Réussir le Deug et la Licence d'histoire -extrait

Thomas Snégaroff

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Réussir le Deug et la Licence d'histoire -extrait

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• Langue: Français

Extrait

3

I

NTRODUCTION

Le Deug d'histoire

1

, et dans une moindre mesure la Li-

cence, est synonyme d'échec pour une part importante

d'étudiants. Cet échec est plus ou moins immédiatement

visible.

Au-delà des trop nombreux abandons qui trahissent

un mauvais choix d'orientation, des étudiants ne par-

viennent pas à décrocher leur Deug en trois ans ou leur

Licence. Ils restent minoritaires

2

. On s'accorde générale-

ment à penser qu'un étudiant sérieux doit parvenir à dé-

passer le premier cycle et à obtenir sa Licence. Cepen-

dant, parmi les nombreux étudiants parvenant en

Licence, nombreux sont ceux qui n'ont pas le niveau at-

tendu. Il suffit de lire les comptes rendus affolés des jurys

du CAPES d'histoire-géographie et de l'Agrégation d'his-

toire pour s'en convaincre

3

. Par la mise au point de fines

stratégies (choix d'option, calculs savants entre travaux

dirigés / cours magistraux..., ils sont parvenus à passer

entre les gouttes. Malheureusement, cette vision à trop

court terme s'avère désastreuse non seulement pour ceux

qui se dirigent – ou espèrent se diriger – vers l'enseigne-

ment, mais aussi pour ceux désirant intégrer les Instituts

1.

Parler de Deug d'histoire est impropre. L'intitulé exact est : « Deug de Scien-

ces humaines et sociales, mention histoire ». Pour la clarté du discours on

continuera toutefois à écrire « Deug d'histoire ».

2.

En annexe, un tableau présente les taux de réussite au Deug et à la Licence

en Sciences humaines et sociales, par académie et par université.

3.

Dans un ouvrage précédent, nous les avons analysés sur une dizaine d'an-

nées : E. Huertas, T. Snégaroff,

Le CAPES d'histoire-géographie et l'Agréga-

tion d'histoire

, Paris, Éditions du temps, 2001.