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Nombre de lectures 185
Langue Français

Extrait

Cette chronique est réalisée par André Gosselin, vice-
président d’
Orientation Finance
(orientationfinance.com)
et chroniqueur financier pour le magazine
Affaires Plus
,
et le journal
Finance et Investissement
. D
é
tenteur d
un
doctorat en science politique, il est l
auteur de sept livres
sur l
investissement parus aux
É
ditions Transcontinental.
Éloge de la simplicité
Pourquoi se compliquer la vie quand
ç
a peut
ê
tre si
simple? Par exemple, prenez les fonds n
é
goci
é
s en
bourse: existe-t-il d
autres strat
é
gies d
investis-
sement aussi simples que diversifi
é
es qui puissent permettre
à
un
investisseur de faire mieux que les trois quarts des gestionnaires de
fonds?
À
cette question, les adeptes des
«
Dogs
»
du Dow Jones vous
r
é
pondront que si. Selon ces derniers, un investisseur n
a qu
’à
investir
dans les 10 titres de l
indice Dow Jones (lequel en compte 30 au total)
offrant le rendement en dividende le plus
é
lev
é
(c.-
à
-d. dividende annuel
divis
é
par le cours de l
action). Douze mois plus tard, celui-ci n
a qu
’à
recommencer le processus en investissant de nouveau dans les 10 titres
procurant le meilleur rendement sous forme de dividende.
En tant qu
investisseur, le fait qu
il s
agisse de titres dont le cours s
est
repli
é
durant la derni
è
re ann
é
e ne devrait pas vous inqui
é
ter outre
mesure. En effet, les mal-aim
é
s des investisseurs offrent au moins
l
avantage d
’ê
tre disponibles
à
prix d
aubaine.
À
cet
é
gard, un rende-
ment en dividende sup
é
rieur
à
3 % constituera parfois un frein
à
toute
baisse plus prononc
é
e de l
action.
Une
é
tude publi
é
e en 2003 dans le
Financial Analysts Journal
confirme
que la strat
é
gie des
«
Dogs
»
, appliqu
é
e au march
é
canadien, a procur
é
d
excellents r
é
sultats ces derni
è
res ann
é
es. Selon les deux auteurs de
la recherche, les 10 titres du TSE 35 (aujourd
hui on parle plut
ô
t du
TSX 60) qui, ann
é
e apr
è
s ann
é
e, ont offert les meilleurs rendements
en dividende ont
é
galement obtenu un rendement total sup
é
rieur
à
ceux
des indices de r
é
f
é
rence, en l
occurrence le TSE 35 et le TSE 300.
Bien que le recours
à
cette strat
é
gie d
investissement e
û
t impliqu
é
un
nombre de transactions plus
é
lev
é
que celle consistant
à
investir dans
un fonds n
é
goci
é
en bourse, il n
en demeure pas moins que les
rendements d
é
gag
é
s auraient toutefois
é
t
é
sup
é
rieurs
à
ceux obtenus
par cette seconde approche. Mieux encore : bien que plus co
û
teuse sur
le plan fiscal qu
une strat
é
gie consistant simplement
à
investir dans
un indice, la m
é
thode des
«
Dogs
»
du TSE 35 a procur
é
des rendements
nets plus
é
lev
é
s.
Les revenus de dividendes
é
tant plus fortement impos
é
s que les gains
en capital, les chercheurs se sont demand
é
s si la strat
é
gie des
«
Dogs
»
du TSE 35
é
tait fiscalement avantageuse. M
ê
me en supposant un taux
d
imposition de 40 % pour la strat
é
gie des
«
Dogs
»
du TSE 35, contre un
taux d
imposition de 20 % pour l
investissement dans un fonds indiciel
du TSE 35, la premi
è
re option supplantait la seconde.
À
risque
é
gal, un
investissement dans les 10
«
Dogs
»
du TSE 35 s
av
é
rait
é
galement plus
rentable qu
un placement dans les 35 compagnies composant le TSE 35.
Des chiffres en provenance d
Angleterre, d
Australie et d
Europe
continentale (l
indice Stoxx 50) font
é
tat de rendements tr
è
s impres-
sionnants
à
long terme pour les
«
Dogs
é
trangers
»
. Par un dr
ô
le de
www.disnat.com
BULLETIN
L
E MENSUEL DE
D
ISNAT
,
COURTAGE EN LIGNE
SEPTEMBRE
2004
M
EMBRE
FCPE
TENDANCES ET STRAT
É
GIES
NOUVELLES
É
MISSIONS :
LA D
É
BENTURE CONVERTIBLE
Suite au verso
Ces derniers mois, les billets
à
capital prot
é
g
é
ont
é
t
é
en t
ê
te d
affiche
des nouvelles
é
missions. R
é
cemment, les d
é
bentures convertibles ont
toutefois effectu
é
un retour sur la sc
è
ne financi
è
re. Mais en quoi
consiste exactement ce produit ?
