Dany la soumise. 2ème période
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Dany la soumise. 2ème période

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Description

Le taxi s’arrêta juste devant le bar des routiers. Il n’était que six heures, mais même dans cette aube blafarde, le troquet était plein d’hommes en tee-shirt ou en marcel, qui venaient là juste pour le petit noir avant de reprendre le cerceau… Linda régla sa course et descendit de la voiture. C’était une grande femme brune. Elle portait sûrement une perruque, car sa coiffure, tombant en cascade sur ses épaules lui mangeait le visage jusqu’aux yeux qu’elle cachait derrière des lunettes noires, très star. Elle était maquillée avec soin, yeux faits, et lèvres colorées d’un rouge pourpre presque noir, sans aucune agressivité. Elle était vêtue d’une sorte de combinaison de cuir d’agneau fin et couleur chocolat, rehaussée de piqures blanches, très moulante, d’une seule pièce, sans doute très chère mais qui faisait ressortir une poitrine généreuse, et surtout soulignait de longues jambes fines. Des bottines à talons, de la même couleur, mais bien trop hauts cambraient la cheville et rendaient sa démarche lente et comme altière. Elle n’hésita pas. Elle entra dans le troquet. Son arrivée stoppa presque immédiatement les conversations de voix fortes et viriles. C’était comme le reflux d’une marée sonore, jusqu’à ce que le silence s’installe momentanément. Linda se dirigea vers le bar, que le patron essuyait déjà énergiquement d’un coup de chiffon pas très net. Elle prit place sur un haut tabouret qui permit de mettre ses longues jambes fuselées en valeur.

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Publié le 19 octobre 2013
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Langue Français

Extrait

Le taxi s’arrêta juste devant le bar des routiers. Il n’était que six heures, mais même dans cette aube blafarde, le troquet était plein d’hommes en tee-shirt ou en marcel, qui venaient là juste pour le petit noir avant de reprendre le cerceau…
Linda régla sa course et descendit de la voiture. C’était une grande femme brune. Elle portait sûrement une perruque, car sa coiffure, tombant en cascade sur ses épaules lui mangeait le visage jusqu’aux yeux qu’elle cachait derrière des lunettes noires, très star. Elle était maquillée avec soin, yeux faits, et lèvres colorées d’un rouge pourpre presque noir, sans aucune agressivité.
Elle était vêtue d’une sorte de combinaison de cuir d’agneau fin et couleur chocolat, rehaussée de piqures blanches, très moulante, d’une seule pièce, sans doute très chère mais qui faisait ressortir une poitrine généreuse, et surtout soulignait de longues jambes fines. Des bottines à talons, de la même couleur, mais bien trop hauts cambraient la cheville et rendaient sa démarche lente et comme altière.
Elle n’hésita pas. Elle entra dans le troquet. Son arrivée stoppa presque immédiatement les conversations de voix fortes et viriles. C’était comme le reflux d’une marée sonore, jusqu’à ce que le silence s’installe momentanément. Linda se dirigea vers le bar, que le patron essuyait déjà énergiquement d’un coup de chiffon pas très net. Elle prit place sur un haut tabouret qui permit de mettre ses longues jambes fuselées en valeur. Les hommes ne perdirent pas un seul mouvement, la suivant des yeux quand elle les croisa, parallèlement au bar, comme si elle voulait que chacun les regarde. D’une voix frêle, presque timide, et curieusement haut perchée, elle commanda un double café, et un grand verre d’eau.
Le patron s’empressa de la servir alors que des murmures commençaient à circuler :
Qui était cette grande fille que l’on n’avait jamais vue ici ? Une prostituée ? Elle était trop bien habillée pour cela ! Les putes qui tapinaient parfois aux alentours des camions portaient des frusques deux tailles en dessous et surtout faciles à enlever. Elles se maquillaient de sorte que nul routier ne puisse avoir un doute sur leur métier. Mais surtout jamais aucune ne rentrait dans le troquet, elles tapinaient sur le parking.
Un gros homme, bien bedonnant, plus téméraire que les autres, voulut cependant tenter sa chance. S’approchant de Linda, il lui demanda si elle voulait prendre un peu de bon temps. Lentement, Linda ôta ses lunettes, planta des yeux bleus comme de la glace, droit dans les siens. Elle n’eut même pas besoin de répondre. Le gros macho battit en retraite sous les commentaires goguenards de ses collègues.
Au bout d’un moment, alors que la femme sirotait son café, le bruit repris le dessus et les chauffeurs semblèrent ne plus s’intéresser à elle. Par contre, plusieurs eurent envie de se rendre aux toilettes. Cela leur permettait de frôler la belle inconnue, de percevoir son parfum aux fragrances inhabituelles en ces lieux. Elle ne cherchait pas à libérer davantage le passage, et les contacts furtifs des jeans sur le cuir de sa combinaison lui semblaient indifférents, même lorsqu’un jeune routier s’appuya volontairement contre elle, comme s’il avait trébuché. Le regard que Linda jeta sur lui, n’était pas le refus définitif qu’elle
avait adressé au gros. Mais ce ne fut pas non plus un regard d’invite, juste une demande d’excuse. Le jeune homme rougit, et s’excusa de sa maladresse.
