Adjoint administratif 2003 francais interne
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CONCOURS INTERNE D’ADJOINT ADMINISTRATIF TERRITORIAL SESSION 2003 UNE EPREUVE DE FRANÇAIS COMPORTANT A PARTIR D’UN TEXTE D’ORDRE GENERAL, la réponse à des questions destinées à vérifier les capacités de compréhension du candidat et son aptitude à retranscrire et ordonner les idées principales du texte et des exercices destinés à évaluer les capacités du candidat en vocabulaire, orthographe et grammaire. Durée : 1h30 Coefficient : 3 Le retour des bébés La remontée de l’indicateur conjoncturel de fécondité de 1,65 enfant par femme à 1,9 entre 1993 et 2000 (soit 70 000 bébés de plus par an) va à l’encontre de la thèse selon laquelle la natalité serait vouée à un lent déclin. Le niveau actuel, s’il se maintenait sur une longue période, est celui qui conduit à une descendance finale assurant la stabilité de la population 5 française, compte tenu d’un apport modéré et constant d’immigration. Les Français, quand on les interroge, disent vouloir 2,3 enfants en moyenne, soit 20 % de plus que les comportements de fécondité actuels (la fécondité conjoncturelle) et 10 % de plus que le nombre des enfants mis au monde par les générations qui arrivent aujourd’hui à 10 la fin de leur vie féconde (la descendance finale). Si moins de 6 % des femmes âgées de 25 à 29 ans déclarent vouloir quatre enfants ou plus, elles sont encore nombreuses à en désirer trois. Cette différence peut être liée en partie au décalage qui existe toujours entre les discours et ...

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Langue Français

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CONCOURS INTERNE D’ADJOINT ADMINISTRATIF TERRITORIAL
SESSION 2003
UNE EPREUVE DE FRANÇAIS
COMPORTANT A PARTIR D’UN TEXTE D’ORDRE GENERAL,
la réponse à des questions destinées à vérifier les capacités de compréhension
du candidat et son aptitude à retranscrire et ordonner les idées principales du texte
et des exercices destinés à évaluer les capacités du candidat en vocabulaire,
orthographe et grammaire.
Durée : 1h30
Coefficient : 3
Le retour des bébés
La remontée de l’indicateur conjoncturel de fécondité de 1,65 enfant par femme à 1,9 entre
1993 et 2000 (soit 70 000 bébés de plus par an) va à l’encontre de la thèse selon laquelle la
natalité serait vouée à un lent déclin. Le niveau actuel, s’il se maintenait sur une longue
période, est celui qui conduit à une descendance finale assurant la stabilité de la population
française, compte tenu d’un apport modéré et constant d’immigration.
5
Les Français, quand on les interroge, disent vouloir 2,3 enfants en moyenne, soit 20 % de
plus que les comportements de fécondité actuels (la fécondité conjoncturelle) et 10 % de
plus que le nombre des enfants mis au monde par les générations qui arrivent aujourd’hui à
la fin de leur vie féconde (la descendance finale). Si moins de 6 % des femmes âgées de 25
10
à 29 ans déclarent vouloir quatre enfants ou plus, elles sont encore nombreuses à en désirer
trois. Cette différence peut être liée en partie au décalage qui existe toujours entre les
discours et les pratiques, les plus jeunes sous-estimant l’ampleur de la tâche. Reste qu’au
quotidien les jeunes couples rencontrent encore de nombreuses difficultés.
15
Si certains enfants non désirés continuent à naître, en dépit de la diffusion des méthodes
contraceptives et de la légalisation de l’avortement, certains couples renoncent à mettre au
monde le nombre d’enfants qu’ils souhaitent pour des raisons matérielles. Certes notre pays
est l’un de ceux qui dépensent le plus pour la petite enfance, à travers notamment les
prestations familiales, le quotient familial de l’impôt sur le revenu, les structures de garde ou
20
l’école publique gratuite dès l’âge de trois ans (et pour un tiers des enfants dès deux ans).
Ces éléments expliquent en partie notre niveau élevé de natalité par rapport aux autres pays
d’Europe. Il n’en demeure pas moins que l’on manque cruellement de structures pour
l’accueil des tout-petits : moins d’un enfant sur dix peut être accueilli en crèche collective,
mode le moins coûteux pour les familles modestes.
25
En même temps la précarité et la hausse du prix des logements font que les jeunes couples
stabilisent leur vie de plus en plus tardivement. Comment mettre en route une descendance
quand votre horizon ne dépasse pas six mois ? Par la suite les jeunes femmes ont souvent
bien du mal à mener de front carrière professionnelle et maternité. La remontée actuelle du
30
taux de fécondité reflète pour partie une plus grande confiance des couples dans l’avenir,
liée notamment à la baisse du chômage observée ces dernières années.
Dans une société démocratique, la politique familiale ne doit pas peser artificiellement sur la
fécondité à coup de primes à la naissance, mais faire en sorte que les couples aient les
35
enfants qu’ils souhaitent.
Louis Maurin - Alternatives Economiques - 4
ème
trimestre 2002.
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