Franck Lozac h Eléments de réflexion
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Franck Lozac'h Eléments de réflexion

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FRANCK LOZAC ’H http://flozach.free.fr/lozach/ ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION 1 CHAPITRE PREMIER 2 De l’Intelligence Le parcours de l’esprit L’Esprit s’assoie sur son néant. Ainsi il perçoit sa première conscience. C’est toutefois une perception de la Nature qu’il reçoit dans cet état. Il ne peut en être autrement, puisqu’il est un élément de cet ensemble. L’Esprit se construit pour aller de la satisfaction des nécessités de survie jusqu’à la compréhension de l'après-vie. Il se cristallise pour accéder aux besoins immédiats. C’est donc une volonté d’effort à la nature qui est ainsi accompli. Il en est d’ailleurs de toute espèce, de toute diversité animale ou végétale. Une conscience de situations, d’apprentissage, d’expérience en quelque sorte se forme. La conscience s’adapte aux obligations de la Nature. L’on voit ainsi que c’est elle qui domine, et impose son diktat de vie et de survie. Le travail du vivant sera de s’adapter, de transformer, et de combattre cet ennemi. Le monde est en guerre. Ce monde d’actions mécaniques traduit la force, la déchéance, la 3 transmission de l’héritage génétique. Ceci n’est pas ma logique. C’est bien la loi de la Nature qui nous soumet à cette vérité.

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Publié le 26 novembre 2013
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Langue Français

Extrait

 
 
 FRANCK LOZACH http://flozach.free.fr/lozach/
ÉLÉMENT
S DE RÉFLEXION
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 CHAPIT                                 
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MIE
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          De l’Intelligence  
                             Le parcours de l’esprit  
 
          L’Esprit s’assoie sur son néant. Ainsi il perçoit sa première
conscience. C’est toutefois une perception de la Nature qu’il
reçoit dans cet état. Il ne peut en être autrement, puisqu’il estun
élément de cet ensemble. L’Esprit se construit pour aller de la
satisfaction des nécessités de survie jusqu’à la compréhension de
l'après-vie. Il se cristallise pour accéder aux besoins immédiats.
C’est donc une volonté d’effort à la nature qui est ainsi accompli.
 
          Il en est d’ailleurs de toute espèce, de toute diversité
animale ou végétale. Une conscience de situations,
d’apprentissage, d’expérience en quelque sorte se forme. La
conscience s’adapte aux obligations de la Nature. L’on voit ainsi
que c’est elle qui domine, et impose son diktat de vie et de survie.
Le travail du vivant sera de s’adapter, de transformer, et de
combattre cet ennemi. Le monde est en guerre. Ce monde
d’actions mécaniques traduit la force, la déchéance, la
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transmission de l’héritage génétique. Ceci n’est pas ma logique. C’est bien la loi de la Nature qui nous soumet à cette vérité. 
          Il est à supposer que l’Esprit, qui est déjà une forme
élaborée de la conscience, est parvenu à combattre ou maîtriser
certains éléments de la Nature. L’Esprit avance avec sa logique, mais il arrive rapidement au bord du gouffre, de son propre
gouffre de la vie, -c’est l’échéance de la mort. Comment peut-il
comprendre, ou supposer comprendre la possibilité de vie après la
mort ? Il le fera en utilisant les propriétés sensitives mises à sa
disposition par son organisme. Il le fera car vivant en
communauté, il essayera de comprendre la suite de la destinée de
ses proches. Peut-on prétendre que certains organismes, plus
sensibles que d’autres, possèdent l’aptitude de percevoir un semblant de vie après la mort biologique ?
 
          la pensée, le rationnel n’est pas toujoursDans la logique de
le plus sûr. C’est notre civilisation qui a établi le diktat de la
science. Mais la compréhension du paranormal, c’est-à-dire de la suiteaprès le gouffre s’opère par l’utilisation d’autres propriétés.
Il n’y a pas que le rationnel qui soit réel. Le paranormal est du
réel, mais perceptible en utilisant d’autres propriétés des sens. La
capacité répétitive de la physique réduit au mépris et à
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l’insignifiant cette partie de la nature dont l’expérience ne peut
être constamment reproduite.
 