Petit à petit le bar se vidait. Les moteurs grondaient sur le parking. Linda commanda un nouveau double café. Manifestement elle attendait quelqu’un…
Alors qu’il ne restait presque plus personne dans le bar, Linda pris sa tasse et le verre d’eau, et alla s’installer d’une démarche nonchalante sur une table, au fond du bar, mais d’où elle avait une vue directe sur la porte d’entrée.
Elle n’attendit plus très longtemps. Une longue Bentley, vert anglais, s’arrêta, presque silencieuse devant le bar. Il en sortit l’être le plus étrange et le plus surprenant en ces lieux ! Il s’agissait manifestement d’un travelo, déguisé très maladroitement en soubrette, la perruque de travers, minijupe de cuir noir qui moulait de manière obscène, un fessier imposant. Une poitrine manifestement artificielle rendait le personnage, à la fois grotesque mais aussi pitoyable. Il était juché sur des talons qui le déséquilibraient sans cesse. Quand il poussa la porte du café, il fut accueilli par des rires gras et des propositions concernant en particulier l’usage envisagé de son gros cul. Marquette, car c’est bien de lui qu’il s’agissait, n’eut cure des commentaires. Il s’arrêta une seconde sur la pas de la porte, puis de dirigea directement vers Linda. Il se pencha vers elle, ce qui déséquilibra d’ailleurs sa perruque, et la maintenant en place d’une main, il murmura à l’oreille de Linda :
Venez, Madame, la voiture du Maître est là, il vous attend au Manoir pour la « vente.. »
Linda se leva, s’étira un peu, sous les regards envieux des derniers routiers. Elle passa devant Marquette, qui, la suivant, ne put s’empêcher en passant sa main sur l’endroit où devait se tenir son sexe mou, de mater sans vergogne le plus beau postérieur recouvert de cuir qu’il soit possible d’imaginer.
2
Bientôt apparurent les grilles noires du Manoir. La limousine fit gicler quelques graviers, jusque sur le perron. Le Maitre en personne descendit la volée de marches et vint saluer très courtoisement Linda, se penchant légèrement et effleurant à peine la main qui se tendait nonchalamment vers lui.
Il la précéda, et la conduisait jusqu’au grand salon. Ce vaste salon était tendu de velours pourpre, presque rouge, et le sol revêtu d’une épaisse moquette grège sauf au centre où la moquette était recouverte d’une fourrure immaculée. De grandes glaces étaient disposées judicieusement, sur les murs ou même au plafond, à la fois pour donner une impression de profondeur, mais également pour refléter très précisément ce qui se passait au centre de la pièce, la fourrure se reflétant dans chacune des glaces sous un point de vue particulier.
Quelques profonds fauteuils de cuir fauve entouraient la fourrure. Plusieurs convives étaient déjà arrivés et patientaient en sirotant jus de fruits ou alcool fort. Il semblait bien que l’on n’attendait plus que Linda pour commencer.
Il y avait là, l’horrible Abdul, toujours vêtu de sa djellaba blanche, l’œil noir enfoncé profondément au fond des orbites, le nez aquilin, lui donnaient vraiment l’apparence d’un vautour du désert ! A ses pieds, en tenue d’odalisque, Léna était de retour au Manoir. Mais une Léna qui avait énormément grossi. Des
formes, seins et fesses, débordaient largement d’une culotte et d’un soutien-gorge ornés de fausses pierres tintinnabulantes à ses moindres gestes. Son visage s’était également transformé, joues et bajoues, mentons et doubles mentons empilaient des couches de plis de peau et de graisse. Son regard restait vague, perdu, inexpressif. Sans doute était-elle sous l’effet de drogues qui lui permettaient de supporter les sévices endurés sous la férule du Prince Abdul. Bien qu’étant une vraie masochiste, on voyait bien qu’elle subissait des traitements inhumains ! De larges marques rouges et sombres couvraient la peau tendue et dénudée de son ventre. Des traces bleuies marbraient ses cuisses lourdes. Un maquillage épais camouflait à peine les traces de coups reçus sur le visage. Elle semblait totalement étrangère à tout ce qui l’environnait.
Au pied du fauteuil du Maitre, se tenait allongée à demi, la jeune Clara, la nouvelle favorite. Elle rayonnait de bonheur et de reconnaissance envers le Maître, qui l’avait sortie des griffes du Prince ! D’avoir volé la place de favorite à Dany la soumise, qui avait été sa tutrice, sa formatrice, mais également son amante, ne semblait plus lui poser de problème ! Elle appartenait au Maître, point final… c’était d’ailleurs bien le sens de la formation que Dany lui avait donnée!
