Baccalauréat S La Réunion juillet
3 pages
Français

Baccalauréat S La Réunion juillet

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
3 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Niveau: Secondaire, Lycée
[ Baccalauréat S La Réunion juillet 2000 \ Exercice 1 5 points Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct ( O, ??u , ??v ) (unité : 2 cm). On dit qu'un triangle équilatéral ABC est direct si et seulement si (???AB , ???AC ) = pi 3 [2pi]. On pose j = e 2i pi3 . 1. a. Vérifier que 1 , j et j2 sont solutions de l'équation z3 = 1. b. Calculer (1? j)(1+ j+ j2) ; en déduire que 1+ j+ j2 = 0. c. Vérifier que ei pi3 + j2 = 0. 2. Dans le plan complexe, on considère trois points A, B, C , deux à deux dis- tincts, d'affixes respectives a, b, c. a. Démontrer que le triangle ABC est équilatéral direct si et seulement si c?a b?a = ei pi3 . b. En utilisant les résultats des questions précédentes, montrer que le tri- angle ABC est équilatéral direct si et seulement si : a+bj+cj2 = 0. 3. À tout nombre complexe z 6= 1 , on associe les points R, M et M ? d'affixes respectives 1, z et z. a. Pour quelles valeurs de z les points M et M ? sont-ils distincts ? b.

  • équilatéral direct

  • tableau unique

  • axe des ordonnées

  • e?? cos

  • encadrement de ? d'amplitude

  • feuille de papiermillimétré dans le sens de la longueur avec l'axe des ordonnées


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 juillet 2000
Nombre de lectures 67
Langue Français