          L’esprit poursuit donc son chemin logique pour accéder à
une métaphysique. Cet élan vers un Principe absolu nécessite la
séparation du corps d’avec l’esprit. Ainsi il faut voler, voler pour
franchir le gouffre, et c’est déjà pénétrer dans l’histoire de la
Religion.
          L’homme applique cette méthode. Certains pourtant prétendent qu’après le gouffre, il n’y a rien, et s’en retournent à leur propre néant. Faut-il parier ? Est-ce un pari d’ailleurs ? Ou
est-ce une perception seulement accessible à une élite ?
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 De la logique
 
 
 La pensée apparaît comme étant un petit accident de
l’intelligence, une sorte de minuscule collision où s’associent et
s’opposent des concepts, des images, des symboles et du langage.
L’ensemble combiné engendre une pensée qui est le plus souvent
une réflexion, ou du moins une action intérieure. Abstraite et
volatile, rationnelle et concrète, sa définition épouse toutes les
formes autorisées par la capacité créatrice de l’intelligence. 
 
           Il semble difficile de prétendre savoir s’il est plus logique
de faire apparaître des schémas simplifiés et ordonnés, ou des
concepts impénétrables et délétères. La raison conseille d’aller du
plus simple au plus compliqué, donc d’organiser sa création
d’actions par des propositions élémentaires puis de les surcharger
par des principes supérieurs àl’entendement. Qu’en est-il de la vérité ? Des doctrines et des thèses s’opposent. On dirait que
chacune d’entre elles définit une méthode d’exploitation et
d’expérimentation sans pour autant posséder toutes les définitions
de l’autre. L’ensemble des méthodes offertes semble posséder la
vérité, mais chaque partie séparée ne permet pas de tirer une
analyse globale satisfaisante. L’arbitre conseillerait de prendre
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chaque ensemble sans pour autant décider d’un choix ou d’un
prélèvement judicieux. Un principerisque d’exclure les autres principes, et si tous possèdent un peu de vrai, l’on ne peut choisir,
et il faut tous les prendre.
 
          Le lecteur avisé prétendra que c’est aller dans beaucoup
d’endroits à la fois, et que l’on se trouve ainsi entraîné dans une
étonnante aventure de l’esprit. Que l’intelligence le veuille ou
non, la raison s’arrête pour juger et décide d’un choix, car la
capacité humaine d’absorption ne peut, faut de mémoire et de
moyens, maîtriser l’ensemble des procédés mis à sa disposition.
Les méthodes ou les principes employés pour ordonner cette
aptitude de l’intelligence ne sont pas constamment opposés. Ils
offrent parfois des similitudes d’actions quand bien même ils
sembleraient pénétrer des voies différentes. Si la première
perception semble abstraite ou éloignée de la logique, la finalité à
atteindre est bien concrète et répond à une matérialisation
quantifiable. Cette finalité semble bien éloignée de la première
idée naïve qui apparaissait à la conscience. L’être trouvera la
solution d’après sa perception interne ou en corrélation avec le
monde extérieur.
 
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          s’entoure du néant, puis il avance etTout d’abord, l’esprit
désire organiser un déplacement rationnel ou hasardeux. Il
avance, regardant sur sa droite, sur sa gauche vers un avenir en
utilisant un passé. Il tâtonne ou prétend aller fort vite, éclairé par
une sorte de certitude. Ce matériel de l’intelligence s’élabore, se
construit et se fortifie animé par les autres notions ou idées qui
viennent le secourir. La logique alors construit avec la volonté
d’aller de l’avant. La pensée ne fait-elle qu’avancer, ou parfois ne cherche-t-elle pas à tourner en cercle pour revenir à son point de
départ, c’est-à-dire à son réflexe premier ?
 