Dans un troisième fauteuil, Monsieur Pierre était lui aussi présent, son giton tout de rose vêtu à ses pieds, semblait toujours aussi effrayé par la vue des soumises auprès de lui. Il ne les regardait jamais, surtout Clara qui l’avait dépucelé il y a quelque temps, gardant obstinément les yeux baissés sur la pointe de fourrure juste à ses pieds. De temps en temps, Monsieur Pierre, lui caressait les cheveux, et le garçon roucoulait de plaisir se tendant pour mieux s’offrir à son Maître.
Linda était la seule invitée à être venue seule. Elle s’installa dans le dernier fauteuil vacant, après avoir adressé de légers signes de bonjour à Monsieur Pierre et au Prince Abdul qui lui répondirent aussi discrètement. Le Maître lui offrit une flûte de champagne, qu’elle accepta, tout en croisant ses longues jambes, sous le regard averti des hommes présents.
Le Maître déposa le plateau dans un coin du salon, se tint debout sur la blanche fourrure, et prit la parole en faisant face à tour de rôle à chacun de ses invités en une sorte de danse lente, élégante et attentive. La vente avait commencée…
3
« Mes amis, avant de débuter la vente, je voudrais souhaiter la bienvenue dans notre confrérie à Linda qui me fait l’honneur de participer à notre vente. Merci, chère amie et nous te souhaitons beaucoup de réussite dans ta nouvelle entreprise, qui saura rapidement trouver sa place dans notre bonne ville de Bordeaux.
Nous allons nous faire présenter l’objet de la vente unique d’aujourd’hui. Mais auparavant, et ne serait-ce que pour Linda, je rappellerai les quelques règles des transactions entre frères et sœurs. Le prix de l’objet à vendre a été fixé à l’avance par le propriétaire, en l’occurrence ce matin votre serviteur. Il est variable selon la richesse personnelle et l’envie supposée de chacun des acheteurs potentiels. Par exemple, le prix exigé du Prince Abdul est très nettement plus élevé que celui demandé à notre ami Pierre, qui ne manifeste pour l’objet qu’un intérêt, comment dirais-je ? Très orienté ! »
Quelques rires retenus fusèrent. Le Maître avait l’art de parler. Il se déplaçait sur la fourrure d’une manière si féline qu’on aurait plutôt pensé qu’il glissait. Ses yeux passant d’un interlocuteur à l’autre, pétillaient de malice, d’une intelligence peu ordinaire. Son auditoire, bien qu’il n’apporte rien de nouveau, était captivé.
« Je vous rappelle également que c’est l’objet lui-même qui choisira son acquéreur. Si par malheur, il ne manifestait pas son choix clairement et sans ambiguïté, il en serait châtié sévèrement devant nous. Mais je vous rappelle aussi qu’en ce jour, l’objet va être libéré de son engagement vis-à-vis de moi. Il pourra bien sûr en contracter un nouveau, ce que chacun de nous espère. Mais trêve de paroles inutiles, que l’on présente l’objet ! »
Le Maître prit place dans son fauteuil, caressant un peu Carla qui le regardait de ses grands yeux clairs avec une admiration non feinte.
La lumière baissa dans le salon jusqu’à ne créer qu’une pénombre qui cachait les participants assis. Un projecteur s’alluma, et créa un halo de lumière, douce, tranquille, juste sur la fourrure. Une faible musique semblait venir du ciel tant elle était légère.
La porte du fond s’ouvrit.
Précédée de Marquette, qui pour une fois avait repris sa tenue de valet à la française, et paraissait un tout petit peu plus digne qu’habituellement, Dany la soumise fit son entrée. Elle était entièrement nue, des pieds à la tête. Sa chevelure noire avait été remontée en un chignon qui dégageait la nuque. Seul bijou porté, son collier de soumise, en acier noir, traçait sur sa gorge une ligne froide. Elle avait beaucoup pleuré, mais si ce n’est le gonflement visible des poches sous les yeux, un excellent maquillage, c’est-à-dire presqu’imperceptible, avait rendu au visage toute sa sombre beauté. Dany avança, les bras le long du corps, un peu mécaniquement, un peu comme une somnambule. Elle se laissait guider par Marquette, elle qui ne le supportait pas et en avait fait son souffre-douleur !
Le valet la fit placer au centre de la fourrure, et serviteur discret, se retira, non sans avoir pu s’empêcher de lancer un regard envieux à la belle Linda, qui l’ignora totalement.
