux orienter leurs décisions d’investissements, de production, de financement et de diversification des activités. Elle permet également à partir de certains éléments de connaître la situation financière de l’entreprise et de l’évolution de cette situation. On peut donc conclure que la finalité de la comptabilité est avant tout de fournir des informations dans le cadre d’une pertinence partagée entre les différents partenaires. Elle permet aux uns et aux autres de prendre des positions par rapport à l’entreprise.   6
CHAPITRE II : LE SYSTEME COMPTABLE OUEST AFRICAIN : SYSCOA    I. HISTORIQUE DU SYSCOA L’idée de SYSCOA est née d’un projet de mise en place d’une centrale des bilans, outil indispensable à une bonne harmonisation des économies des pays membres de l’UMEOA. Ce projet s’est confronté à toute une série de difficultés. En effet, on s’est rendu compte qu’il existait des différences profondes entre les référentielles des différents pays de l’espace. C’est ainsi, que les premiers responsables de l’espace ont décidé dans le cadre de l’intégration économique, qu’ils attendaient réaliser de se doter d’un référentiel comptable commun pour remplacer dès le 1erjanvier 1998 les référentiels comptables jusque là appliqués dans les différents pays concernés. Le système comptable ainsi proposé prend le nom de SYStème Comptable  Ouest Africain (SYSCOA).    II. OBJECTIFS ET CHAMP D APPLICATION DU SYSCOA    II.1. Objectifs du SYSCOA.  Le SYSCOA vise les principaux objectifs suivants : - L’instauration des pratiques comptables uniformes dans l’union afin de disposer des données homogènes sur les entités économiques de l’espace ; - De permettre aux entreprises de mettre à la disposition des utilisateurs des iinformations comptables et financières fiables ; - D’adapter le modèle comptable des entreprises de l’UMEOA aux normes internationnales permettant ainsi un accès plus facile aux ressources de financement extérieur et une plus grande crédibilité de nos entreprises ;  - De mettre à la disposition des entreprises, un outil moderne de gestion ;  - De créer une pertinence partagée de l’information sur la base des  besoins des différents producteurs et utilisateurs des comptes ;   7
- D’alimenter une centrale des bilans en informations comptables et  financières pour les entreprises et leurs partenaires. L’ensemble de ces objectifs peut être regroupé en deux objectifs majeurs à savoir :  - Assurer une information comptable et financière plurielle ;  - Assurer une fiabilité de ces informations.    II.2. Champ d application du SYSCOA  La comptabilité générale est declaréeobligatoire pour :  - Les entreprises soumises aux dispositions du droit commercial ;  
 Les entreprises publiques, parapubliques, d’économie mixte et les - coopératives ;  Les entités produisant des biens et des services marchands dans la -mesure où elles exercent dans un but lucratif ou non des activités économiques à titre principal ou accessoire fondé sur des actes économiques à nature repetitive (ONG, associations, club sportifs,…) - Les banques, les établissements financiers et les compagnies d’assurance qui ont leur propre référentiel comptable au regard de la nature de leurs activités ;  - Les entreprises soumises aux règles de la comptabilité publique. Cette obligation permet de mesurer l’activité économique d’un pays qui est en réalité le reflet des activités de ces organisations. En plus, elle permet au pouvoir d’imposer facilement le contribuable qu’est l’entreprise.    III. PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSCOA La réalisation des objectifs définis par le SYSCOA est assuré à la fois par des dispositifs de fond et de forme. Le dispositif de fond met en évidence les règles de fonctionnement, les méthodes d’élaboration des états financiers et l’obligation de présenter le journal.      8
Quant au dispositif de forme, il met en évidence un certain nombre de principes codifiés dans le règlement. Au total, huit (08) principes ont été rétenus et un 9èmeprincipe énoncé mais non rétenu.    III.1. Principe de prudence C’est un principe enoncé par les articles 3 et 6 du règlement. Ce principe exige qu’on s’écarte à la fois d’un excès de confiance et d’un déficit de confiance. En d’autre termes, la prudence recommande l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque de transferer sur l’avenir des phénomènes pouvant grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise de l’entreprise au cours d’une période donnée.    III.2. Principe de régularité ou de transparence La comptabilité doit sastifaire dans le respect de la règle de prudence aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence liées à la tenue, au contrôle et à la présentation et à la communication des informations qu’elle a traitées. Ce qui oblige l’entreprise à faire des commentaires dans les états annexés si certaines informations ne peuvent pas directement être prises en compte dans les données comptables.    III.3. Principe de permanence des méthodes 