 
 La logique de penseur accomplit tout d’abord son effort
pour satisfaire à une matérialité, puis elle satisfait le désir de
l’être, et quand elle a satisfait ce désir, elle échappe à l’être pour
accéder à l’essence supérieure, c’est-à-dire à une volonté
métaphysique. Elle agit par ordre de nécessité allant du plus
simple au plus abstrait. Ce n’est pas une chute simplifiée, ni une
trajectoire calculable. La construction s’opère d’une idée à l’autre
par le principe de ressemblance. L’énergie utilisée pour fabriquer
le mouvement permet à l’intelligence de se déplacer. 
 
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           Accéder à la pensée finale, c’est-à-dire à l’essence de la métaphysique est d’une importance capitale pour le devenir de
l’homme. Élaborer, échafauder une construction de l’homme vers
le haut permet de spéculer sur les idées éternelles.
 
C’est donc en étudiant le mécanisme du fonctionnement de la
logique, en déterminant le parcours qu’elle nous permettra
d’accomplir, c’est-à-dire la suite de ces actions rationnelles et
abstraites, que nous parviendrons à accéder à une philosophie de
la nature. Il nous faudra avancer en décomposant de manière
logique, donc avec un système de simplification pour comprendre
la nature dans sa diversité.
 
 La pensée doit avancer, subirait-elle des heurts, des
résistances ou des volontés de retournements sur soi-même. Elle
doit avancer, accompagnée de sa propre négation, car lui faut
comprendre. 
 
 Ne faut-essayer d’accéder au pur commencement, à lail pas
pensée première quand bien même il s’agirait encore d’un travail
abstrait. Mais de toujours se déplacer selon un ordre, sans vouloir
toutefois épuiser toutes les possibilités, ce qui serait un jeu
éreintant pour l’esprit ? Difficile pourtant d’aborder ici le
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problème de la sélection ou du choix dans les actions à accomplir.
L’ordre serait de découvrir le premier acte de logique, puis d’en
expliquer le second. Ce premier acte ne pourrait trouver son
origine dans la mémoire, c’est-à-dire dans le passé puisquavant ce premier acte de logique, il n’y avait rien. 
 
 Ilsemble difficile d’avancer dans cette recherche de la logique sans y intégrer la valeur temporelle. L’avancée
permanente de la raison qui progresse accompagnée de sa propre
négation se développe sur l’étendue du temps. Mais je puis
comprendre que pour des raisons évidentes de simplification,
l’analyse s’effectue en dehors du paramètre temporel. 
 
 Après avoir dégagé une première réflexion concernant la
logique, nous nous promettons de spéculer quelque peu sur l’être
et sur l’essence. Nous verronsà quelle hauteur ou quelle
profondeur la difficulté nous entraîne, et comme il semble
utopique de vouloir échafauder quelque construction en ne
possédant pas tous les éléments d’analyse véritables. 
 
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                             L’intelligence humaine 
 
 
            L’intelligence humaine possède cette particularité de
chercher constamment à défaire des questions qui reviennent sans
cesse dans sa propre conscience. Sa volonté est de résoudre des
problèmes posés par la nature, et d’y donner une réponse qui
dépasse le plus souvent les limites de sa perception.
 
           Confrontée au difficile problème de l’adaptation à
l’existence, par son savoir et son expérience, elle voudra dompter
les éléments naturels pour tenter d’en devenir le maître. Intégrant
de lla matière, elle désire s’élever toujours plusa pensée dans
haut jusqu’à la compréhension ultime des phénomènes
métaphysiques. Et c’est en transmettant son héritage intellectuel,
de génération en génération, que la raison parviendra à progresser.
C’est élan qui pousse l’homme vers l’avenir défera les
contradictions et l’obscurantisme dans lesquels son essence d’être
vivant semblait l’avoir laissé. 
 
 Il lui faudra aller au-delà des limites de sa capacité à
percevoir. Il devra supposer au-delà du champ de l’expérience,
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