Le Maître laissa Dany ainsi exposée dans sa nudité quelques instants. Puis il se leva. Sortant un petit boitier électronique de sa poche, il appuya sur un déclic qui libéra le collier d’acier noir. Il passa une main douce la nuque et enleva définitivement ce bel objet à usage unique. Dany se sentit soudain encore plus nue. Elle éclata en sanglots. Elle ne pouvait se maîtriser, malgré les exhortations du Maître. Ses beaux seins bougeaient, tout son corps était agité de cette ultime plainte, de cette ultime douleur de ne plus appartenir. Dany, pour la première fois depuis qu’elle était arrivée au Manoir, perdait pied et se sentait prête à supplier le Maître de la garder près de lui. Elle savait bien pourtant que ses supplications n’auraient aucun effet sur le Maître. Alors que celui-ci continuait à la caresser doucement, comme on flatte un animal apeuré, elle se calma et accepta la position d’offrande qu’il lui demanda de prendre.
Restant debout, mais jambes assez écartées pour subir quelque examen, elle plaça les mains derrière sa nuque, coudes rejetés en arrière, la poitrine rehaussée par ce simple geste. Le Maître trouva que les tétons ne pointaient pas
assez, et comme un fermier prépare la pouliche qu’il compte vendre au marché, il la caressait, léger ou soudain insistant. Dany ferma les yeux. Elle sentit aussitôt l’adrénaline se répandre dans tout son corps, semblant se concentrer dans son bas ventre. Elle était et resterait toujours la soumise du Maître et seules ses caresses l’emmèneraient au plaisir. Elle frémit et un gémissement étouffé sortit de sa gorge.
Du moins c’est ce que Dany la soumise pensait à cet instant.
4
Le Maître interrompit ses caresses avant que Dany ne jouisse. Il devait la laisser disponible pour la suite. Il lui fit reprendre la position d’offrande et se retourna vers les invités.
« Mes amis, la soumise ici présente est à vous. Vous allez à tour de rôle nous présenter un échantillon de vos besoins, et du pourquoi vous envisagez cet achat aujourd’hui. Pour moi, j’en ai terminé avec elle, et je la déclare libre de tout lien. »
Les yeux fermés, Dany subit à cet instant ce qu’elle considéra longtemps comme la plus forte humiliation qu’elle reçut de sa vie au Manoir. Elle tremblait légèrement, pendant que Marquette, très cérémonieusement, faisait tirer aux trois acheteurs, un jeton placé dans un sac de jute. Ce fut Monsieur Pierre qui tira le premier numéro. Il se leva et s’approcha de Dany. Il lui caressa un peu les cheveux, la regarda bien en face, en lui ordonnant d’ouvrir les yeux.
C’était un petit homme, bien enveloppé, légèrement chauve. Il était très connu et populaire, mais il était notoire dans la métropole bordelaise, que Monsieur Pierre était homosexuel, bien qu’il ne s’afficha jamais avec Carlo, son giton, dans les lieux publics. Il se le réservait pour des soirées chaudes, notamment celles organisées par la confrérie.
Tenant Dany par la main, il se tourna vers les spectateurs :
« Mes amis, je comprends fort bien votre étonnement, lorsque j’ai informé le maître de céans de mon intention de me porter acquéreur du bel objet que voici. Rassurez-vous, je n’ai pas viré ma cuti, et je n’ai pas l’intention d’abandonner le petit cul serré de mon Carlo d’amour pour une chatte baveuse. Gay je suis et gay je resterai jusqu’à la fin de mes jours. Mais les élections approchent. Et comme mon petit Carlo n’est pas présentable au cours de mes prochaines réunions publiques, j’ai besoin d’une dame de compagnie, élégante, obéissante, discrète. Je ne veux pas lancer une recherche de cette perle rare sur Pôle-Emploi ! Dany me convient parfaitement pour cette tâche. De plus, je sais que si j’ai besoin de me distraire en regardant un beau spectacle, elle est fort capable de renouveler son exploit lorsqu’elle utilisait ses charmes et ceux de la délicieuse petite Carla pour déniaiser mon petit Carlo. Et j’ai pensé également, que parfois, à l’issue de mes meetings, je ne trouve pas toujours le petit derrière bien cambré nécessaire pour me calmer un peu. »
Disant cela, Monsieur Pierre avait sans façon aucune, pris Dany sous son bras, avait tourné son postérieur vers les invités et, écartant sans trop de ménagement les fesses de la soumise exhibait sans vergogne, un trou du cul, bien sombre, pas
encore distendu par des usages sodomites trop fréquents. Il introduisit un index inquisiteur dans la grotte offerte.
« Regardez bien, présenté comme cela un cul est un cul, et je dis que c’est par là,  et par là seulement que je considère qu’une femme mérite d’être prise. » Il aida, d’un geste d’une courtoisie inattendue après ses propos, Dany à se redresser. Il la regarda bien au fond des yeux :
« Dany, si tu le veux, tu seras ma secrétaire particulière. Tu auras un  appartement, sur les Chartrons, près de Carlo, et une carte bleue pour les achats que tu jugeras utiles. Tu me suivras dans tous mes déplacements, habillée en femme élégante et honnête. Je t’enculerai régulièrement, avec ou sans Carlo, et je te demanderai de temps en temps, de baiser ma petite folle devant moi, de manière que sa queue reste utilisable pour d’autres occasions ! Tiens, en attendant, nettoie donc mon doigt avec ta langue !»