Ce principe vise la conception des états financiers de l’entreprise dans le temps et dans l’espace. Encore appelé principe de fixité, la permanence des méthodes recommande que les méthodes utilisées soient observées de façon constante dans le temps afin d’assurer une cohérence dans le traitement des informations comptables. Seules les modifications profondes (restructuration profonde, modification de la legislation en cours) peuvent entraîner des changements de méthode. Il faut noter que les modifications ayant pour objectif de lisser le résultat sont interdites.        9
III.4. Principe de la continuité de l exploitation L’entreprise est normalement considerée comme devant continué à fonctionner dans un avenir prévisible. C’est pourquoi, il est admis qu’à la clôture de ses comptes annuels et lors de la présentation de ses états financiers que l’entreprise continuera à fonctionner dans les conditions existantes en cette date. Dans le cas contraire, de façon explicite ou implicite, les états financiers devront signaler toute situation particulière pouvant nuire à la continuité de l’exploitation.    III.5. Principe du coût historique L’évaluation des élements inscrits en comptabilité est fondé sous la convention du cours historique qui permet d’enregistrer les biens à leur date d’entrée dans le patrimoine à leur coût d’acquisition exprimé en unités monétaires courantes au cours de la période. C’est un principe conforme aux normes internationales.    III.6. Principe de la spécialisation des exercices comptables Les charges et les produits de l’entreprise sont constatés de façon continue et confrontés périodiquement pour donner le résultat de la période. Le SYSCOA dispose que la période d’arrêté des comptes doit être annuelle. Le principe de spécialisation des exercices exige que les charges et les produits de chaque exercice comptable soient imputés à la période au cours de laquelle ils ont pris naissance mais rien que ces charges et ces produits.    ’ ’ III.7. Principe de l intangibilité du bilan d ouverture Ce principe consacre la correspondance du bilan de clôture de l’exercice précédent avec le bilan d’ouverture de l’exercice en cours. Il interdit l’imputation sur les capitaux propres d’ouverture des incidents, des changements de méthodes, des omissions de produits et de charges des exercices antérieurs. La régularisation de telles opérations devra      10
nécessairement se faire par l’intermediaire du compte de résultat de l’exercice  en cours sauf dans deux cas possibles :  - Cas de l’incidence d’un changement de la règlementation comptable ; - Correction d’une erreur fondamentale pouvant créer une désinformation grave sur la situation réelle de l’entreprise.    III.8. Principe de l importance significative Tout élément suceptible d’influencer le jugement et la décision des destinataires des états financiers sur le patrimoine, le résultat et la situation financière de l’entreprise doit leur être communiqué.    III.9. Principe de la réalité sur l apparence C’est un principe qui n’est pas unanimement accepté. Il résulte d’un arbritage entre un choix juridique (apparence juridique) et un choix économique (réalité économique). L’application correcte de l’ensemble de ces principes, accompagné d’une tenue de la comptabilité dans de bonne foi c'est-à-dire dans le respect des procédures comptables doivent nous conduire à une « image fidèle » de l’entreprise. La recherche de cet objectif majeur qu’est « l’image fidèle » et la volonté de faire respecter ces principes fondamentaux à amener les autorités à faire élaborer un plan comptable commum dit plan comptable SYSCOA.    IV. LE PLAN COMPTABLE SYSCOA    IV.1.GENERALITES Le plan comptable est une liste de comptes plus ou moins détaillée et adaptée aux besoins de l’entreprise selon un mode de codification bien défini. L’ensemble des comptes prévu par le plan comptable SYSCOA est divisé en 9 classes, (1…..à 9) ; les 8 premières classes sont réservées à la comptabilité Générale et la 9èmeclasse à la comptabilité des Engagements et à la      11
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