Français 2005 Concours Interne TSE Ecole Nationale de la Météorologie
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Examen du Supérieur Ecole Nationale de la Météorologie. Sujet de Français 2005. Retrouvez le corrigé Français 2005 sur Bankexam.fr.

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Publié le 27 août 2008
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Langue Français

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METEOFRANCE ECOLE NATIONALE DE LA METEOROLOGIE CONCOURS INTERNE ET EMPLOIS RESERVES 2005 DE TECHNICIEN SUPERIEUR DE LA METEOROLOGIE FILIERE EXPLOITATION ::::::: EPREUVE DE FRANCAIS Durée : 3 heuresCoefficient : 4 :::::::: CONSIGNES IMPORTANTES Questions.  Nousvous rappelons que vos réponses doivent être argumentées et illustrées. La rédaction doit être cohérente. Commentaire.  Vousêtes libres d’exprimer vos idées, vos réactions, vos opinions après la lecture du texte proposé. Votre propos doit être cohérent, la discussion ne porte pas sur l’aspect littéraire du texte,mais porte sur les idéesou les opinions émises. Votre propos doit être argumenté concrètement.  L’évaluationde la copie tientcompte de la présentation matérielle, de l’orthographe, de la ponctuation, de l’accentuation, et de la correction de la langue. T.S.V.P.è
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Article 1 : Effet de serre, effets de manches.  Laconférence qui réunit ce moisci à La Haye les États signataires de la convention cadre sur les changements climatiques n’estelle qu’une grandmesse de plus ? Certes, ces grands rassemblements ponctuels permettent d’appeler l’attention des opinions publiques sur un problème grave; ils stimulent et propulsent peutêtre aussi les industriels qui se sont engagés dans des investissements en faveur de technologies propres. Mais sur le plan politique, les négociations patinent: fautil rappeler que le protocole de Kyoto, établi en grande pompe en 1997 et qui engageait les cent cinquante États signataires à réduire de 5% leurs émissions de CO2d’ici à 2008 / 2012, par rapport à leurs niveaux de 1990, n’a été ratifié que par une poignée de pays (dont la France)? Aux EtatsUnis, le texte non validé par le Sénat, est jusqu’à présent resté lettre morte, ce qui tend à prouver que les engagements annoncés ne lient que ceux qui s’y conforment. Et cela, d’autant plus que les instruments de contrôle sont loin d’être avérés fiables. Résultat, le protocole, hautement souhaitableen principe, est nul et non avenu. On est ahuri de constater la frilosité des promesses des pays étant donné les enjeux fondamentaux que représentent les changements climatiques. […] Car l’effet de serre est l’un de ces fléaux qui conduisent à s’engager dans le fameux «tunnel de l’irréversibilité »,audelà duquel nous serons impuissants face aux bouleversements que connaîtra la planète. Aujourd’hui, l’effet de serre est un phénomène bien connu des scientifiques, de même qu’est reconnue la responsabilité humaine dans son aggravation. Certes, personne ne peut prévoir avec exactitude la montée du niveau de la mer, personne ne peut certifier que les aberrations climatiques (tempêtes, cyclones et autres) résultent directement de l’effet de serre, personne ne peut non plus affirmer que la fonte de l’Océan Arctique est due à l’effet de serre, garantir que la biodiversité sera la grande victime des modifications climatiques. Mais personne non plus ne peut prouver le contraire. Or, ce n’est pas parce que les scientifiques ne peuvent tout prouver qu’il ne faut rien faire. L’histoire nous a appris à prendre aussi en compte les probabilités.  Jecrois que l’un des droits fondamentaux de l’humanité est de connaître les conséquences de ses actes aujourd’hui, pour effectuer des choix en toute connaissance de cause. […] Pour l’instant, aucun de nos choix énergétiques ne va dans le sens d’une réduction de CO², mis à part, peutêtre, le nucléaire, encore qu’il y ait débat à ce sujet: le rôle prétendument positif jouépar l’énergie d’origine nucléaire dans l’effet de serre ne doit en aucun cas occulter les problèmes, non résolus à ce jour, des déchets radioactifs, et pas davantage pénaliser les recherches en faveur des énergies renouvelables.  Nousn’avons plus l’alibi de l’ignorance et nous serons coupables devant les générations futures de note incurie d’aujourd’hui, car la solution ne viendra pas du ciel! Nicolas Hulot,Sciences et naturen°100,novembre/décembre 2000. T.S.V.P.è
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Article 2: Un accord conclu à Bonn sur le protocole de Kyoto. Le succès obtenu par la communauté internationale isole les EtatsUnis, qui poussaient à l’abandon de ce traité sur le climat. La communauté internationale a décidé de réduire de 5% en moyenne les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2010.  Leprotocole de Kyoto est sauvé ! À 10 h 10, lundi matin 23 juillet, les délégués des principaux pays sont sortis de conclave la mine réjouie : le protocole de Kyoto est sauvé, sa mise en œuvre est définie, son principe fondamental (l’objectif de réduction des gaz à effet de serre) est réaffirmé. Malgré l’opposition des EtatsUnis, la communauté internationale a donc décidé, après de pénibles efforts, de maintenir ce traité environnemental d’une portée globale jamais vue.  Lanégociation visait à définir les modalités de mise en œuvre du protocole de Kyoto. En mars 2001, le président américain, G.W. Bush, a proclamé son rejet du protocole, affaiblissant grandement les chances de survie de celuici. Les EtatsUnis sont, eneffet, les premiers contributeurs aux changements climatiques en émettant quelques 36% des gaz à effet de serre. La conférence de Bonn était donc peutêtre le dernier espoir de sauver un traité qui est le plus ambitieux jamais imaginé en matière environnementale.  Lanégociation s’est poursuivie calmement samedi et a permis de clarifier la position des pays sur les quatre sujets principaux : le financement des mesures pour aider les pays du Sud à s’adapter aux changements climatiques, leurs mécanismes (marché de droits d’émission de gaz à effet de serre et transfert de technologie vers le Sud), le rôle des puits (il s’agit des forêts qui, en croissant, absorbent du gaz carbonique), et enfin le régime d’ «observance» destiné à définir les conséquences encourues pare les pays qui ne respecteraient pas leurs engagements pris à Kyoto. Les différents groupes marquaient leurs différences: les Etats Unis demandaient ainsi un rôle important des puits et une faible observance ….  Aprèsde nombreuses discussions, le président de la conférence, publiait un texte proposant des solutions de compromis sur les quatre chapitres. Celuici impliquait la création d’un nouveau fonds, dit d’adaptation, au montant indéterminé. Le texte ouvrait la voie au marché des émissions ainsi qu’aux techniques privilégiant l’efficacité énergétique dans les pays du Sud et les énergies n’émettant pas de gaz carbonique et à échelle réduite (< 15 mégawatts).  Toutela journée de dimanche à lundi se passait à examiner ce texte. L’Union européenne a accepté, pour l’essentiel, les quatre chapitres qui représentent pour elle des concessions très importantes. Sur tous ces points, le texte est en effet inférieur au projet – il est vrai beaucoup moins clair – qu’elle avait rejeté à La Haye en novembre 2000. Mais tout allait commencer à caler sur le chapitre de l’observance que le Japon trouvait trop rigoureux. En effet, il prévoyait la création d’un «instrument juridique» qui, au Japon, peut être considéré comme une atteinte à la souveraineté du pays.  Dansla soirée, le président convoquait toutes le parties en assemblées plénière et leur annonçait que, du fait du quasiaccord sur les trois premiers chapitres, la discussion serait limitée à l’observance. Il se donnait quelques heures pour aboutir à l’accord dont il soulignait le caractère politique bien plus que technique. Le Monde,juillet 2001. T.S.V.P.è
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Questions sur l’article 1 : 1) Quelest le type de la première phrase ? Quel est son rôle? Dans quel but l’auteur at il choisi ce type de phrase ? 2) Commentexpliquez vousle passage du «je » au «nous » dans le dernier paragraphe? Questions surl’article 2: 1) Quelévénement est couvert par cet article ? 2) Pourquoil’adhésion des EtatsUnis à ce protocole seraitelle essentielle ? 3) Quelest le point positif de l’accord conclu à Bonn ? 4) Quelen est le point de désaccord essentiel ? Commentaire : En vous appuyant sur ces deux articles, vous donnerez votre opinion dans un exposé argumenté sur les enjeux politicoéconomiques que suscite le problème écologique mondial. _________________________________________________________________
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