Module 1 : La psychologie

Lafferrerie

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Module 1 : La psychologie

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• Publié par: adycakax
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Extrait

 

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    Module 1 : De la psychologie générale à la psychopathologie du travail et à la psychodynamique du travail.   Auteur : Annie Lafferrerie, Maître de Conférences Hors Classe (CNU) à la Chaire de Psychologie du travail du Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris. Juillet à octobre 2005. (Annie Lafferrerie : 0873170716, 0164480705, 0662728840, [e-mail] ).   Fod (Formation Ouverte et à Distance) en Psychologie du travail, Module 1 : psychologie générale et quelques uns de ses environs.     Plan du module : Chapitre 1 : La psychologie générale Chapitre 2 : La psychopathologie du travail Chapitre 3 : La psychodynamique du travail     Chapitre 1 : La psychologie générale.   .  

    1/ Définition de la Psychologie :    C’est au XVIè siècle que le mot « psychologie » apparaît : du grec psukhê, âme et logos science. Si l’on retrouve cet intérêt pour les processus intellectuels dès l’Antiquité, ce n’est qu’au XIXè siècle que la psychologie se constitue en tant que discours autonome sur l’homme et la femme. La caractéristique la plus manifeste des organismes vivants, hommes ou animaux, est leur activité. Nous sommes tous des observateurs constants de cette activité et nous avons tous appris qu’elle obéit dans une certaine mesure à des régularités, « des lois », qui nous permettent des prévisions utiles sur ce qu’il y a lieu d’attendre de telle personne placée dans telle situation. Le psychologue se propose de décrire et d’expliquer les conduites des organismes de façon vérifiable. La possibilité de vérification (on dit aussi de contrôle) caractérise les descriptions et les explications du psychologue (Reuchlin, 1977, p.11). Doron et Parot (1991, p 579-581) définissent la psychologie comme la science de l’esprit, de la vie mentale, du psychisme.   Les voisinages disciplinaires de la psychologie sont nombreux : la biologie, les sciences cognitives, les sciences de l’ingénieur, la sociologie, l’organisation, l’ergonomie, la formation et d’autres encore. Par ailleurs, Alain Wisner (1985 ) déclare : « Je me préoccupe de psychologie fondamentale, c’est pourquoi je vais sur les lieux de travail » (cité par Clot, 1995, p5). On n’insistera jamais assez sur l’importance d’aller dans les entreprises des secteurs agricole, industriel et tertiaire, et de ne pas se contenter d’y faire du « tourisme industriel ».

 

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Enfin, Clot (1996-1999) dans la préface à la seconde édition de son livre « Les histoires de la psychologie du travail, approche pluridisciplinaire » déclare « La réédition de ce livre signale peut-être un phénomène intéressant : l’importance que l’histoire prend, peu à peu, dans la compréhension des problèmes actuels de la psychologie du travail ».    2/ Un peu d’histoire de la psychologie :   Un peu d’histoire sur le développement et la protection du métier et des usagers : - 1889 : création de la première chaire de psychologie au Collège de France ;   - 1947 : création de la première licence de psychologie à la Sorbonne. - 1985 : une loi (n°85-712 du 25 Juillet 1985) vise à protéger le public et à garantir les compétences et réglementer l’usage professionnel du titre de psychologue. - En 1996, un code de déontologie a été élaboré par trois associations : l’AEPU (Association des enseignants de psychologie des universités), la SFP (Société Française de psychologie) et l’ANOP (Association nationale des organisations de psychologues). - 2002 : Loi visant à constituer une liste officielle des psychologues (Bouchafa et al, 2005, pp.9-11).   En 1957, Maurice Reuchlin publie un que sais-je intitulé « Histoire de la Psychologie », qui a eu l’immense mérite d’exister à cette époque où il y avait très peu de livres didactiques en psychologie. Néanmoins, la séquence des chapitres est un peu troublante : 1/ La psychologie expérimentale ; 2/ La psychologie animale ; 3/ La psychologie différentielle ; 4/ La psychologie pathologique et la méthode clinique ; 5/ La psychologie de l’enfant et 6/ La psychologie sociale. En ce sens que l’on assimile un objet d’étude à une méthode et réciproquement. Mais il faut dire qu’il est difficile de dissocier le critère de méthode de celui de l’objet spécifique ; la psychologie différentielle, la psychologie pathologique ou la psychologie du développement se définissent aussi bien par un intérêt particulier que par la méthode qui les caractérise (Doron et al, 1991, p. 580). Ghiglione et Richard (1993) proposent en 6 tomes un cours de Psychologie destiné aux étudiants, et notamment aux étudiants préparant leur diplôme par correspondance (CNED : centre national d’enseignement à distance).. Reuchlin & Huteau (1994) proposent comme grands domaines de recherche et d’application : 1/ La psychologie expérimentale ; 2/ La psychologie clinique ; 3/ La psychologie sociale ; 4/ La psychophysiologie ; 5/ La psychologie animale ; 6/ La psychologie de l’enfant ; 7/ La psychologie différentielle ; 8/ La psychopathologie ; 9/ La psychologie du travail et 10/ La psychologie de l’éducation.   La psychologie est une discipline aux multiples facettes : pratique et théorique, de terrain et de laboratoire, intuitive et scientifique. Par ailleurs, elle se décline en diverses spécialités, principalement quatre : la psychologie cognitive, la psychologie du développement, la psychopathologie et la psychologie sociale. Ses méthodes essentielles sont aussi au nombre de quatre : la méthode expérimentale, la méthode comparative, la méthode clinique et les méthodes d’enquêtes (Bouchafa et al, 2005, p.3).   On peut donc effectuer un classement des domaines de la psychologie par leur objet, ou par leur méthode, ou encore par les champs professionnels d’application, les métiers exercés. Après de légitimes tergiversations, nous avons choisi l’ordre suivant : - les métiers