EDHEC 2005 : option S Corrigé de l’épreuve de mathématiques Exercice 1 1) a) Im tr est un sous-espace vectoriel de IR, il est donc soit de dimension 0 et Im tr est alors réduit au seul réel 0, soit de dimension 1 et Im tr est alors égal à IR . Comme tr(I ) = n ≠ 0, on en conclut que la première possibilité n’est pas recevable. En conclusion : Im tr = IR. b) D’après la formule du rang, on a : dim M (IR) = dim Im tr + dim Ker tr. nComme dim Im tr = 1, on a : 2dim Ker tr = n – 1. c) En premier lieu, il faut noter que Ker tr et Vect(I) sont deux sous-espaces de M (IR). nD’autre part, la matrice I n’étant pas la matrice nulle, on a : dim Vect(I) = 1, ce qui permet d’écrire : dim M (IR) = dim Ker tr + dim Vect(I). nIl reste donc à montrer que Vect(I) ∩ Ker tr = {0}. Soit donc M une matrice appartenant à Vect(I) ∩ Ker tr. Comme M appartient à Vect(I), il existe un réel α tel que M = α I et on a tr(M) = n α. Comme, de plus, M appartient à Ker tr, on obtient n α = 0. L’énoncé indiquant que n est supérieur ou égal à 2, on a donc α = 0, ce qui, en remplaçant, donne M = 0. On vient de montrer que : Vect(I) ∩ Ker tr ⊂ {0}. L’inclusion réciproque étant évidente (tous les espaces vectoriels contiennent le vecteur nul), on a bien : M (IR) = Ker tr ⊕ Vect(I). n 2) a) Soit M et N deux matrices de M (IR) et λ un réel. nf ( λ M + N) = ( λ M + N) + tr( λ M + N) I. Par linéarité de la trace, on obtient : f ( λ M + N) = ( λ M + N) + λ tr(M) I + ...
EDHEC 2005 : option S Corrigé de l’épreuve de mathématiques Exercice 1 1) a)Imtrvectoriel de IR, il est donc soit de dimension 0 et Imest un sous-espace trest alors réduit au seul réel 0, soit de dimension 1 et Imtrest alors égal à IR. Commetr(I) =n≠0, on en conclut que la première possibilité n’est pas recevable. En conclusion :
Imtr=.RI b)D’après la formule du rang, on a : dimMn(IR) = dimImtr+ dimKertr. Comme dimImtr= 1, on a :
dimKertr=n21.
c)En premier lieu, il faut noter que Kertret Vect(I) sont deux sous-espaces deMn(IR). D’autre part, la matriceIla matrice nulle, on a : dim pas n’étantVect(I) = 1, ce qui permet d’écrire : dimMn(IR) = dimKertr+ dimVect(I). Il reste donc à montrer que Vect(I)∩Kertr= {0}. Soit doncM une matrice appartenant à Vect(I)∩ Kertr. CommeMappartient à Vect(I), il existe un réelαtel queM=αIet on atr(M) =nα. Comme, de plus,Mappartient à Kertr, on obtientnα= 0. L’énoncé indiquant quenest supérieur ou égal à 2, on a doncα= 0, ce qui, en remplaçant, donneM= 0. On vient de montrer que : Vect(I)∩Kertr⊂{0}. L’inclusion réciproque étant évidente (tous les espaces vectoriels contiennent le vecteur nul), on a bien : Mn(IR) = Kertr⊕Vect(I). 2) a)SoitMetNdeux matrices deMnet)IR(λun réel. f(λM+N) = (λM+N) +tr(λM+N)Ilinéarité de la trace, on obtient :. Par f(λM+N) = (λM+N) +λtr(M)I+tr(N)I=λ(M+tr(M)I) + (N+tr(N)I), ce qui prouve que : f(λM+N) =λf(M) +f(N). L’applicationfest donc linéaire. Comme de plus,f(M) est combinaison linéaire des deux matricesMetIqui sont éléments de Mn(IR), on est sûr quef(M) appartient àMn(IR). En conclusion : fest un endomorphisme deMn(IR). b)M∈Kertr⇔f(M) =M, ce qui prouve que 1 est valeur propre defet que Kertrest le sous-espace propre defassocié à la valeur propre 1. Ce sous-espace propre étant de dimensionn 21,f au plus une autre valeur propre possède associée à un sous-espace propre de dimension 1 (puisque dimMnR)=I(n2). Or, pour toute matriceMappartenant à Vect(I), on peut écrireM=αI, d’où l’on déduit : f(M) =αI+nαI, soit :f(M) = (n+1)αI= (n+1)M. Ceci montre quen+1 est valeur propre def et que Vect(I) est le sous-espace propre defassocié à la valeur propren+1 (puisqu’il est de dimension 1).