Bac ES Pondichery 2018 PHILO corrige sujet 3
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avec le BacPondichery2018 Matière :philosophie Série ES Pistes de corrections Sujet 3.

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Publié le 03 mai 2018
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Langue Français

Extrait

avec le
BacPondichery2018
Matière :philosophie Série ES
Pistes de corrections
Sujet 3.Auguste COMTE,Opuscules de philosophie sociale
Analyse du sujet :
Corrigés bac 2018
Voici un texte assez long et plus complexe qu’il ne semble à première vue. On pourrait croire d’abord en effet que le sujet abordé par Auguste Comte oppose l’opinion des gouvernants et celle des gouvernés. Il n’en est rien. En fait, ce qui intéresse l’auteur c’est la question de la nécessité et de la possibilité de constituer une véritablesciencePour lui, ni les politique. gouvernants ni les gouvernés n’ont une compétence suffisante pour constituer cette science car celle-ci ne se confond pas avec les opinions politiques mises en pratique dans la vie politique ordinaire.
Lignes un à six (« est tout à fait absurde ») :
Gouvernants et gouvernés se croient, les uns et les autres, suffisamment compétents pour « voir juste en politique » (ligne deux). Mais leur motivation n’est pas pure et scientifique, elle s’inscrit dans un rapport de force politique, il s’agit pour les uns et les autres de justifier leur prétention à diriger.
Lignes six à seize (« prétendu devoir à s’ériger en législateur ») :
Gouvernants et gouvernés se trompent en croyant être les mieux placés pour comprendre la politique. Les gouvernants sont trop impliqués dans les tâches pratiques, ils manquent de
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Corrigés bac 2018
recul. Les gouvernés manquent, eux, de pratique. Leur contestation des prétentions des gouvernants, légitime sur le plan démocratique, leur donne l’illusion d’une compétence qu’ils ne possèdent pas sur le plan théorique.
Lignes dix-sept à fin :
Alors que l’on admet facilement la nécessité d’étudier les sciences de la nature pour être compétent au sujet de la Nature, on croit que la politique ne nécessite pas des études analogues. Pour Auguste Comte, la politique doit devenir une science, avec tout ce que cela implique de sérieux, de précision et de rigueur, sur le plan de la connaissance. Lorsque cette science sera constituée elle devra être étudiée, comme toute autre science, pour pouvoir prétendre être compétent dans ce domaine.
Auguste Comte énonce ici le programme de constitution d’une science nouvelle : la science politique, que nous pourrions classer aujourd’hui dans les sciences humaines.
On pourrait discuter le propos de l’auteur sur deux plans :
La comparaison entre politique et nature peut être contestée. La politique suppose des convictions et des choix libres et personnels qui seront bien plus difficiles à expliquer et à réduire en lois régulières que les mécanismes naturels.
La nécessité d’étudier la « science politique » pour faire de la politique peut être contestée au nom du droit démocratique de tous les citoyens à participer au jeu politique.
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