Monsieur Pierre était connu pour son franc-parler et la verdeur de son langage !
5
Lorsque Monsieur Pierre se fut rassis, après un câlin appuyé sur le visage de Carlo, il revint s’asseoir. Le prince Abdul se leva alors. Il se dirigea vers le halo de lumière où Dany se trouvait en attente. Elle ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul et de crainte quand elle comprit qu’elle allait devoir subir, ne serait-ce qu’un instant, les pratiques sadiques du Prince. Celui-ci s’approchait, en trainant derrière lui, à quatre pattes, Léna, grosse odalisque obèse, dont la poitrine devenue énorme, trainait au sol. Il la plaça à genoux, à côté de Dany qui sursauta quand la main sèche du prince se promena sur son visage. Il plongea un regard noir tout au fond des yeux de la brune, et administra une gifle extrêmement forte à Léna qui en tomba à la renverse.
« Dany ! Je ne peux pas, pas encore, te dresser comme tu le mérites, c’est pour cela que cette grosse chose immonde est punie à ta place. » Il se mit bien face à Dany, le dos tourné aux spectateurs, et il la prit au ventre, ses doigts secs comme des sarments de vigne s’insinuèrent entre les lèvres. Il tourna, fouilla ce vagin. Dany gardait les mains derrière la nuque, subissant autant le regard noir et méprisant d’Abdul que son appropriation de son vagin. Il essuya ses doigts sur les nichons de Léna qui se tendaient vers lui. Il fit placer Dany et Léna à genoux, tête au sol et bras allongés en avant. D’un geste rapide, il fit creuser les reins, ressortir les croupes.
« Mes amis, voilà comment je compte dorénavant me servir de cette chienne.  C’est une nouvelle esclave que je recherche, une esclave encore jeune et utilisable mais ayant déjà une bonne formation de soumise. En effet, je considère qu’apprendre à une femelle à se servir de ses orifices pour honorer un homme est une première nécessité. Mais moi, le prince du désert, je veux plus encore. Je ferai de Dany une véritable esclave, comme j’ai fait de cette grosse chose que vous voyez ici ! Je veux que la femme qui me sert ne possède plus un seul brin de dignité, ou de libre arbitre. Je veux pouvoir disposer de son corps comme bon me semble, et annihiler en elle toute forme de refus. Vous avez constaté sur le corps de Léna que je n’hésite pas à utiliser des méthodes viriles. Mais je dois reconnaitre aujourd’hui que ma grosse chienne est trop masochiste. Non seulement elle aime être battue, mais elle ne prend du plaisir que sous les coups.
Cela en devient lassant. C’est usant et frustrant pour le maître. Non mes amis, je veux pouvoir lâcher ma semence princière en étant bercé des cris et des
supplications de l’esclave. Je veux que ses hurlements m’accompagnent dans l’expression de mon plaisir.
Mais je sais bien que cette femelle ne viendra pas à moi de son plein gré. Aussi ami, bien que le prix que tu m’as réclamé pour cette chienne, me permettrait
d’acquérir tout un troupeau de chamelles et d’avoir même quelques chèvres en supplément, je suis prêt à le doubler si tu acceptes de faire une exception à la
règle qui veut que ce soit l’objet vendu qui choisisse son acquéreur. Laisse la moi, ami et je vous dédommagerai tous les trois suffisamment pour réaliser vos désirs. Je veux cette chienne, je veux en faire une putain suppliante et anéantie. Il y a trop de morgue et de provocation dans son regard.»
Il fit relever Dany, planta son regard mauvais dans celui de la femme qui tremblait devant lui. Il lui prit les tétons, les tordit méchamment. Dany cria. Abdul la lâcha, et la repoussa à la limite extérieure de la fourrure.
Il releva Léna d’un coup de pied appuyé sur les côtes et commença à la battre. Il frappait sans colère, mais de plus en plus durement. Léna poussait un long cri
ininterrompu, qui n’était pas une plainte, mais juste un son continu, qui répondait aux chapelets d’injures que proférait le Prince dans sa langue natale. Les gifles succédaient aux coups de pied. Sous cette avalanche, la grosse esclave bougeait bien sûr, se contorsionnait en des poses grotesques. Mais rapidement chacun pu constater qu’elle ne cherchait pas à éviter les coups. Au contraire, ses contorsions l’amenaient à offrir les parties de son corps les plus fragiles, les plus
sensibles et aussi les plus intimes. Les grosses mamelles, sorties de leur soutien, étaient offerts, les fesses alourdies se bombaient en une supplique ignoble. Au bout d’un moment, l’esclave laissa éclater un long hululement strident, elle s’allongea sur le dos, ses nichons étalés de part et d’autres, elle ouvrit très largement ses cuisses qui tremblotaient, d’un geste rapide, elle déchira sa
culotte d’odalisque et offrit en une affreuse supplique son sexe écarté, écartelé entre ses doigts boudinés.
Le Prince Abdul la laissa dans cette position. Il était juste un peu essoufflé. Il reprit sa place, sans un regard aux autres. Un silence pesant s’était installé.
Même la musique s’était tue. Seuls les gémissements de Léna s’élevaient de temps en temps. Tout le corps de l’esclave était parcouru de grands frissons.
Petit à petit, elle se calma, et rampante, revint s’installer au pied du prince. Elle y fut accueillie d’un ultime coup de pied qui lui arracha un dernier cri. Elle était
désormais nue, son corps nu s’avachissait en couches et surcouches de tissus adipeux. Dans son coin, le malheureux Marquette se masturbait tristement et silencieusement.
Sans un mot, le Maitre se leva, replaça Dany qui, elle aussi tremblait, il la replaça, sublime statue de le beauté féminine, dans sa position d’offrande. La musique reprit.
Il se tourna vers Linda
6
Il lui tendit la main. Linda se leva en souplesse accepta la main tendue et se rendit en compagnie du maitre sur la fourrure, qui faisait penser à une scène très
proche des spectateurs. Dany y était toujours exposée, bras derrière la nuque, et jambes écartées.
« Amis Pierre et Abdul, c’est maintenant à Linda de nous faire connaître ses intentions concernant l’achat éventuel du bel objet mis en vente ce matin. Mais, avant cela, je crois qu’elle nous a préparé une petite surprise, qui vous fera la
reconnaître et aussi également apprécier que je l’ai admise dans notre cercle. Linda, c’est à toi, surprends nous. »
Linda commença par faire mettre Dany en position de repos et la conduisit à l’extérieur de la fourrure, mais à l’opposé des spectateurs. Elle revint au centre. Toutes les lumières baissèrent jusqu’à l’obscurité complète. La musique cessa aussi. Ce silence était juste troublé par des glissements de textiles, des frôlements et des chocs légers. Linda était en train de se déshabiller dans le noir et de rejeter vêtements, chaussures et perruque plus loin dans la pièce. Puis le silence fut total. Alors jaillit des hauts parleurs dissimulés dans tout le salon une musique douce, étrange, envoutante. Un mélange de musiques du monde. Puis un projecteur s’alluma, et découvrit en une progression savante, le corps nu de Linda. Il s’attarda d’abord sur ses longues jambes fines, puis intégra dans son halo de lumière un ventre plat, il dessina ensuite la courbe parfaite de seins haut placés et d’une fermeté attirante. Le visage de Linda ne resta pas longtemps dans l’ombre, et quand le projecteur vint le caresser et le découvrir, tous les spectateurs eurent un cri de surprise ! C’est une magnifique chevelure d’un blond vénitien cuivré qui cascadait autour d’un visage bien connu des hommes présents ! Linda, c’était Linda X, la star des films pornographique de M.D. Sans ses lunettes noires et avec sa chevelure réelle, il ne pouvait y avoir de doute. C’était bien elle, tout en formes douces, à la peau nacrée, blanche à en perdre l’âme. On l’avait perdue de vue sur les écrans. M.D. disant que la jeune star avait abandonné le cinéma et s’était retirée en toute discrétion. Chacun des mâles
présent avait eu d’intenses émotions, à la voir dans ses films, où les hommes qui l’entouraient n’étaient rien d’autre que des faire-valoir à sa beauté et à son enivrante sensualité.
Mais Linda X était avant tout une excellente danseuse, et elle fit voir qu’elle méritait le corps magnifique qui lui avait été donné. Cela commença par de lents mouvements, qui partaient du bassin et semblaient se développer en vagues
douces, dans des ondulations d’une mer calme. Puis, alors que le rythme de la musique changeait et que les jeux de lumière se faisaient plus complexes, la danseuse explosa littéralement en gestes rapides, offrant aux regards une
chorégraphie où le plaisir, le désir de donner ensorcelait chacun. Elle s’approcha à les toucher des trois hommes assis. Elle offrit à Abdul des seins superbes qui bougeaient superbement, à Monsieur Pierre ce furent ses fesses mouvantes bien
rondes et bien cambrées qui vinrent effleurer son visage, quant au Maître il eut droit à une exposition complète du sexe de Linda. Curieusement aucun des trois hommes ne fit un geste pour la toucher. Sa danse était une sorte de rite céleste et sublime, offrant un corps parfait mais sans le donner. Tout au plus on put voir les mains du Prince se crisper sur les accoudoirs. La danse se prolongea bien dix minutes, alternant des moments de douceurs pathétiques et des déchainements d’un érotisme absolu. Puis dans un dernier mouvement, où tout son corps mimait le paroxysme de la jouissance, Linda se laissa glisser au sol, comme si elle fondait.
La lumière revint. Il n’y eut aucun applaudissement. Cette danse avait été une communion de la femme et des hommes, subjugués.