Extrait

[Baccalauréat S La Réunion juillet 2000\
Exercice 15 points ³ ´ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal directO,u,v(unité : 2 cm). On dit qu’un triangle équilatéral ABC est direct si et seulement si ³ ´ π π 2i AB ,AC=[2π]. On pose j=e . 3 3 2 3 1. a.sont solutions de l’équationVérifier que 1 , j et jz=1. 2 2 b.Calculer (1j)(1+j+j ); en déduire que 1+j+j=0. π i 2 c.Vérifier que e+j=0. 3 2.Dans le plan complexe, on considère trois pointsA,B,C, deux à deux dis tincts, d’affixes respectivesa,b,c. a.Démontrer que le triangleABCest équilatéral direct si et seulement si ca π i =e . 3 ba b.En utilisant les résultats des questions précédentes, montrer que le tri 2 angleABCest équilatéral direct si et seulement si :a+bj+cj=0. 3.À tout nombre complexez6=1 , on associe les pointsR,MetMd’affixes respectives 1,zetz. a.Pour quelles valeurs dezles pointsMetMsontils distincts ? b.En supposant que la condition précédente est réalisée, montrer que l’en semble (Δ) des pointsMd’affixeztels que le triangleR M Msoit équila téral direct est une droite privée d’un point.
Exercice 2 (obligatoire)5 points ³ ´ Le plan est rapporté à un repère orthonormalO,ı,. On désigne parΓla courbe paramétrée, ensemble des pointsM(θ) dont les coordonnées (x(θ),y(θ) sont défi nies par ½ θ x(θ)=20e cosθ θ[0 ;+∞[ θ y(θ)=20e sinθ 1.SoientMetM1, les points deΓcorrespondant respectivement aux paramètres θetθ+π. a.Démontrer qu’il existe un réelk, indépendant deθ, que l’on détermi nera, tel que −−−→−→ OM1=kOM. b.En déduire une transformation géométrique par laquelle, pour tout réel θpositif,M1est l’image deM. 2.On appelleΓ1la partie deΓcorrespondant àθélément de l’intervalle [0 ;π]. a.Montrer que : ³ ´³ ´ p p π π ′ −θ′ −θ x(θ)= −20 2ecosθety(θ)= −20 2esinθ. 4 4 b.Étudier le sens de variations des fonctionsxetysur [0 ;πrassembler] ; les résultats dans un tableau unique et indiquer les points deΓ, en les quels la tangente est parallèle à l’un des axes de coordonnées. µ ¶ ³ ´ π3π 3.TracerΓ1M ,M(, ainsi que ses tangentes aux points M(0),M ,π). 4 4 (unité graphique : 1 cm ; on prendra la feuille de papier millimétré dans le sens de la longueur avec l’axe des ordonnées à 4 cm du bord gauche).
Baccalauréat S
A. P. M. E. P.
Exercice 2 (spécialité)5 points Pour tout entier naturelnsupérieur ou égal à 5, on considère les nombres
3 22 a=nn12netb=2n7n4. 1.Montrer, après factorisation, queaetbsont des entiers naturels divisibles par n4. 2.On poseα=2n+1 etβ=n+3. On notedle PGCD deαetβ. a.Établir une relation entreαetβindépendante den. b.Démontrer quedest un diviseur de 5. c.Démontrer que les nombresαetβsont multiples de 5 si et seulement si n2 est multiple de 5. 3.Montrer que 2n+1 etnsont premiers entre eux. 4. a.Déterminer, suivant les valeurs denet en fonction den, le PGCD deaet b. b.Vérifier les résultats obtenus dans les cas particuliersn=11 etn=12.
Problème 10points Le but du problème est l’étude simultanée de deux fonctionsfetg(partie A), uti lisées ensuite pour déterminer une valeur approchée d’un certain nombre réel noté C. ³ ´ Le plan est rapporté à un repère orthonormalO,ı,; (unité graphique : 2 cm).
Partie A : Soient les fonctionsfetgdéfinies sur l’ensemble des nombres réels par :
x x f(x)=xe etg(x)=(1x)e . On appelle (C) et (C) leurs courbes représentatives respectives 1. a.Déterminer les limites des fonctionsfetgen+∞et en−∞. b.Montrer que la droite (Δ) d’équationy=xest asymptote à la courbe (C). c.Étudier le sens de variations de chacune des fonctionsfetg, sur l’en semble des nombres réels. 2.Pour tout réelx, on poseh(x)=f(x)g(x). a.Montrer que, pour tout réelx,h(x)=1g(x). b.En déduire le sens de variations de la fonctionhsur l’ensemble des nombres réels. c.Démontrer que les courbe (C) et (C) admettent un unique point d’in tersection, dont l’abscisse notéeα, appartient à l’intervalle [1 ; 2]. 1 Donner un encadrement deα.d’amplitude 10 d.Étudier, suivant les valeurs dex, la position relative de (C) et (C). 3.Tracer la droite (Δ) et les courbes (C) et (C). Z x 4.Pour tout réelx, on poseθ(x)=h(t) dt. 0 a.À l’aide d’une intégration par parties, calculerθ(x). 2 b.En déduire, sous la forme d’une expression rationnelle enα, l’aire en cm du domaine limité sur le graphique par les courbes (C) et (C), l’axe des ordonnées et la droite d’équationx=α.
La Réunion
2
juin 2000
Baccalauréat S
A. P. M. E. P.
Partie B Pour tout entier naturelnnon nul, on pose 1 1 Sn=1+ +∙ ∙ ∙ +lnn. 2n 1.À l’aide d’une calculatrice, déterminer un encadrement deS20d’amplitude 3 10 . 2. a.En utilisant le tableau de variations de la fonctiongdéfinie dans lapartie A, démontrer que, pour tout réelxappartenant à l’intervalle ]0 ; 1[, 1 x e6. 1x k 1 b.En déduire que, pour tout nombre entierk>2, e6, puis que, k k1 µ ¶ 1k pour tout nombre entierk>2,6ln . k k1 c.Pour tout entier natureln>2 , calculerSnSn1. En déduire que la suite (Sn) est décroissante. 3.Pour tout entiern>20, on poseun=S20Sn. a.Vérifier que pour tout entiern>20,un>0. b.En utilisant le tableau de variations de la fonctionfdéfinie dans lapartie A, démontrer que, pour tout réelxappartenant à l’intervalle ]0 ; 1], 1+x6 x e . k+1 1 c.En déduire que pour tout nombre entierk>1,6puis que,e , k k µ ¶ k+1 1 pour tout nombre entierk>1, ln6.  k k d.Vérifier que, pour tout entier natureln>20, µ ¶ ³ ´ n1 11 un=ln+ ∙ ∙ ∙ +− +. 20 2122n En raisonnant par récurrence, démontrer que pour tout entier naturel n>20, µ ¶ n+1 11 1 ln6∙ ∙ ∙ ++ +. 21 2122n e.En déduire que, pour tout entier natureln>20, µ ¶µ ¶ 21n+1 un=lnln . 20n puis que, pour tout entier natureln>20,un60, 049. 4.On admet que la suite (Sn) est convergente de limite notée C. a.Justifier l’encadrementS200, 0496C6S20. b.Déterminer un encadrement de C d’amplitude 0,05.
La Réunion
3
juin 2000
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents