Note de synthèse 2005 Admission en master IEP Paris - Sciences Po Paris
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Examen du Supérieur IEP Paris - Sciences Po Paris. Sujet de Note de synthèse 2005. Retrouvez le corrigé Note de synthèse 2005 sur Bankexam.fr.

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Publié le 19 mars 2008
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Langue Français

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Le dossier comprend 18 pages de documents.  
 
  PROCEDURE DADMISSION EN MASTER Lundi 7 février 2005  (durée de lépreuve : 4 heures)       EPREUVE STRICTEMENT RESERVEE AUX ETUDIANTS DE FORMATION SCIENTIFIQUE     A partir des documents ci-joints, vous rédigerez une note de synthèse sur la généralisation du recours aux experts.    
 
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DOCUMENT 1     La tentation est fréquente de se débarrasser du problème posé par le recours croissant aux experts en dressant, à l'instar d'André Santini dans « Des vessies et des lanternes »   (Edition 1), un bêtisier de leurs erreurs les plus grossières. On en recourant aux formules chocs : celle de Jacques Attali définissant l'expert comme « celui qui est toujours capable d'expliquer le lendemain pourquoi, la veille, il disait le contraire de ce qui s'est produit aujourd'hui » , ou celle qui veut qu' « un expert, c'est une opinion ; deux experts, c'est une confrontation ; trois experts, c'est la confusion ». Cela revient pourtant à esquiver ce qu'a de fondamental la question du rapport entre la science et la société, à refuser de s'interroger sur la façon dont nous pouvons bénéficier du progrès des connaissances sans pour autant nous soumettre au « gouvernement de la science »   Tant qu'à se moquer des experts, mieux vaudrait se reporter à l'analyse que fait Pierre Lascoumes, dans « Politix , de » l'extraordinaire escroquerie de l'« avion renifleur ». Si les techniciens d'Elf ont pu se laisser berner et abandonner tout esprit critique, c'est qu'ils ont été aveuglés par la caution d'hommes politiques, Antoine Pinay et Valéry Giscard d'Estaing, à une pseudo-invention supposée servir « l'intérêt de la France ». Comme l'indique le titre de la revue « Alliance » (numéro 40), il est probable qu'on n'en finira jamais de clairement distinguer les « relations aux savoirs et aux pouvoirs »   Cette question du rapport entre science et société cesse d'être abstraite pour toucher tous les citoyens lorsqu'elle se pose à propos de problèmes aussi concrets que la protection de leur santé ou la préservation de leur environnement. Qu'il s'agisse du sang contaminé, de la « vache folle », des organismes génétiquement modifiés ou de la couche d'ozone, les affaires se sont multipliées, qui ont engendré à la fois le recours aux experts et le doute sur l'usage que l'on pouvait faire de leurs avis. Choisir entre risque et précaution A partir de ces cas précis, sous le titre « Risque et précaution » , « Projet » a élaboré un dossier d'une remarquable clarté que complètent utilement quelques articles du numéro des «
 
Du bon usage des experts Cahiers français » sur « Science et société » . Si aucun des contributeurs n'émet de doute sur la nécessité d'aller aussi loin que possible dans la collecte des données scientifiques, tous s'accordent pour constater « l'incapacité de la science d'apporter la preuve demandée en temps utile ». Sommée de se prononcer sur l'innocuité d'un produit, « la science n'est pas plus capable de prouver définitivement l'absence de dangers que leur existence » , écrit ainsi Olivier Godard dans « Projet ». Paradoxalement, « c'est le doute que la science déclare elle-même sur les résultats de ses recherches qui oblige les décideurs à prendre des mesures sans attendre tous ses résultats .   » La meilleure illustration est donnée par les dissensions qui ont, à propos de la « vache folle », opposé experts français et experts européens. Alors que tous disposaient des mêmes données scientifiques, les uns ont brandi le principe de précaution tandis que les autres insistaient sur la faiblesse du risque. D'où la conclusion d'Olivier Godard pour qui « cet écart relève de différences de points de vue dont la nature est proprement politique ». Dans l'incertitude, on est obligé de choisir entre « risque et précaution » sans pouvoir ni accepter n'importe quel risque, ni se cantonner dans une précaution qui paralyserait la société. D'où l'idée simple que « définir ce qu'est le risque acceptable est l'affaire des citoyens et des responsables politiques, et non celle des experts ».   On devine que le rôle des experts et la tentation de les manipuler suscitent des débats encore plus vifs lorsqu'il s agit de ' spécialistes des sciences « molles » : économiques, politiques ou sociales. Alors que les gouvernements s'entourent de plus en plus de comités et de commissions d'experts on parle -de 170 actuellement en France ! -, on est en droit de se demander si ce recours à l'expertise est excessif ou... insuffisant. Ces perceptions contradictoires ressortent bien du parcours historique auquel nous convie Vincent Spenlehauer dans « Politix ». Il nous rappelle d'abord la période d'après-guerre où, autour du Commissariat au Plan et de l'Insee, le « rêve de rationaliser l'action politique était partagé par la quasi-totalité des décideurs de l'Etat ». On n'hésita même
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pas, comme en témoigne l'instauration du RCB (rationalisation des choix budgétaires), à importer les technosciences alors en vogue aux Etats-Unis. Mais, après 1970, l'échec avéré de ces technosciences fut suivi du triomphe de ceux que l'auteur qualifie d' « antirationalistes » . On en est arrivé au point où tout projet de procéder à « une évaluation objective des politiques et décisions publiques » -pourtant instamment réclamée par un Michel Crozier - est condamné au rejet. Autrement dit, les experts en sciences sociales sont aujourd'hui « marginalisés et frappés de déconsidération politique » . Faut-il vraiment s'en féliciter ? « La science introduit des doutes » Impossible de terminer ce bref inventaire sans jeter un regard sur le monde de la finance. A première vue, rappelle Etienne Perrot dans « Projet », « le risque est à la finance ce que la nourriture est à la vie ». Mais cela n'a jamais empêché les financiers de demander à la science et aux techniques de les aider à réduire l'incertitude. C'est ainsi que l'on assiste à la croissance des agences de « rating », que l'on met au point des modèles de simulation de plus en plus sophistiqués pour établir des prévisions scientifiques et que l'on voit le développement colossal des produits dérivés qui visent à constituer une assurance contre le risque d'une évolution défavorable des cours. Le malheur est que l'on retrouve ici un mécanisme déjà observé dans les autres domaines : la multiplication des informations ne fait que rendre plus complexe et incertain le système financier, qui semble obéir à cette loi du chaos repérée par les physiciens. Il en résulte paradoxalement, selon Etienne Perrot, que les techniques qui devaient assurer « une maîtrise financière plus affirmée engendrent finalement davantage d'aléas. A chaque avancée des techniques financières, la pharmacopée a engendré son anticorps ».   On ne peut que conclure, avec François Ewald dans Projet », que « notre « rapport à la science s'est profondément inversé. La science n'innocente plus, n'est plus une garantie, une autorisation : elle introduit des doutes » . Mais c'est l'existence même de ces doutes qui renvoie les hommes à leur responsabilité : l'expert n'est pas le citoyen. JEAN DUBOIS Les Echos  23 mars 2000
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