Un gémissement monta d’un coin du salon. Le projecteur se ralluma sur un Marquette pitoyable, chausses descendues à mi-cuisses et qui venait de donner une conclusion inévitable à la masturbation que la danse de Linda lui avait imposée !
Linda se releva lentement, comme si elle renaissait. La lumière se fit sur la fourrure. Elle alla chercher Dany et la tint contre elle, face aux hommes. On allait enfin connaître le projet de Linda…
7
Linda restait nue. Dany, près d’elle était nue aussi. La proximité de leurs corps presque aussi parfaits l’un que l’autre, était remarquable par leur différence. Linda avait une peau d’albâtre, blanche et presque diaphane, rehaussée par sa chevelure cascadante cuivrée, donnait une fausse impression de fragilité, mais soulignait sa jeunesse triomphante. Dany au contraire montrait une peau mate, douce, de méditerranéenne, des formes un peu plus lourdes, mais qui exaltaient une maturité encore bien désirable. Linda avait des muscles déliés, un ventre plat, de petits seins arrogants. Dany enrobait tout son corps dans une très légère enveloppe qui arrondissait ses courbes en une harmonie désirable de femme mature. Mais les deux femmes, par leur proximité même, en une concomitance étrangement sexuelle, ne pouvaient laisser aucun mâle indifférent.
«Je vais donc vous exposer pourquoi je viens devant vous tenter d’obtenir Dany. Cette demande est liée à mon activité depuis que j’ai arrêté de tourner avec M.D. Grace à lui et au succès des films j’ai pu entasser un petit pactole qui m’a permis d’ouvrir une agence d’escort-girls (mais j’ai aussi quelques très beaux jeunes
gens qui travaillent avec moi !!) tout à fait légale, avec contrat de travail et tout le nécessaire. J’ai une clientèle discrète et fidèle, et ce que font ces beaux
messieurs et ces belles dames, avec mes salariés ne me concernent plus dès lors que cela se passe en dehors de l’agence.
Par contre, j’ai conscience que je ne touche qu’une clientèle très vanille, et d’ailleurs mes filles n’acceptent aucune pratique autre !
J’ai donc aménagé, un hôtel particulier, juste derrière les Chartrons. Oh, bien sûr, il ne prétend pas rivaliser avec ton manoir, Maître et encore moins avec tes palais, Abdul! Mais c’est là, peut être en souvenir du Chabannais ou du One-two-two, que je voudrais pouvoir offrir à des clients très aisés et triés sur le volet, des chambres aménagées en donjon. Tout le monde n’a pas les moyens, ni la place de s’équiper ainsi !
Il va de soi qu’une telle maison demande à être tenue avec discrétion et autorité. Les clients paieront très cher la location, mais il faut que je puisse également leur procurer, à la demande, ce que nous appellerons la matière première. Je sais que Dany, tout comme moi d’ailleurs, a connu à peu près tout ce que la perversité humaine, surtout masculine, peut inventer. Mais je sais aussi, et c’est toi Maître qui me l’as dit, que Dany a toujours conservé, même dans les situations les plus humiliantes, une dignité réelle, une force de caractère que j’ai su conserver
moi-même, malgré l’obscénité de certaines scènes pornographiques. L’une et
l’autre avons su être soumises, nous avons su y trouver du plaisir, mais nous avons su également de n’y pas perdre nos âmes.
Si Dany part avec moi, elle ne sera plus Dany la soumise, elle deviendra Madame Dany, tenancière de bordel de luxe, ou viendront s’épancher toutes les perversités de la haute société. Bien entendu, et surtout dans un premier temps, il lui faudra bien payer de sa personne. Nous chercherons ensemble parmi les filles de mon agence si nous trouvons une ou deux perles rares. Je ne refuserai pas non plus de participer, s’il s’agit de faire rougir quelques postérieurs illustres ! Voilà ce que je propose à l’objet de la vente d’aujourd’hui »
Linda avait passé son bras autour de la taille de Dany. Celle-ci frissonnait. Des larmes lui montaient aux yeux d’une manière qu’elle jugeait ridicule. La douce chaleur de Linda se répandait en elle. Un tourbillon d’images et de pensées contradictoires s’agitaient dans sa tête. Très doucement, avec ses gestes souples qui caractérisaient chacun de ses mouvements, Linda ramena Dany au centre de la fourrure. Elle lui fit reprendre sa position d’offrande, vérifiant elle-même l’écartement des jambes et le retrait des coudes. Elle flatta délicatement chacun des tétons pointés. Ses yeux clairs accrochèrent un instant le regard de Dany, puis comme à regret, elle revint s’asseoir parmi les autres acquéreurs.
Le silence s’installait. Chacun supputait les chances qu’il avait de repartir avec l’objet de la vente. La lumière sur la fourrure s’éteignit et le salon fut de nouveau éclairé dans sa totalité. Linda s’était juste enroulée dans un grand châle. Le prince tapotait nerveusement l’accoudoir de son fauteuil en balançant sa babouche pointue dans les côtes de Léna. Monsieur Pierre caressait les cheveux de son giton et avait repris sa tête d’homme de pouvoir. Le Maitre passait une main nonchalante et comme indifférente dans la blonde chevelure de Clara.