La d
é
benture convertible, tout comme l
obligation, est un titre d
emprunt
é
mis par une entreprise commerciale. Ce dernier pr
é
sente toutefois
certaines caract
é
ristiques qui le distinguent de l
obligation
traditionnelle. Parmi ces
é
l
é
ments distinctifs figure notamment le
privil
è
ge de conversion qui permet au d
é
tenteur de convertir sa
d
é
benture en actions ordinaires de la soci
é
t
é
é
mettrice, et ce,
à
un taux
de conversion pr
é
alablement fix
é
dans le prospectus d
’é
mission. R
è
gle
g
é
n
é
rale, une p
é
riode de restriction de 3
à
5 ans est impos
é
e aux
d
é
tenteurs de d
é
benture, p
é
riode au cours de laquelle la conversion ne
peut
ê
tre effectu
é
e.
Les d
é
bentures convertibles sont g
é
n
é
ralement
«
subordonn
é
es
»
. Ce
terme signifie qu
en cas de faillite ou d
insolvabilit
é
de la soci
é
t
é
é
mettrice, les d
é
tenteurs d
obligations de l
entreprise se voient
rembourser leurs cr
é
ances avant les d
é
tenteurs de d
é
bentures
convertibles.
À
l
instar des titulaires d
obligations de l
entreprise, les
d
é
tenteurs de d
é
bentures convertibles sont toutefois rembours
é
s avant
les actionnaires privil
é
gi
é
s et ordinaires.
En se portant acqu
é
reur d
une d
é
benture convertible, l
investisseur
b
é
n
é
ficie d
un revenu r
é
gulier
é
tabli en fonction d
un taux d
int
é
r
ê
t fixe
ou variable. Une hausse du cours de l
action de la soci
é
t
é
é
mettrice
entra
î
ne g
é
n
é
ralement dans son sillon une augmentation du prix de la
d
é
benture, et ce, de mani
è
re
à
ce que soit correctement refl
é
t
é
e la valeur
attribu
é
e au privil
è
ge de conversion de la d
é
benture en un nombre
pr
é
d
é
termin
é
d
actions ordinaires de la soci
é
t
é
é
mettrice. Lors d
une
telle hausse, il est possible pour le d
é
tenteur de la d
é
benture convertible
d
empocher les gains r
é
alis
é
s en exer
ç
ant le privil
è
ge de conversion
rattach
é
à
la d
é
benture ou encore en proc
é
dant tout simplement
à
la
vente de celle-ci sur le march
é
sans proc
é
der
à
sa conversion.
À
l
inverse, si le prix de l
action de la soci
é
t
é
é
mettrice chute, le prix de
la d
é
benture fl
é
chira
é
galement jusqu
au point o
ù
son rendement
deviendra comparable
à
celui affich
é
par une obligation de qualit
é
similaire non convertible. Le taux de rendement sous forme d
int
é
r
ê
ts
que procure la d
é
benture convertible limite en quelque sorte la
propension
à
la variabilit
é
de son cours (sa volatilit
é
).
Conversion et rendement
L
investisseur paie pour le privil
è
ge de conversion que conf
è
re la
d
é
benture convertible en acceptant d
obtenir un rendement
à
l
’é
ch
é
ance
l
é
g
è
rement inf
é
rieur
à
celui que procurent des d
é
bentures de qualit
é
semblable non convertibles, et ce, du fait que le risque de d
é
faut diff
è
re.
Le sacrifice du d
é
tenteur sera d
autant plus consid
é
rable si,
contrairement
à
ses attentes, le prix de l
action ordinaire n
augmente
pas. Dans ces conditions, il n
est pas profitable pour ce dernier
d
exercer le privil
è
ge de conversion que conf
è
re la d
é
benture. Une
hausse du prix de l
action ordinaire de la soci
é
t
é
é
mettrice s
av
è
re donc
essentielle pour que le rendement dont se prive l
investisseur en vaille
v
é
ritablement la chandelle.
Lorsqu
une clause de rachat figure au prospectus d
’é
mission d
une
d
é
benture convertible, la soci
é
t
é
é
mettrice peut exiger sa conversion.
Suite au verso
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