« Marquette, pendant que nous allons laisser un peu de temps à Dany pour réfléchir, sers nous une coupe de champagne. Les soumis y auront doit eux aussi, ainsi que Dany. Tu peux quitter ta pose Dany, dans cinq minutes exactement tu nous donneras ton choix. Amis, levons nos verres aux succès de vos différents projets. »
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Marquette apporta deux peignoirs. Il en offrit un à Linda et le second à Dany.
Dany se redressa. D’une voix un peu blanche, presque enrouée, elle exprima son choix : « Je choisis de suivre Linda. »
Elle fut absolument abasourdie de la réaction. Tout le monde applaudissait. Même le Prince et M. Pierre qui ne semblaient ni surpris ni déçus de la décision de Dany. Linda vint prendre Dany dans ses bras : « Tu vois, ma chérie, personne ici ne doutait de ton choix. Nous allons faire de très bonnes choses ensemble, mais il faut auparavant que nous réglions quelques détail administratifs, n’est ce pas cher ami, ajouta-elle en se tournant vers le Maître. »
Le Maître se leva. « Nous allons nous rendre dans le salon du bas, que ce bon Marquette a eu l’obligeance de préparer en salle de réunion. Vous trouverez une plaquette à vos noms et vous accepterez, j’en suis certain, que je préside cette réunion. Cependant, avant cela, je propose que ma petite Clara conduisent ces
dames dans sa chambre, (c’était aussi la tienne jusqu’à présent Dany), qu’elles se refassent toutes une beauté et viennent nous rejoindre. Je pense qu’une bonne heure est indispensable à ces dames. Durant ce temps, vu le beau temps qui perdure dans notre beau Médoc, je vous propose Messieurs de faire un petit tour dans mes vignobles. Les vendanges sont commencées, et je me dois d’aller saluer les vendangeurs portugais, et mon maître de chai qui dirige l’opération. Emmenez avec vous cette bonne Léna et donnez-lui une présentation
acceptable ! Non, Carlo, tu ne vas pas avec les dames, il faut mieux, elles seraient bien capables de te violer encore une fois !»
Ce fut avec de grands éclats de rire, que les hommes et les femmes prirent des directions différentes. Sauf Marquette qui conduisaient les dames vers la chambre de Clara.
Ce qui se passa dans cette chambre fut un mystère impossible à éclaircir !
Tout d’abord, après environs une demie heure, ce fut Marquette qui ressortit le premier. Il avait des étoiles plein les yeux, et son visage ahuri l’était encore plus que d’habitude. Il tenait sa culotte de valet et sa perruque à la main, et son
attirail ballotait entre ses jambes d’une manière tout à fait grotesque. Il renfila sa culotte ajustée, avec quelques difficultés, trébuchant comiquement à travers le couloir, remis sa perruque un peu de guingois, et tentant de prendre une allure digne, se rendit à la salle de réunion pour les derniers préparatifs.
Le groupe se retrouva après que les dames aient pris une bonne demi-heure de retard. Toutes avaient passé des tenues fort seyantes et s’étaient entraidées pour obtenir des maquillages légers et seyants, même Léna, maintenant vêtue d’un ensemble tout droit sorti de chez Olivier Jung, spécialistes des grandes tailles, pantalon large et tunique estompant ses gros seins et sa croupe conséquente.
Elles sortirent de la chambre comme une envolée de moineaux (ou de pies comme dirent ces messieurs !).
Seule Dany arborait un visage soucieux. Linda avait refusé fermement de lui expliquer la situation plus avant, prétextant que Dany serait informée en temps et heures.
A l’entrée caquetante des dames dans la salle de réunion, les hommes se levèrent courtoisement et aidèrent chacune d’elle à prendre place. Dany allait de surprise en surprise. Même les soumises, même Carlo avait droit à un siège. Elle se retrouva placée en bout de table, face au Maître, qui avait le Prince à sa droite et un homme inconnu de Dany à sa gauche. Il fut présenté comme étant Maître Du Pont de la Tour, du cabinet d’affaires du même nom.
Lorsque tout le monde fut assis, le Maître prit la parole en premier :
« Nous allons laisser Maitre Du Pont nous exposer les conditions générale de création de la S.A.R.L. « Le Palais des obscurs plaisirs » »
L’homme sombre prit la parole dans un long monologue fort ennuyeux, mais dont il ressortait quelques éléments qui laissèrent Dany complètement abasourdie :
La société est composée d’actionnaires principaux, disposant ensemble et à égalité, d’une majorité de blocage. Ces actionnaires sont dans l’ordre et suivant l’importance de leur apport, Le Prince Abdul Ibn Aïssa, sans profession, Monsieur
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